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Sur les traces du Bouddha Śākyamuni










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Pèlerinage VII

Inde-Népal

Pèlerinage Bouddhiste au Tibet (Chine) I - Trekking du Mont Kailash  

Date fixée : 15 Août au 01 Septembre 2018 inclus - Durée : 18 jours - TERMINÉ !

Inscription CLÔTURÉE

Budget Total ≈ 2850

♦ Objet

Le Mont Kailash (6638 m) pour bien des doctrines spirituelles est un haut lieu mythique et sacré. Pour le bouddhisme, il est considéré comme le Mont Sumeru, montagne axiale et centrale de l’univers.

De nombreux  pèlerins, surtout tibétains, s’y rendent pour le circumambuler afin d’éradiquer le mauvais karma. L’un des fameux grands êtres qui s’y est rendu est Milarépa le Yogi afin de démontrer la puissance du Dharma. Il est aussi dit que le Bouddha Śākyamuni a survolé ce mont avant de se rendre dans les cieux pour enseigner aux devas.

En plus du pèlerinage bouddhiste essentiels en Inde sur les traces du Bouddha Śākyamuni, ce pèlerinage mérite d’être effectué quand cela est possible au moins une fois dans une vie, et ce, même s’il est moins facile d’accès pour diverses raisons dont le coût. C’est fait ! Un tel Pèlerinage a été effectué et il importe de lire le compte-rendu disponible ci-dessous.


♦ Compte-rendu 2018

Le Mont Kailash (6638 m) avec sa fameuse Kora (3 jours de randonnée autour de la montagne), fait "rêver" bien des adeptes bouddhistes occidentaux, surtout de la voie du vajrayana. Alors qu'en est-il vraiment ? Nous y sommes enfin allés en petit groupe (6) afin de vérifier sa réputation.  

Situé au Tibet, non loin du lac sacré de Manasarovar et proche du Népal et de l'Inde, à plus de 1200 km à l'ouest de Lhassa (3710 m) en voiture, il a fallu 3-4 jours pour le rejoindre en empruntant des plutôt bonnes routes montagneuses et en observant les hauts et très grands plateaux souvent verdoyants du Tibet (altitude moyenne probablement autour de 4000 m) sous un ciel assez nuageux (fin de la période des pluies). On finit par oublier la haute altitude en route. Des chevaux sauvages se sont laissés observer sur fond de montagnes népalaises enneigées et accrochées dans des épais nuages orageux.

Cette longue distance parcourue en voiture a donné clairement l'avantage de pouvoir s'acclimater progressivement et aisément à l'altitude, et de se préparer à la fameuse Kora qui peut être réduite à deux jours pour des trekkeurs aguerris, dont le summum est le passage du col de Dromala à 5630 m d'altitude. Ainsi, au sujet de l'acclimatation, nous pouvons maintenant affirmer que dès lors que l'on est en bonne santé, pratique un minimum une activité sportive régulièrement (randonnée, course à pieds, etc.), possède une forte volonté et motivation ou une expérience significative de trekking au Ladakh, il n'y a pas lieu de craindre de ne pas pouvoir faire cette Kora. Les maux d'altitude sont rares ou très bénins avec un bonne préparation (hydratation régulière). Nous avons pu croiser lors de cette Kora de plus de 50 km parcourus avec un petit sac à dos et des bonnes chaussures de marche, des fidèles adeptes tibétains mais aussi de nombreux groupes d'indiens (le Kailash est aussi sacré pour les hindous) de tout âge et de toute forme (mentale comme physique) qui ont relevé le défi avec succès de la randonnée avec parfois l'aide de porteurs et de chevaux tibétains (coûteux).

Sur les trois jours, seul le premier jour de beau chemin ensoleillé nous a permis de voir le beau et impressionnant Kailash de manière nette. Une prière a été faite en face. On a eu l'impression d'avoir été "très chanceux" ce jour-ci et accueillis par cette montagne sacrée, avant que la grisaille, la pluie faible et la neige ne reprennent le dessus le second jour (jour réputé le plus difficile avec une montée de 5083 m à 5630 m) et le dernier jour de descente (facile, monotone et sans éclat). Environ 13 heures de marche en tout pour le plus rapide. Durant la randonnée, des pèlerins tibétains se prosternant de tous leur corps ont été croisés, des blocs de pierres gravés du mani multicolore ont pu être observés, et le monastère Drikung de Dzultripuk (4835 m) où a médité Milarépa et où il a laissé une empreinte de pied, a pu être visité.


Milarépa Statue - Dzultripuk 4835 m - Pèlerinage Tibet Kailash Amitabha Empreinte Pied Milarépa - Pèlerinage Kailash Amitabha

Statue très vivante de Milarépa et son lieu de méditation - Monastère de Dzultripuk - 4835 m - Empreinte de Pied de Milarépa


Une rencontre sympathique (parmi d’autres) a eu lieu avec une pèlerine tibétaine avec laquelle nous avons pu réciter ensemble des prières et mantras (Amitabha, etc.) en marchant. Ce qui l’a étonnée. La coutume tibétaine de tirer la langue (surtout des femmes âgées) pour saluer a pu être expérimentée agréablement et amusement. Autant dire que c'était la seule période du pèlerinage où l'on sentait encore le parfum en disparition du vieux Tibet. Cependant, cela fût de courte durée, et d'une certaine manière, on est globalement restés sur notre faim…Aussi, les momos végétariens étaient introuvables !  Les tibétains là-bas sont loin d’être des végétariens. Les produits chinois carnassiers qui s’y déversent ne facilitent pas le bon régime de compassion.  

Lors du road trip, à l'aller comme au retour du Kailash, nous avons pu visiter des monastères fameux du Tibet passé, dont seuls les noms ou les lieux sont restés mythiques, comme Sera, Tashilunpo, ou encore l'énorme et impressionnant Sakya. En effet, ils sont devenus des sortes de musées (reconstruits partiellement après la révolution) à accès payant pour touristes chinois notamment, où l'on passe pour prendre des photos (souvent payantes si elles ne sont pas interdites à l'intérieur) et non se recueillir. Dans notre cas, il a manqué un peu de temps pour bien visiter les recoins. Mais faut-il ici souligner que les touristes étrangers manquent de liberté pour les visites ? Nous avons pu observer en chemin des monastères isolés impossibles à visiter sans autorisation, ainsi que croiser des vieux villages rebâtis à la sauce du gouvernement et tous flanqués obligatoirement du drapeau chinois…Triste ! Les tibétains sont visibles et reconnaissables surtout de visage et de moins en moins de tenue. Les jeunes sont habillés à l'occidental ou à la chinoise. Bien que la tradition se perde, il semble toutefois que les origines et la foi bouddhiste sont bien encore ancrées dans leurs cœurs grâce à Padmasambhava : ce qui ne peut être ôté facilement par le régime.     

Nous passerons le détour au camp de base de l'Everest car la pluie ne nous a pas permis de voir la plus haute montagne du monde. On l’a toutefois sentie très proche mais ce n’était pas la bonne saison. Heureusement que le monastère Nyingma de Rongbuk à 5000 m était là pour le réconfort et le côté aventureux. Rien à dire sur le Lac Manarasovar qui était sous des gros nuages orageux. Quant au Potala, visité en tout début de pèlerinage, devenu aussi un grand musée isolé dans une ville de Lhassa bouillonnante de constructions modernes à marche forcée, très prisé et qui doit se visiter en temps limité, seuls les objets bouddhistes intérieurs (statues, trônes et biens des Dalaï-lamas passés) valent le détour des yeux impressionnés à défaut de pouvoir les prendre en photos. De même pour le mythique Jokhang, avec sa fameuse statue Jowo très vivante. Et autour, les rues touristiques de Barkhor, remplies de petits shops et de marchés où l’on trouve de tout, sont sympathiques à parcourir en sécurité…  

Bref, pour conclure, nous dirons que le "rêve" du Kailash mais aussi du voyage au Tibet n'a plus vraiment raison d'être aujourd'hui. Vouloir y aller seulement pour prendre des belles photos coûte cher. Le Tibet mythique n'existe plus depuis des décennies. Quiconque souhaite s'y rendre dans un état d'esprit très bouddhiste risque d'être très déçu. Quiconque souhaite faire la Kora en pensant qu'il s'agit d'une prouesse physique risque d'être ramené sur terre et de rester sur sa faim comme nous (sauf pour ceux et celles qui n'ont jamais fait de vrai trekking). Et quiconque souhaite encore goûter au parfum du vieux Tibet, avec un budget bien moins élevé, devrait plutôt se tourner vers le Ladakh, où la liberté et les traces du bouddhisme sont encore globalement préservées.   

Toutefois, il n'est pas impossible que nous proposions dans le futur un tel pèlerinage privé à coût réduit et plus orienté bouddhiste (nous savons maintenant comment optimiser la durée et le contenu) uniquement à des adeptes Terre Pure sous réserve d'une sérieuse demande et d'un nombre minimum de participants (6). Le Tibet est grand. D’autres régions comme le Kham et l’Amdo peuvent aussi être visées. Ne manquez pas cette occasion si elle se présente avant qu’il ne soit trop tard !               


Minh-Thọ K.Sh - 02 Septembre 2018


Ci-dessous, l’itinéraire globalement prévu en 2018. Il était assujetti aux aléas du temps. Manque dessus Sakya.

Quelques photos sont visibles sur Amitabha Facebook, ainsi que des vidéos via ce lien google drive sur demande explicite : Photos et Vidéos (https://drive.google.com/open?id=19FNYT-WZA0gnuFvUpFqVEZ8iRIthB-Tc)

Circuit Pèlerinage Tibet Mon Kailash 2018 - Amitabha Terre Pure

Pèlerinage Kailash Amitabha - Dieu-Phuong 2018

♦ Y aura-t-il un prochain Pèlerinage au Tibet proposé par Amitabha Terre Pure ?

Difficile d’y répondre pour l’instant mais ce n’est pas impossible (pour les adeptes Terre Pure).

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