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Les Sept Comportements Malsains


Dans la période actuel du déclin du Dharma, les êtres saints sont de moins en moins « présents » et quittent ce royaume de bouddha à mesure que les sept comportements malsains chez les êtres sensibles dont l’humain se manifestent et se développent. Quels sont ces sept comportements malsains que souligne le Bouddha Śākyamuni ?

Voici : (1) rester parmi les non-bouddhistes, (2) avoir de mauvaises fréquentations, (3) s'engager dans de mauvaises pratiques, (4) se faire du mal, (5) entrer dans le fourré des opinions, (6) détruire les racines de vertu, et (7) manquer d'accomplissement et de réalisation.

Quiconque est affecté par ces sept comportements accède difficilement aux enseignements les plus profonds et donc rencontre difficilement un ami spirituel. Voyons brièvement !


(1) rester parmi les non-bouddhistes :


L’adepte de la Voie devrait prendre exemple exclusivement sur le Bouddha et ses fils, et dans la mesure du possible, éviter toute fréquentation étroite avec des non-adeptes afin de ne pas finir par être « souillé » par leurs agissements puérils. Le parfum de la vertu se répand sur qui sait s’appuyer sur le détenteur de la vertu. Rester parmi la puanteur rend tôt ou tard puant ! Sont inclus parmi les non-bouddhistes, ceux qui soutiennent et véhiculent des graves vues erronées sur l’existence éternelle d’un supposé dieu ou encore le néant.


(2) avoir de mauvaises fréquentations :


Il y a la bonne fréquentation et la mauvaise. La bonne fréquentation est celle qui favorise le développement de la vertu et des qualités de l’éveil. La mauvaise fréquentation est celle qui entrave et maintient dans le saṃsāra, empêche de développer la grande sagesse inégalée du Bouddha et procure une souffrance interminable de vies en vies sans pouvoir favoriser l’émancipation rapidement. Exemple : fréquenter des buveurs d’alcool et les copier, c’est s’affliger de maux dans le présent comme le futur. Fréquenter un adepte authentique de la Voie ou même « fréquenter le précieux Dharma » par l’étude, c’est s’assurer de voguer vers la libération de toute misère. Vaut mieux rester seul(e) plutôt que de courir vers des relations futiles.


(3) s'engager dans de mauvaises pratiques :


Parmi les nombreuses doctrines spirituelles et pratiques associées, toutes à l’exception de celle du Bouddha, sont imparfaites et tachées de concepts faux et nuisibles qui entravent toute quête de l’éveil suprême. On trouve toutes sortes de pratiques loufoques, inutiles, ridicules, stupides, …, lesquelles devraient être évitées tout comme on éviterait la sirène tueuse au chant charmant mais enivrant. Par exemple, les pratiques de l’ascétisme extrême (aller nu, ne manger qu’un grain de riz par jour, imiter les animaux, etc.) que l’on trouve encore en Inde peuvent paraître amusantes et attrayantes mais ne mènent à rien d’autre qu’au maintien dans le cycle des naissances et des morts. Est-il besoin de souligner comment la plupart des pratiques des êtres mondains sont vaines ? Les activités pseudo spirituelles prolifèrent avec à leur tête des faux gurus.


(4) se faire du mal (entre soi) :


On peut se faire du mal de différentes manières, consciemment ou non, et à des degrés divers. La méchanceté et la malveillance, elles, produisent de grandes souffrances pour soi et autrui. À l’inverse, l’amour-bienveillant et l’altruisme et la compassion et l’équanimité et la joie vraie apportent le bonheur temporaire et durable. Quand les êtres se font du mal, souvent pour des raisons fondées sur le chérissement de soi, ils ne sont en rien des bons réceptacles du précieux Dharma. Il y a ceux qui sont préoccupés par se faire du mal et faire le mal, et il y a ceux qui sont préoccupés par rendre le mal et se défendre du mal. Il s’agit d’un cercle de feu qui brûle sûrement les protagonistes de tout bord.


(5) entrer dans le fourré des opinions :


La sagesse omnisciente du Bouddha s’acquière à partir d’opinions vraies, basées sur le réel, relatif comme ultime. Cultiver des opinions mondaines, tachées d’erreur, sources de conflit, ne fait qu’entraver le cheminement vers cette même sagesse. On s’y perd très vite, se fatigue à vouloir avoir raison, entretient les perturbations mentales et les émotions conflictuelles, sans jamais pouvoir trouver la vraie paix. Les opinions sont comme un labyrinthe sans issue, une jungle sans lumière, qui ne prennent jamais fin quand on s’y complaît. C’est l’expression de la croyance à un « je » illusoire dont il faudrait en réalité se débarrasser grâce à la torche du Dharma.        


6) détruire les racines de vertu :


Tout comme l’être ordinaire ne distingue pas clairement ce qui apporte le bonheur et provoque la souffrance, confond le bonheur avec la souffrance et inversement, il ne sait pas non plus ce qu’est la vertu et la non-vertu, et comment cultiver la vertu de manière authentique. Bien que tous les êtres aient une certaine notion de ce qui est le bien et ce qu’est la vertu, et qu’ils possèdent des germes de la vertu en eux, ils ne savent pas les reconnaître et comment les faire pousser. Ils détruisent les racines de vertu, si difficilement acquises à travers de nombreuses vies, car ils ne rencontrent pas les bonne causes et conditions pour les entretenir et faire pousser. Ils ignorent la voie des dix vertus, et subissent le déclin de leur bon karma temporaire de l’existence humaine, laquelle est vite gâchée et rare à trouver. Pour qui est conscient de ces racines de vertu, lesquelles peuvent permettre de rencontrer le Dharma et le cultiver, l’effort consiste à ne pas les laisser dépérir et à les arroser constamment en s’appuyant sur les Trois Joyaux (dont l’ami spirituel).      


(7) manquer d'accomplissement et de réalisation :


La pratique du Dharma est de plus en plus difficile dans cette période de déclin. Les capacités sont faibles et rares sont ceux qui parviennent à un certain accomplissement ou une certaine réalisation sur la Voie. Bien que nombreux sont ceux qui souhaitent pratique la méditation bouddhiste, rares sont ceux capables ne serait-ce que d’atteindre le premier niveau des quatre niveaux qui mènent à celui de l'arhat, à savoir de l’entré-dans-le-courant (de la libération) ou l’un des quatre niveaux d'absorption. Nul besoin d’en dire plus quand il s’agit du premier niveau de bodhisattva, la terre nommée « Joie Suprême » ! Comment alors pourrait-on alors être capable de saisir et réaliser des enseignements profonds du sens ultime ? Le manque de base solide empêche l’accès à ces enseignements avancés. Les bons réceptacles étant rares, les êtres saints n’ont pas d’autres choix que de quitter ce royaume de bouddha pour un autre. La compassion du bouddha étant illimitée, ces précieux enseignements restent encore présents mais « invisibles » pour qui manquent de racines solides de vertu. Quant aux êtres ordinaires qui ignorent la Voie, bien qu’ils puissent avoir des possessions matérielles et quelques qualités intérieures, ils sont les plus pauvres en termes d’accomplissement ou de réalisation. Leurs objectifs atteints dans la vie (avoir une maison, des enfants, de l’argent, etc.) sont dérisoires comparés celui acquis par un renonçant ou même celui qui prend les huit préceptes ne serait-ce qu’un jour.


       

Très bonne réflexion !

  

  

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