Amitabha Roue du Dharma Amitabha Terre Pure

Pour ceux qui sont proches de la mort

Par le feu maître patriarche terre pure du Dharma Yin Kuang ( 1930 )



La mort est la plus grande tragédie dans le monde et encore personne dans le monde ne peut y échapper. Ainsi, si vous souhaitez à la fois vous aider et aider les autres, vous avez besoin de planifier et de vous y préparer à l’avance. "Mort"  n’est rien de plus qu’un nom trompeur. À la mort, tandis que la rétribution des vies passées provoque la fin de cette vie, notre conscience quitte ce corps et prend un autre corps. Ceux qui ne connaissent pas le Bouddha –Dharma n’ont aucune façon de traiter de ce problème, et doivent simplement endurer le processus et renaître en accord avec leur karma.


Puisque nous avons pu entendre au sujet de la pratique de la Terre Pure de l’Ainsi Venu (Tathāgata) qui peut sauver tous les êtres vivants, nous devrions réciter le nom du Bouddha Amitabha avec foi et détermination, de façon à faire des provisions appropriées pour notre renaissance dans la Terre Pure. Alors, quand le moment viendra, nous pourrons éviter la souffrance illusoire de l’enchaînement sans fin de la naissance et de la mort et pourrons réaliser la vraie félicité du Nirvāṇa éternel.


Quand votre père, mère, frères, sœurs, ou autres membres de la famille contractent une maladie grave et ne peuvent plus être soignés, vous devriez être filial et compatissant et les exhorter à réciter le nom du Bouddha Amitabha pour rechercher la renaissance dans la Terre Pure de l’Ouest. De plus, vous pouvez les aider à réciter avec l’assistance d’un groupe de récitation. Quand la personne malade meure dans cette situation, il ou elle peut renaître dans la Terre Pure. Comment peut-on donner un nom à ce genre de bénéfice !

Maintenant, je vais établir Trois Essentiels comme guides pour une personne proche de la mort afin de pouvoir atteindre une renaissance en Terre Pure. Bien que mes écritures manquent d’élégance littéraire, les principes ont pour origine les sutras du Bouddha. Ayant rencontré les causes et les conditions, mettons-les tous en pratique !


Les Trois Essentiels sont :


- Premier : Avec délicatesse réconforter la personne dramatiquement malade et la mener vers la juste croyance.

Second : Réciter le nom du Bouddha en groupes de roulement pour aider le mourant à garder une pure conscience.

Troisième : Se retenir de pleurer et de bouger le corps du mourant, de façon à ne pas ruiner la chance d’une renaissance dans la Terre Pure.


Si vous pouvez suivre ces trois points, alors vous pouvez définitivement vous débarrasser du karma passé, accroître des causes pures, être accueilli par le Bouddha Amitabha, et renaître dans l’Ouest. Une fois rené là-bas, vous transcenderez l’ordinaire et vous établirez au niveau du sage et mettrez fin au cycle de la naissance et de la mort en progressant graduellement dans votre pratique. Finalement, vous accomplirez le fruit de la Bouddhéité. Tous ces bénéfices viennent de l’effort de votre famille qui vous assiste dans la récitation du non du Bouddha. Si vous pouvez pratiquer, alors vous êtes vraiment filial à l’égard de vos parents ; vous êtes vraiment amical à l’égard de vos frères et sœurs ; vous êtes vraiment bon à l’égard de vos fils et filles ; et vous êtes vraiment loyal et aimant à l’égard de vos amis ou d’autres personnes. En faisant cela, vous élevez vos propres causes vers la pureté, et vous aidez d’autres personnes à développer la foi. Graduellement, avec toute personne pratiquant de cette façon, cela deviendra vite une coutume acceptée. Maintenant, je vais discuter de chaque essentiel en détails, de façon à ce que vous n’ayez aucune crainte au moment de la mort.


►Le Premier Essentiel :


Avec délicatesse réconfortez la personne dramatiquement malade et la mener vers une juste croyance.


Vous devriez exhorter la personne mourante à renoncer à toute chose et à réciter le nom du Bouddha. Si la personne mourante a quelque chose à dire, dites-lui de le dire rapidement. Une fois que tout est dévolu, elle ne doit pas penser à ces choses du tout. Elle devrait simplement contempler : Je vais suivre à présent le Bouddha et je vais renaître dans la Terre Pure du Bouddha. Tous les états dans ce monde mondain, tels que les richesses mondiales, le plaisir et notre propre famille sont des obstacles et apportent calamité et douleur. Pour cette raison, nous ne devrions pas entretenir même la moindre pensée qui s’accroche à ces liens. On devrait comprendre que l’esprit de notre propre nature ne meurt pas. Ce que nous appelons mort est le renoncement de ce corps et la prise d’un nouveau corps. Si vous ne récitez pas le nom du Bouddha, alors vous renaîtrez dans une bonne ou mauvaise destinée en accord avec la force de votre mauvais ou bon karma (Bonnes destinées sont les royaumes des humains et des dieux. Les mauvaises sont celles des animaux, des esprits avides, et des enfers. Les asuras se retrouvent dans toutes les destinées, à la fois bonnes et mauvaises, parce qu’ils se confondent dans la pratique des bonnes et mauvaises actions, tel que cela se répercute sur les effets de leurs causes.)


Si au moment de la mort vous récitez d’un esprit concentré Namo A Mi Tuo Fo (Namo Amitabha Bouddha), alors cette récitation du nom du Bouddha faite avec la plus profonde sincérité ébranlera le Bouddha Amitabha, pour qu’il montre sa grande compassion et sa grande bonté. Il viendra personnellement et vous fera renaître (dans sa Terre). N’ayez aucuns doutes comme celui-ci, ‘’ je suis une personne ordinaire qui doit supporter les conséquences du pouvoir du karma. Comment ma brève récitation du nom du Bouddha peut-elle transcender la naissance et la mort et m’aider à renaître à l’Ouest ?’’ Vous devriez savoir que le Bouddha a une grande compassion et une grande bonté. Supposez qu’une personne très délinquante ait commis les dix mauvaises actions et les cinq actes graves, mais quand elle est proche de la mort et que les enfers sont déjà apparents devant elle, une personne Sage et Avisée lui enseigne de réciter le nom du Bouddha. Elle peut réciter ‘dix fois’, ou même une seule fois, elle sera accueillie par le Bouddha et gagnera une renaissance à l’Ouest. Si une telle personne peut gagner une renaissance en récitant même quelques phrases, alors pourquoi devrions-nous avoir des doutes au sujet de la renaissance à cause de notre karma qui est lourd, ou du fait que nous avons récité le nom du Bouddha seulement quelques fois ?


Vous devriez savoir que nous sommes dotés de la vraie nature qui n’est en rien différent des Bouddhas. Ce n’est qu’à cause de lourdes illusions et d’un lourd karma que nous ne pouvons-nous en servir. Maintenant que nous avons pris refuge avec le Bouddha, nous sommes comme des fils revenant vers leur père et le village natal. Comment pouvons-nous ne pas agir à ce sujet ? De plus, dans le passé, le Bouddha Amitabha fit ce vœu, ‘’ Il se pourrait que des êtres vivants qui entendent mon nom, avec dévotion y croient et s'en réjouissent. S’ils récitaient ne serait-ce que dix fois et ensuite ne gagnent pas une renaissance, alors je n’accomplirai pas mon Propre Éveil ’’.


Ainsi le Bouddha ne manquera pas de recevoir avec compassion n’importe quel être vivant qui, au moment de la mort, sincèrement récite le nom du Bouddha et recherche à renaître dans la Terre de l’Ouest. N’ayez aucun doute du tout. Les doutes vont vous entraver et la douleur ne sera pas légère. De plus, la plus heureuse chose qui peut arriver est de quitter ce monde de souffrance et de renaître dans le Monde de Félicité. Vous devriez être content. Vous ne devriez vraiment pas craindre la mort. La peur de la mort ne vous aide pas à y échapper. Elle ne fait que ruiner vos chances de renaître à l’Ouest. Si votre esprit s’oppose au Bouddha, alors même s’il est compatissant, il n’aura aucunement la possibilité d’aider ceux qui ne suivent les enseignements bouddhistes.


Le grand nom du Bouddha Amitabha, doté d’une myriade de vertus, est comme un énorme four fondant. Les délits karmiques nombreux que nous, les êtres vivants, commettons sont comme des flocons de neige qui tombent de l’air. Quand des êtres ordinaires chargés de karma récitent le nom du Bouddha, leurs karmas fondent sans laisser de trace, tout comme des flocons de neige qui disparaissent à côté d’un four. De plus, puisque le pouvoir du mauvais karma est fondu, toutes les bonnes racines fleurissent naturellement. Pourquoi douter du fait que vous ne pouvez renaître ou que le Bouddha ne viendra pas vous accueillir ?


Instruisez les mourants, enseignez et réconfortez-les avec habilité, délicates exhortations comme celles-ci, pour qu’ils puissent mettre de l’avant leur propre croyance. Ceux-ci sont des instructions pour la personne malade. Votre tâche de piété filiale et sincérité seront aussi comblés de cette façon.


Ne suivez pas des pratiques coutumières et ne cherchez pas des médicaments provenant des esprits. Quand la vie d’une personne est sur le point de finir, comment les médicaments des fantômes et esprits peuvent l’aider à ne pas mourir ? Si vous placez vos espoirs dans de telles choses infructueuses, alors la sincérité de votre récitation du nom du Bouddha perdra son objectif, et vous n’aurez aucune réponse de vos efforts.


Quand le moment de la mort des parents approchent, beaucoup de gens veulent souvent payer des frais exorbitants à des spécialistes médicaux. Ceci est appelé acheter la piété filiale. Ils recherchent la réputation d’être filiaux à l’égard de leurs parents. Ils ne savent pas que les fantômes et esprits sur Terre et dans le Ciel peuvent détecter leurs réelles intentions. Ainsi les gens qui font des arrangements funéraires ostentatoires pour leurs parents défunts peuvent en fait générer soit des désastres naturels ou des malheurs personnels. Les fils et filles devraient être concernés par la destinée des âmes de leurs parents. Ceux qui recherchent l’éloge du monde ne finiront jamais à l’égal du sourire d’un sage. Rechercher désespérément à être connu comme étant un enfant dévoué est réellement faire la grave faute d’être ingrat.                     

                      

►Le Second Essentiel :


Récitez le nom du Bouddha en groupes de roulement pour aider la personne mourante maintient une conscience pure. Nous avons déjà exhorté le patient à développer une croyance pure, mais l’esprit du mourant peut être trop faible pour maintenir la concentration. Sans mentionner la personne qui ordinairement ne récite pas le nom du Bouddha en ayant des problèmes de récitation continue, même ceux qui constamment font de la récitation du nom du Bouddha une activité quotidienne auront besoin la force de l’assistance d’autres personnes pour obtenir le succès. Par conséquent, les membres de la famille devraient s’exercer à la filialité et à la compassion en récitant le nom du Bouddha à côté du mourant. Avant le moment de la mort, divisez les personnes qui récitent en groupes de roulement. Faites trois groupes, et assignez des personnes à chaque groupe. Le premier groupe récite à voix haute tandis que le second et le troisième à voix basse. Au bout d’une heure, le second prend la relève, et le premier et le troisième récitent en silence. Si une personne a des choses à régler, elle peut partir durant les périodes de récitation silencieuse. Quand votre groupe est actif, vous ne devez pas partir. Quand le second groupe a terminé, le troisième prend la relève de la récitation. Ainsi, alternativement, du premier groupe au dernier, chacun récite à voix haute pendant une heure, et alors silencieusement pendant deux heures. Ainsi, chaque personne peut continuer jour et nuit et ne pas se sentir fatiguée.


Vous savez que si vous pouvez aider une personne à renaître à l’Ouest avec une conscience pure, vous, vous-même recevrez aussi la récompense d’être aidé dans le futur. Ne dites pas que ceci est fait seulement quand le devoir de piété filial à l’égard de vos parents est accompli, parce que si vous aidez d’autres de cette façon, vous cultivez votre propre champ de bénédictions. Imaginez à quel point ce mérite et cette vertu sont inexprimables !


Tous ces trois groupes alternent, et le nom du Bouddha est récité sans interruption. Si le mourant a assez de force, il peut se joindre à la récitation avec une légère voix. Si il ne peut pas, alors il devrait écouter attentivement et de façon concentré. De cette façon, il obtiendra une réponse du Bouddha. Ne rendez pas le son trop fort pendant la récitation du nom du Bouddha. Si tel est le cas, cela va heurter la respiration des gens, et rendre difficile la récitation à long terme. D’un autre côté, si le son est trop faible, alors le mourant ne l’entendra pas clairement. Rendez-le ni trop rapide ni trop lent. S’il s’est trop lent, le son sera saccadé et la récitation sera difficile à mener. Cela doit être ni trop haut ni trop bas, ni trop rapide, ni trop lent. Récitez chaque mot distinctement et chaque morceau clairement, pour que le mourant puisse entendre chaque mot et chaque morceau et reçoive tout cela à travers les oreilles jusqu’à la conscience. Alors il est facile d’être actif.


La cloche est le seul instrument du Dharma à utiliser pendant la récitation du nom du Bouddha. Ne jouez aucun autre instrument. Le son de la cloche est aigu, et quand les gens l’entendent, le sol de leurs esprits devient pur. Le son du poisson en bois est lourd, et inconvenable pour accompagner la récitation au moment de la mort.


Il est plus approprié de réciter les quatre syllabes du nom du Bouddha. En premier, commencez par récitez les six syllabes, Namo A Mi Tuo Fu, plusieurs fois, et alors passez à celle des quatre syllabes, A Mi Tuo Fu ( Amitabha Bouddha ), en omettant ‘’ Namo’’. Moins de mots il y a, et plus la récitation est facile. La personne mourante peut se joindre à la récitation ou écouter en unifiant son esprit. Dans chaque cas tout le monde épargne de l’énergie.

Les membres de la famille devraient réciter comme ceci, et si d’autres bons amis sont invités, ils devraient aussi réciter de cette façon. Peu importe le nombre des personnes, chacun doit réciter de cette façon. Ils ne doivent pas tous réciter un certain moment, et relâcher et ensuite reprendre la récitation. Cela interromprait la concentration sur le Bouddha de la personne mourante.


Les gens devraient manger alternativement, pour que la récitation soit continue. Quand la personne mourante est sur le point de rendre le dernier souffle, il est approprié pour chaque personne des trois équipes de se rassembler pour réciter à voix haute. Après que la respiration ait cessé, les personnes peuvent ensuite se diviser à nouveau en groupes de roulement, réciter pendant trois ou quatre heures et ensuite arrêter, pour s’occuper des arrangements funéraires.


Tandis que le nom du Bouddha est récité, dites au proches et amis de ne pas s’approcher du mourant pour manifester des égards, ou discuter avec lui, ou lui dire des mots réconfortants. S’ils veulent vraiment manifester leurs sentiments d’affection pour le mourant, ils devraient continuer et réciter le nom du Bouddha pendant un certain temps. Cela est authentiquement l’offrande d’affections pour la personne mourante, et cela va vraiment l’aider. S’ils utilisent les sentiments ordinaires du laïc, ils sont comme des personnes qui la poussent dans des eaux profondes. Leurs émotions peuvent être touchant, mais de telles actions font du mal de façon irrévocable. La personne en charge de la maison, devrait comprendre ce principe et rendre cela très clair pour tout le monde préalablement, pour qu’ils ne soient pas embarrassés. Ainsi, ils ne feront pas de mal à la personne mourante en la distrayant, l’empêchant de renaître à l’Ouest.


►Le Troisième Essentiel :


S’abstenir de pleurer et de perturber le corps du mourant pour ne pas ruiner toutes chances de renaître en la Terre Pure.


Il est décidé au moment proche de la mort si une personne mourante deviendra une personne ordinaire ou un sage, un humain ou un fantôme. C’est le moment le plus critique : le moment où sa destinée est suspendue à un fil. La seule chose que vous devriez faire est de réciter le nom du Bouddha pour guider la conscience de cette personne. Ne lavez pas le corps, changez les vêtements ou encore déplacer le lit sur lequel elle se trouve allongée. Laissez-la dans la position où elle est, assise ou allongée. Ne la bougez pas, ou ne manifestez pas de chagrin ou de grief en sa présence. À ce moment, elle ne contrôle pas son corps. Si vous la déplacer, ses mains ou ses pieds ou son corps expérimenteraient une vive douleur. La douleur vexerait son esprit, et la concentration sur le Bouddha cesserait. Si la personne mourante meure avec haine dans son cœur, elle peut tomber dans le royaume des créatures venimeuses à la renaissance. Comme cela est effrayant ! Si la personne mourante voit d’autres personnes se lamenter et pleurer sur son compte, elle peut devenir très émue, et sa concentration sur le Bouddha cesserait. Avec une émotion et des sentiments en son esprit, la personne mourante pourrait ne pas être libérée de vie en vie. La chose la plus bénéfique à faire à ce moment est de réciter le nom du Bouddha de façon unifiée. La chose la plus préjudiciable est de déplacer le corps ou de verser des larmes. Alors la personne n’aurait aucune chance sur un million de gagner une renaissance à l’Ouest à cause de la colère ou de la passion qui s’élève en son esprit du à l’agitation du corps ou aux pleurs sur son sort.


De plus, quand une personne meure, si la chaleur quitte la partie basse de son corps en premier et la partie haute de son corps en dernier, alors cela est un signe de haute renaissance. Si la chaleur quitte la tête en premier et les orteils en dernier, alors cela est un signe de renaissance dans les royaumes inférieurs. (Il est dit que si le point final de chaleur est au sommet de la tête, la personne morte renaîtra en tant que sage ; sur les yeux, cela indique une renaissance dans les cieux ; au niveau du cœur, une renaissance chez les humains ; sur le ventre, chez les esprits avides ; sur les genoux, chez les animaux ; au niveau des pieds, dans les enfers). Mais si chacun sincèrement récite pour aider la personne mourante, elle peut directement renaître à l’Ouest. Par conséquent, n’essayez pas de continuer à rechercher le point chaud avant que la conscience de la personne mourante soit partie, parce que cela va seulement la rendre en colère, la vexer ou la blesser et ainsi l’empêcher de gagner une renaissance en Terre Pure. Les crimes qui découlent en faisant une telle chose seraient infinis.


Ainsi, j’espère que tous les proches et amis réciteront sincèrement le nom du Bouddha et ne recherchons pas le point de chaleur ou l’endroit du corps qui finira froid en dernier. Prendre garde à ce point au regard de ses propres parents est être vraiment filial. Si vous suivez des sentiments mondains, alors vous poussez délibérément vos parents dans la mer des souffrances. De tels gains de conduite fait l’éloge d’être filial pour des gens qui manquent de connaissances et de compréhension. Une telle piété filiale n’est pas du tout différente de l’amour étalé par des femmes rākṣasas. Les Sūtras nous disent que tandis qu’une femme rakṣasa dévore une personne, elle dira, "Je t’aime, c’est pourquoi je dois te manger."  Les gens ignorants qui pratiquent la piété filiale de la façon décrite ci-dessus détruisent les chances de leurs parents d’obtenir la félicité et les destinent au contraire à la souffrance. N’est-ce pas la même chose que l’amour de la femme rakṣasa à l’égard d’un être humain ? Je ne veux pas paraître inhumain en disant de telles choses. Je souhaite seulement faire ce qui est pratique, pour que le défunt renaisse en Terre Pure de l’Ouest et que les vivants reçoivent des bénédictions. En espérant que la plus haute sincérité des enfants filiaux et des grands enfants dignes ne sera pas vaine, je peux être un peu trop exubérant dans mon discours. Les gens qui aiment vraiment leurs parents comprendront certainement mon intention.


Le sujet au sujet du point de chaleur sur le sommet de la tête ou sur les yeux ou à d’autres endroits pour vérifier la renaissance pour les sages et les êtres célestes, etc. est de constater que, une fois le dernier souffle rendu, si tout le corps est froid mais le sommet est chaud, alors le mort a certainement transcendé l’ordinaire et est devenu un sage, mettant fin à la renaissance et à la mort. En ce qui concerne la renaissance dans les cieux basée sur les yeux, cela signifie que si les yeux et le front sont encore chauds, alors il renaîtra dans les cieux. Si le point chaud est sur le cœur, alors il aura une destinée humaine. Si le ventre est chaud, alors il renaîtra comme fantôme affamé. Si seulement ses genoux sont chauds, alors il renaîtra comme animal. Si seulement les fonds de ses pieds sont chauds, alors il renaîtra dans les enfers. Ceci est une manifestation du bon et mauvais karma que les gens créent durant leurs vies. Ce n’est pas une chose que l’on peut fabriquer ou forcer. Cependant, se souvenir sincèrement du Bouddha au moment de la mort, aidé par la récitation de ses proches et amis, délivrera certainement la personne mourante vers l’Ouest, emportant son karma avec elle. Elle peut transcender le monde mondain et pénétrer le royaume des sages. N’expérimentez pas pour prouver ceci ou vous ferez des erreurs. Ceci est mon conseil et mon souhait.



Traduction par the Buddhist Text Translation Society

(à l’origine publié dans Pure land Karma Society Members’ Handbook, 1995)


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