Sūtra nommé 'La Bénédiction du Vœu Originel du Maître de Guérison, Tathāgata Radiance Azur'
ou le Sūtra du Bouddha de Médecine
Ainsi j’ai entendu.
Tandis qu’il errait à travers de nombreuses terres pour convertir les êtres, le Bhagavān
arriva à Vaiśālī. Il demeura sous un arbre éclatant, et avec lui se trouvait une
énorme foule d’êtres, comprenant huit mille moines, trente-
Alors Mañjuśrī, fils du roi du Dharma et principal disciple du Bouddha, se leva de son siège. Il dénuda l’une de ses épaules, s’agenouilla de la jambe droite dans la direction du Bhagavān, s’inclina, joignit les paumes de ses mains, et avec révérence dit :
"Unique-
Alors l’Unique-
"Bien ! Excellent ! Mañjuśrī ! Par grande pitié tu m’as demandé de mentionner les noms des bouddhas et les vertus accomplies de leurs vœux originels, afin d’extraire de tous les êtres les entraves du karma qui les lient, pour la bénédiction et la joie de ceux qui vivent dans la période formelle du Bouddhisme. Maintenant, écoute bien et garde à l’esprit ce que je vais te dire."
Mañjuśrī dit : "Très bien, nous sommes heureux que tel soit votre souhait. Nous sommes heureux d’écouter."
Alors le Bouddha dit à Mañjuśrī :
"Dans la direction de l’est, au-
Le premier vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le
Parfait Éveil Inégalé, mon corps puisse briller comme une lumière éclatante, émettant
des rayons vers des mondes infinis et illimités, ornée d’une escorte de trente-
Le second vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, mon corps puisse être comme du cristal impeccable tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, avec une lumière radieuse, dans la majesté de sa vertu, assis sereinement, orné d’une auréole, plus brillant que le soleil et la lune, je révélerai mon grand pouvoir à tous les êtres dans l’obscurité, afin qu’ils puissent agir librement en accord avec leur inclination.'
Le troisième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse accorder par des moyens de sagesse illimitée, à tous les êtres les choses inépuisables dont ils peuvent avoir besoin et qu’ils puissent être libres de tout désir.'
Le quatrième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse mener ceux qui sont allés sur les chemins hétérodoxes vers la demeure tranquille sur le chemin de la bodhi ; et ceux qui voyagent sur le véhicule du Śramaṇa et du Pratyekabouddha à se tenir fermement sur le Grand Véhicule du Bodhisattva.'
Le cinquième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse permettre aux êtres innombrables d’observer toutes les lois morales pour reprendre leurs attitudes afin de mener une vie pure, et d’obéir aux trois commandements cumulatifs. Qu’il puisse y avoir le moindre relâchement, ou la moindre violation, ils deviendront encore purs une fois qu’ils auront entendu mon nom, et alors ils ne tomberont pas dans des mauvaises existences.'
Le sixième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, ces êtres qui sont physiquement inférieurs, avec des sens imparfaits, tels que, le laid, le stupide, l’aveugle, le sourd, le muet, l’infirme estropié, le paralysé, le bossu, le lépreux, le lunatique, ou le malade sous différents aspects, eux tous, quand ils entendront mon nom, regagneront leurs apparences normales et deviendront intelligents. Tous leurs sens seront parfaitement restaurés, et ils ne souffriront plus de maladies.'
Le septième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, ceux qui sont tourmentés par les maladies, qui n’ont personne envers qui rechercher de l’aide, sans un refuge, sans un docteur, sans médicaments, sans parents, sans toit ; ces pauvres et misérables êtres seront tous libérés des maladies et des problèmes, et jouiront tous d’une santé parfaite du corps et de l’esprit, une fois que mon nom atteindra leurs oreilles. Ils auront des familles, des amis et des biens à profusion, et seront conduits vers le suprême Éveil du Bouddha.'
Le huitième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, les femmes qui sont tourmentées par la centaine de souffrances du sexe féminin, qui sont fortement lassées de la vie et qui sont impatientes de faire un sacrifice corporel, elles toutes, quand elles entendront mon nom, soient transformées en hommes au lieu de femmes, lors de la prochaine renaissance, elles obtiendront la forme masculine et atteindront à la fin le suprême Éveil du Bouddha.'
Le neuvième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse laisser tous les êtres échapper aux filets démoniaques de Māra, être libres d’autres cultes non Bouddhistes. S’ils devaient tomber dans la dense forêt des fausses doctrines, je les assisterai et les mènerai vers les Nobles Vérités, et graduellement les induirai à mener une vie de bodhisattva et très vite ils obtiendront le suprême Éveil du Bouddha.'
Le dixième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse permettre que tous ceux qui sont prévenus et condamnés par la loi royale pour être ligotés et fouettés, être enchaînés en prison, être condamnés à la sentence capitale, pour rencontrer de nombreux autres désastres et insultes, être affligés par la tristesse et l’angoisse, être troublés par le corps et l’esprit, échappent, à l’écoute de mon nom, à de mauvais kalpas à travers la majesté impressionnante de ma bénédiction et vertu.'
Le onzième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, je puisse permettre que tous ceux qui sont tourmentés par la faim et la soif et qui, afin d’obtenir de la nourriture et à boire, peuvent se souvenir attentivement de mon nom et le vénérer, alors je leur permettrai de goûter à la saveur du Dharma, et éventuellement les mènerai vers une vie tranquille et paisible.'
Le douzième vœu. 'Je formule le vœu que, après ma renaissance et avoir atteint le Parfait Éveil Inégalé, tous les êtres qui sont pauvres et nus, tourmentés jour et nuit par des moustiques et guêpes, par le froid et le chaud, quand ils entendront mon nom et attentivement se souviendront de lui et le vénéreront, recevront les vêtements merveilleux de tous genres, ainsi que des ornements précieux, des couronnes de fleurs parfumées ; et des genres variés de musique instrumentale résonneront. Quoi qu’ils puissent rêver, ils l’auront en abondance.'
"Mañjuśrī, ce sont les Douze Merveilleux Vœux formulés par le plus Vénérable Bouddha du Monde, le Bouddha de Médecine quand il était un bodhisattva."
"Maintenant Mañjuśrī ! Quand le Bouddha de Médecine en tant que bodhisattva, fit
ses vœux, leurs fortes vertus ont atteint la terre de bouddha ; si je devais parler
kalpa après kalpa au sujet de ces vertus, je ne pourrais toutes les mentionner. Véritablement,
cette terre de bouddha est éternellement pure, on n’y trouve aucune femme, ni aucune
mauvaise influence, et aucun cri de douleur n’y sont entendus. Le sol est de lapis-
Alors le Bouddha continua à parler au disciple Mañjuśrī et dit :
"Mañjuśrī, il y en a qui ne font pas la distinction entre le bien et le mal. Ils
s’adonnent incessamment à l’avidité et à l’avarice. Ils ne savent pas du tout ce
que signifie le don d’aumônes, et ce que sera l’effet d’une telle action. Ils sont
idiots. Ils n’ont aucune foi. Ils accumulent des richesses, et les gardent précieusement.
Quand ils voient un mendiant, ils ne sont pas contents avec cœur. Quand ils doivent
accorder une charité, il en est comme de couper un morceau de chair de leur corps.
Un regret profond et douloureux s’en suit. Il y a d’autres nombreux êtres avides
et avares qui rassemblent de l’argent mais ne l’utilisent pas même pour eux-
"De plus, Mañjuśrī, il y a des êtres qui, bien qu’ayant appris toute chose point
par point du Tathāgata, transgressent les commandements. Il y en a d’autres qui,
bien que ne transgressant pas les commandements, transgressent les règles mineures.
Encore d’autres qui, bien qu’ayant les idées correctes, négligent d’apprendre, et
ainsi ils sont incapables de comprendre la profonde signification des sūtras enseignés
par le Bouddha. D’autres sont studieux mais orgueilleux. Parce que leurs cœurs sont
enténébrés par la fierté, alors ils pensent beaucoup de bien d’eux-
"Il peut arriver qu’ils entendent alors le nom du Bouddha de Médecine, ils peuvent
se détourner de leur malice, ils peuvent suivre le juste enseignement, et ils ne
tombent plus dans des mauvaises destinées. Mais s’il devait y en avoir parmi eux
qui sont incapables de se détourner de la malice, qui ne suivent en rien le juste
enseignement, et qui tombent dans des destinées mauvaises en conséquence, alors,
ils ont encore la chance de devenir des hommes dans leur prochaine renaissance, au
cas où, à travers le pouvoir magique des vœux de ce Tathāgata, ils sont capables
d’entendre son nom chanté juste un moment. S’ils prennent à cœur de suivre la juste
doctrine et brident leur désir-
"De plus, Mañjuśrī, il y a des êtres qui sont avares et envieux. Ils font l’éloge
d’eux-
"De plus, Mañjuśrī, il y a des êtres qui aiment faire ce qui est répugnant pour les
autres, qui aiment se quereller et causer des ennuis à la fois à eux-
"Quand, par chance, ces êtres entendent le nom du Bouddha de Médecine, alors toutes ces mauvaises choses perdront le pouvoir de leur nuire. Ils apprennent à avoir de la compassion entre eux. Ils souhaitent servir, ils souhaitent se rendre heureux. Ils renoncent à la malice et à l’impulsion de créer la souffrance. Chacun se réjouit. Étant contents de la propriété qu’ils détiennent, ils ne lorgnent plus celle des autres. Ils sont serviables entre eux."
"De plus, Mañjuśrī, Il y a quatre groupes dans notre communauté : les moines, les nonnes, les fidèles masculins, et les fidèles féminins. Il y a d’autres pieux hommes et femmes qui croient et observent huit des Dix Commandements. Ils observent tous les points de trois mois à un an. Grâce à cette bonne action plantée, ils espèrent renaître dans le paradis de l’Ouest où le Bouddha Amitāyus demeure. Mais, bien qu’ils entendent la doctrine correcte du Bouddha, ils ne peuvent pas du tout discerner et mettre suffisamment de confiance en elle. Quand ils entendent le nom du Bouddha de Médecine au moment de la mort, alors il y aura huit bodhisattvas qui, avec des pouvoirs magiques, traverseront l’espace intermédiaire pour venir leur montrer leurs chemins, et au milieu des fleurs colorées de ce monde, ils y renaîtront par transformation."
"Parfois ils renaissent aussi dans le Ciel. Bien qu’ils renaissent dans le Ciel, les racines de bien originelles sont toujours là, ils ne tomberont plus dans des destinées inférieures. Quand leur espérance de vie dans le Ciel prendra fin, ils redeviendront des hommes. Ou bien ils peuvent devenir de suprêmes gouverneurs, dirigeant les quatre continents habités de l’Univers, et régner d’une majesté indépendante."
"D’innombrables êtres sont établis dans l’excellent karma résultant de la pratique des Dix Commandements. Certains prennent renaissance en tant que ksatriyas ou en tant que brahmanes, certains en tant que disciples laïques, certains prenant renaissance dans une grande famille. Ils abondent de richesses avec leurs trésors et greniers qui débordent. Leurs apparences sont grandioses. Ils ont suffisamment de proches et de parents, ils sont intelligents, et ils gagnent en sagesse. Ils sont forts et braves et sont les plus puissants. Si c’est une femme qui a entendu le nom du Bouddha de Médecine, et si elle le vénère avec cœur sincère, elle ne sera plus jamais une femme dans la prochaine renaissance."
"Alors, Mañjuśrī, quand le Maître de Guérison, le Tathāgata Radiance Azur, atteignit
le Parfait Éveil, pour devenir le Bouddha de Médecine, il vit par la vertu de ses
vœux, que les êtres souffraient de toutes les sortes de maladies, telles que la tuberculose,
la fièvre bilieuse, ou qu’ils étaient affectés par un sort ou un poison, ou que certains
étaient par nature dotés d’une courte vie, ou que certains étaient morts de mort
violente. Il souhaite exaucer tous leurs désirs en mettant fin à toutes ces maladies
et misères. Par conséquent, le Plus Honoré-
NAMO BHAGAVATE BHAISAJAYA-
[Sanskrit : namo bhagavate bhaiṣajya-
Quand, dans sa radiance, Il eut prononcé cette formule mystique, la terre fut secouée et émit une grande lumière. Tous les êtres furent délivrés de leurs maladies et misères, ils étaient maintenant heureux parce que leurs corps et esprits étaient en paix.
"Mañjuśrī, si tu vois un homme pieux ou une femme qui souffre d’une maladie, tu feras
d’un cœur sincère pour ces gens malades ce qui suit : laisses-
"Encore plus, Mañjuśrī, il peut y avoir un homme pieux ou une femme pieuse qui entend le nom du Bouddha de Médecine et le répète et l’adopte, il mastique le Dantakastha (un bâton pour laver les dents) le matin, se lave et rince sa bouche, jusqu’à être bien propre. Il prie alors avec des encens et des fleurs, il brûle l’encens et frotte son corps avec du parfum, chante le sūtra et présente des offrandes devant l’image du Bouddha. Il copie le sūtra ou le fait copier, l’apprend par cœur, se le fait expliquer. Il fait des offrandes à son enseignant bouddhiste et donne des aumônes généreusement et ne le laisse pas dans le besoin de quoi que ce soit. Alors tous les bouddhas le protégeront et le garderont en mémoire. Ses prières seront accordées. Il atteindra finalement le Parfait Éveil."
Alors le disciple Mañjuśrī salua le Bouddha et dit :
"Honoré-
Honoré-
Alors le Bouddha dit à Mañjuśrī :
"Qu’il en soit ainsi, Qu’il en soit ainsi ! Il en est exactement comme tu le dis,
Mañjuśrī, si un homme dévoué ou une femme dévouée qui souhaite faire une offrande
à cet Honoré-
"On devrait être plein de compassion, joyeux de faire l’aumône, et compatissant avec
tout le monde. Ainsi purifié, il devrait aller faire le tour de l’image du Bouddha
par la droite, et chanter les hymnes avec une musique de tambour. De plus, il doit
se souvenir de la bénédiction des Vœux du Tathāgata, lire à voix haute le sūtra,
méditer sur sa signification, le réciter, et l’expliquer. Ce qu’il souhaite à volonté
sera entièrement exaucé. S’il souhaite la richesse, il deviendra riche. S’il souhaite
devenir un officiel, il deviendra un officiel. S’il souhaite avoir un fils ou une
fille, il aura un fils ou une fille. Quand il a un mauvais rêve, voit des mauvais
présages, voit d’étranges oiseaux volant en groupe, ou à sa chambre remplie d’étranges
apparitions, si cet homme, prie toutes les pratiques sacrées et fait des offrandes,
alors, l’Unique-
"De plus, Mañjuśrī, au cas où il y a un homme pieux ou une femme pieuse qui ne s’occupe pas d’autres dieux au cours de sa vie entière et dont la seule pensée est de devenir un(e) disciple bouddhiste, et qui observe soit cinq ou dix des commandements, ou les quatre cents commandements du bodhisattva, les deux cent cinquante du moine, ou les cinq cent de la nonne, et qui craint qu’il ou elle peut rechuter dans le péché et tomber dans des mauvaises destinées ; si il ou si elle peut seulement réciter le nom du Bouddha, le vénérer et lui faire des offrandes, il et elle ne souffrira certainement pas des trois chemins de transmigration – les enfers, les fantômes affamés et les animaux.
"Une femme peut souffrir d’une grande douleur pendant l’accouchement. Si elle peut
d’un cœur sincère vénérer le Bouddha de Médecine et invoquer le nom du Tathāgata,
le vénérer et lui faire des offrandes, toute peine sera dissipée, le nouveau-
Alors le Bouddha dit à Ānanda : "Si je fais l’éloge des vertus du Bouddha de Médecine
et te laisse savoir que les actions du Bouddha ont une signification occulte qui
est difficile à comprendre. Peux-
Ānanda dit :
"Vertueux Unique-
Alors le Bouddha dit à Ānanda :
"Quand tous ces êtres entendent le nom de l’Unique-
Il y avait, à cette époque, un grand bodhisattva dans la communauté. Son nom était Chercheur de Salut. Il se leva de son siège, dénuda son épaule droite, toucha la terre du genou droit, s’inclina avec les paumes des mains jointes, et dit au Bouddha :
"Vertueux Unique-
"Il se souvient de ceci à travers les épreuves de sa vie ; il ne commet plus du tout de mauvaises actions. Par conséquent, les hommes ou les femmes qui sont fermes dans leur foi chérissent le nom du Maître de Guérison, Tathāgata Radiance Azur, le vénèrent et lui font des offrandes selon leurs moyens."
À ce moment, Ānanda demanda au bodhisattva Chercheur de Salut : "Homme pieux, comment
devrons-
Le bodhisattva Chercheur de Salut dit :
"Être vertueux, pour les gens malades que l’on souhaite libérer de leurs souffrances,
il est nécessaire de maintenir les huit commandements pendant sept jours et nuits,
et faire des offrandes de nourriture et boisson et autres choses, en accord avec
notre capacité, à l'assemblée des moines ; accomplir la vénération en accord avec
le rituel, six fois jour et nuit et faire des offrandes au Bouddha de Médecine ;
réciter ce sūtra quarante-
"De plus, Ānanda, dans le cas d’un Kṣatriya ou d’un Abhisecana ou d’un Roi à une
époque où la calamité s’élève, telle qu'une épidémie parmi la population, l’invasion
par des pays étrangers, la révolution dans notre propre pays, un déplacement inquiétant
dans une constellation, d’une éclipse ou du soleil ou de la lune, le vent et la pluie
hors saison ou la sècheresse sans pluie, ce Kṣatriya ou Roi Abhisecana doit alors
avoir de la pitié pour tous les êtres, libérer tous les captifs, accomplir les cérémonies
d’offrande mentionnées ci-
Alors, Ānanda demanda au bodhisattva Chercheur de Salut :
"Homme pieux, comment une vie qui est venue à sa fin peut-
Le bodhisattva Chercheur de Salut dit :
"Être vertueux, as-
Ānanda demanda : "Quels sont les neuf genres de morts violentes ?"
Le bodhisattva Chercheur de Salut répondit : "Les neuf morts violentes sont :
(1) Il y a des êtres qui tombent malades. Bien que la maladie ne soit pas sérieuse, il n’y a ni médicament ni docteur pour le traitement. Au cas où ils prennent le mauvais médicament, ils peuvent rencontrer une mort violente, qui peut très bien être évitée. Certains croient en des Māras et des hérétiques, ou des maîtres aux pouvoirs magiques et ensorcelants. D’une prédiction frivole de bonne ou mauvaise chance, la peur et l'anxiété s’élèvent. Ces gens dont le propre cœur ne peut discerner clairement, font appel à des diseurs de bonne fortune pour savoir si des malheurs les attendent. Certains tuent des êtres vivants en sacrifice afin d’apaiser les esprits. Certains font appel à des mauvais esprits et demandent protection, ils souhaitent prolonger leurs vies, mais tous sans aucun résultat. Ils sont ignorants du droit chemin. Ils croient en des vues hétérodoxes, sans reconnaître la doctrine du karma moral. Ceci mène à une fin de vie violente. Ils entrent dans l’Enfer et ne peuvent jamais en sortir. Ceci est la première mort violente.
(2) Certains sont violemment exécutés par ordre de la loi.
(3) Certains chassent par plaisir, mènent une vie sans restriction avec des femmes et du vin, et se dissipent sans pause et limite. Alors les démons viennent et violemment enlèvent leurs vigueurs spirituelles.
(4) Certains meurent violemment en étant brûlés par le feu.
(5) Certains meurent violemment en se noyant.
(6) Certains meurent violemment en étant dévorés par des bêtes sauvages.
(7) Certains meurent violemment en tombant dans un ravin escarpé.
(8) Certains meurent violemment en étant détruits par le poison, par une image formule Vetala, par une formule Dhāraṇī prononcée, ou par une influence démoniaque pour ressusciter un corps et le faire tuer une autre personne.
(9) Certains souffrent de faim et de soif, n’ont rien du tout à manger ou à boire et ainsi meurent d’une mort imprévue.
"Voici ce que le Tathāgata a cité brièvement comme étant les neuf genres de morts violentes. D’ailleurs, il y a d’innombrables autres genres qui ne peuvent tous être cités ici."
"De plus, Ānanda, le juge Yama garde une liste complète, avec les actions enregistrées de chaque habitant sur terre, si n’importe lesquels des êtres ne sont pas filiaux et commettent les cinq péchés mortels, injurient les Trois Joyaux, enfreignent les lois du pays, et violent les lois morales naturelles, alors le juge Yama examine si les péchés étaient graves ou légers, et les punit en accord avec ces derniers."
"Par conséquent, je demande maintenant à tous les êtres d’allumer des lampes et de suspendre des bannières, de libérer des animaux, et d’accomplir de bonnes actions, pour que la misère et le grief puissent être surmontés et les vicissitudes de la vie évitées."
À ce moment, il y avait douze Généraux Yakṣas dans l’assemblée, à savoir :
Général Kumbhira,
Général Vajra,
Général Mihira,
Général Andira,
Général Majira,
Général Shandira,
Général Indra,
Général Pajra,
Général Makura,
Général Sindura,
Général Catura,
Général Vikarala.
Ces douze Généraux Yakṣas, chacun ayant sept mille Yakṣas dans leur suite, élevèrent leurs voix simultanément et saluèrent le Bouddha en disant :
"De plus Vénérable-
À ce moment, le Plus Vénérable-
"Excellent ! Excellent ! Grands Généraux Yakṣas ! Si vous voulez retourner la faveur au Maître de Guérison, Tathāgata Radiance Azur, vous devez toujours être au service de tous les êtres et les rendre heureux."
Alors Ānanda salua le Bouddha et dit :
"Plus Vénérable-
Alors le Bouddha dit à Ānanda :
"Cette révélation est appelée : 'La Bénédiction du Vœu Originel du Maître de Guérison, Tathāgata Radiance Azur'. Elle est aussi appelée : 'La formule effrayée' qui dit comment les Douze Généraux Spirituels Yakṣas firent le vœu d’être utiles à tous les êtres. Un troisième nom est 'L’extraction de Toutes les Perturbations Karmiques'. Tel est ce que tu garderas à l’esprit."
Quand le Bhagavān eut prêché ces mots, tous les Grands Bodhisattvas et les Grands Śramaṇas, les rois et les grands ministres, les Brahmanes, les Upāsakas, les dieux, les dragons, les yakṣas, Gandharvas, Asuras, Garuḍas, Kimnaras, Mahoragas, êtres humains et non humains, tous les autres dans l’assemblée entendirent les paroles du Bouddha. Eux tous se réjouirent grandement, acceptèrent la révélation et promirent de la garder avec foi.
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Traduction du sanskrit en chinois par Maître Hsuan Tsang. Aucune reprise ou reproduction n'est autorisée sans approbation préalable.
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