Une sélection de paraboles sur Amitabha, une forme d’enseignement dont usait le Bouddha. [Cliquez sur le titre pour y accéder]
▪ Terre Pure : Le chemin blanc vers Sukhāvatī
▪ La récitation du nom du Bouddha
▪ Entraînement
▪ Foi, Voeux et Pratique
▪ "Chemin Facile"
▪ La Mort et le Bûcheron
▪ La Terre Pure du Bouddha Amitabha ou le ciel de Tuṣita ?
▪ Mahāsthāma Bodhisattva
▪ La mort de Hônen, fondateur de la Terre Pure Japonaise
▪ L'impermanence (le Sage officiel)
▪ Tout est frivolité (Amitabha et Sukhāvatī)
▪ Terre Pure (secrets de renaissance en Sukhāvatī)
▪ Le mandala de Chiko
Supposons qu’il y ait un ver, né à l’intérieur de la tige d’un bambou. Pour y échapper, il peut prendre le chemin difficile et ramper verticalement jusqu’au sommet de la tige. Autrement, il peut aussi creuser un trou proche de l’endroit où il se trouve et s’échapper horizontalement dans le grand monde. La fuite horizontale, pour les êtres sensibles, est de rechercher la renaissance dans la Terre Pure du Bouddha Amitabha.
▪ Terre Pure : Le chemin blanc vers Sukhāvatī
"Un homme au cours d’un long voyage vers l’Ouest remarque subitement, en plein milieu d’une terre perdue, que son seul chemin pour avancer est de passer à travers un étroit passage blanc entre une rivière de feu au Sud et une rivière d’eau déferlante au Nord. Poursuivi par des bandits meurtriers, il se précipite vers le chemin blanc, mais recule quand il voit l’eau déferlante et les flammes gronder. Comprenant que quel que soit le chemin qu’il prendra, la mort s’en suivra sans doute ; il décide d’essayer de traverser. À cet instant, il entend une voix de derrière (à l’Est) et devant lui (à l’Ouest) l’encourager et, malgré les cris des bandits lui disant que le chemin est trop périlleux, il marche sur le chemin et atteint l’autre rive en sécurité."
Le Patriarche Shan Tao explique la parabole ainsi : "Le côté Est représente notre monde… L’Ouest est un symbole de la Terre Pure. Les bandits…. sont une analogie des six organes des sens, les six consciences, les six souillures, les cinq skandhas, et les quatre éléments. La terre perdue est celle des mauvais compagnons et des rencontres avec des personnes non sages et non vraiment bonnes. Les deux rivières de feu et d’eau déferlante représentent l’attachement, qui est comme l’eau, et l’aversion, qui est comme le feu. Le chemin blanc… représente l’aspiration pour une renaissance dans la Terre Pure qui émerge au sein des passions de l’attachement et de l’aversion… L’homme qui agit en marchant sur le chemin qui mène à l’Ouest est comparable à celui qui dirige toutes ses actions et pratiques dans la direction de la Terre Pure de l’Ouest. L’écoute des voix provenant de la partie Est encourageant et exhortant l’homme à poursuivre son chemin vers l’Ouest, est comme le Bouddha Śākyamuni, qui a déjà disparu de la vue des humains mais dont les enseignements peuvent encore être étudiés, et sont pour cela comme des voix…
La voix qui appelle de l’Ouest est une analogie avec les vœux du Bouddha Amitabha. Et enfin, atteindre la rive Ouest est bien sûr synonyme de renaissance en Sukhāvatī."
Patriache chinois Shan Tao
▪ La récitation du nom du Bouddha
Dans le Traité de l’éveil de la foi, après avoir résumé l’essentiel des points de la doctrine du Mahāyāna et avoir expliqué le chemin de l’accumulation, le Patriarche Aśvaghoṣa rajouta :
"De plus, supposons qu’il y ait un homme qui entend ces enseignements pour la première fois et souhaite développer la foi juste, mais manque de courage et d’endurance. Parce qu’il vit dans le monde de l’endurance, il craint qu’il ne puisse jamais rencontrer les Bouddhas et les honorer personnellement, et de cette foi difficile à perfectionner, il risque de s’effondrer.
Il devrait savoir que les Tathāgatas ont un excellent expédient par lequel ils peuvent
protéger sa foi : celui-
Il en est comme le Sūtra le dit : ‘Si un homme médite entièrement sur le Bouddha Amitabha qui se trouve dans la Terre Pure de l’Ouest et souhaite y renaître, dédiant tous les mérites qu’il a accumulé pour atteindre ce but, alors il y renaîtra sans doute.’ Parce qu’il verra le Bouddha à chaque instant, il ne régressera plus jamais…. Si l’aspirant suit cette voie, il pourra renaître en terre pure d’Amitabha à la fin parce qu’il s’établit dans le juste Samādhi."
Extrait : Aśvaghoṣa, l’éveil de la foi, Y.Hakeda.
Note : la récitation diligente du nom du Bouddha est un merveilleux moyen d'atteindre doucement le juste samādhi
▪ Entraînement
Quand le Bouddha Śākyamuni était en vie, au cours de ses nombreux voyages, un groupe
de fidèles cherchait à rejoindre son ordre. Il assigna deux des plus prometteurs
à Mahākāśyapa, l’un des plus grands en sagesse parmi les Arhats. Mahākāśyapa par
conséquent, enseigna au premier disciple la méditation sur le décompte du souffle
(pour contrer la dispersion de l’esprit) et au second disciple la méditation sur
le corps (pour éteindre le désir).Un long temps s’écoula, cependant malgré les efforts,
ni l’un ni l’autre n’obtint une quelconque réalisation. Le Bouddha, ayant pris connaissance
de cela, vint à leur rencontre et demanda au premier : "Quand vous étiez à la maison,
avant d’avoir coupé vos cheveux, que faisait votre famille pour vivre ?" "Seigneur
Bouddha, mon père et mon grand-
Cette histoire illustre le rôle crucial d’un bon guide spirituel et que même Mahākāśyapa,
l’un des plus sages, pouvait se tromper. Puisque le Bouddha Amitabha et les plus
grands Bodhisattvas eux-
▪ Foi, Vœux et Pratique
"Au cours de la dernière dynastie au Vietnam, il y avait un certain moine au temple de la lumière qui diligemment pratiquait la récitation du nom du Bouddha, mais n’avait pas formulé le vœu cher d’accomplir la renaissance en Terre Pure. Après sa mort, comme l’histoire le dit, il reprit naissance en tant que prince dans la dynastie chinoise Ch’ing. À sa naissance, il avait quelques taches rouges sur ses épaules indiquant sa vie précédente. Un Ermite convoqué au palais prophétisa que ces tâches disparaîtraient seulement si elles sont lavées avec de l’eau provenant du puits du temple. Des années plus tard, en nettoyant les tâches rouges avec de l’eau du puits, le prince fut inspiré pour composer un poème dont la ligne suivante :
‘J’étais à l’origine un disciple du Bouddha Amitabha de l’Ouest, pourquoi ai-
Bien que le prince fût avisé de sa vie précédente en tant que novice pratiquant la récitation du nom du Bouddha au temple de la lumière, dans sa position royale, jouissant de plaisirs et de bénédictions sans nombre, il ne pouvait, à la fin, poursuivre sa pratique. Telles sont les conséquences possibles de la récitation du nom d’Amitabha en manquant de Foi et de Vœux !"
Maître Tam
▪ "Chemin Facile"
"Les anciens avaient pour habitude de dire, par comparaison : Pratiquer d’autres méthodes est aussi difficile et laborieux que pour une fourmi de gravir une haute montagne ; réciter le nom du Bouddha en cherchant la renaissance en la Terre Pure est aussi rapide et facile que la navigation d’un bateau descendant un cour d’eau dans la direction du vent.
De plus, une fois renaît, vivant dans un environnement auspicieux et propice, toujours ne compagnie u Bouddha Amitabha et des Bodhisattvas, le pratiquant accomplira rapidement son dessein dans n’importe quelle méthode choisie. Il est comparable à un rondin dévalant la haute montagne, qui avance sans jamais s’arrêter, même un seul instant."
Maître Tam
"Une femme qui pratique la récitation du nom du Bouddha Amitabha, est très endurante et récite ‘Namo Amitabha Bouddha’ trois fois par jour. Bien qu’elle pratique cela depuis plus de 10 ans, elle est encore malicieuse, criant sur les gens tout le temps. Elle commence sa pratique en allumant un bâton d’encens et en faisant sonner la cloche.
Un ami voulait lui enseigner une leçon, et juste au moment où elle commençait sa récitation, il vint à sa porte et appela ainsi : "Miss Nuyen, Miss Nuyen !"
Comme c’était le temps de sa pratique, elle était ennuyée, mais se dit à elle-
Mais l’homme continuait aussi à crier son nom, et elle devint de plus en plus oppressée.
Elle lutta contre cela et se demanda si elle devait arrêter sa récitation pour donner un peu de son temps à l’homme, mais elle continua à réciter : "Namo Amitabha Bouddha, Namo Amitabha Bouddha…"
L’homme dehors entendait cela et continua aussi : "Miss Nuyen, Miss Nuyen…"
Alors elle n’en pouvait plus, bondit, cogna la porte et sortit pour crier : "Pourquoi
devez-
Le gentleman lui sourit et prononça ces mots : "J’ai juste appelé votre nom pendant 10 minutes et vous êtes si en colère. Vous avez prononcé le nom du Bouddha pendant plus de 10 ans maintenant, imaginez simplement à quel point il peut être en colère maintenant !"
Thich Nhat Hanh
▪ La Mort et le Bûcheron
Il était une fois, un vieux bûcheron se traînait pour rejoindre la place du marché,
son dos complètement plié sous le poids lourd d’un sac de bois fins. Il avait suivi
ce chemin tortueux plusieurs fois pendant des années mais cette fois-
Le vieux bûcheron, se ravisa, marmonna quelque chose et au bout du compte dit doucement,
"S’il vous plaît, aidez-
Le bûcheron avait exprimé le désir de mourir. Cependant, quand le Dieu de la Mort apparut réellement, il se rétracta tout de suite. À la place, il demanda à ce que son fardeau soit replacé sur ses épaules. De la même façon, agissent les fidèles… Quand Amitabha Bouddha apparaît, ils ne peuvent couper leurs attachements et laissent tomber. Un vœu pour renaître dans la Terre Pure doit être ferme et inébranlable. Un tel vœu nécessite l’Esprit d’ Éveil qui recherche la délivrance de la Naissance et de la Mort.
Le Sūtra des questions du Roi Milinda contient cette parabole : "Un grain minuscule de sable, laissé tomber dans l’eau, coulera immédiatement. D’un autre côté, un bloc de pierre, quoique lourd et très grand, peut être facilement déplacé d’un endroit à un autre par un bateau.
La même chose est vraie pour le pratiquant de la Terre Pure. Quelle que soit la légèreté de son karma, s’il ne fait pas confiance en les vœux du Bouddha Amitabha, il doit tourner encore dans le cycle de la Naissance et de la Mort. Avec l’aide du Bouddha Amitabha, son karma, quelle que soit sa lourdeur, ne l’empêchera pas de renaître en la Terre Pure."
▪ La Terre Pure du Bouddha Amitabha ou le ciel de Tuṣita ?
Environ neuf cent ans après le Nirvāṇa du Bouddha Śākyamuni, il y avait trois patriarches Indiens qui pratiquaient ensemble : Asaṅga, Vasubandhu et Simhabhadra.
Ils étaient tous trois déterminés à renaître au paradis Tuṣita, et à être en présence de Maitreya. Ils se promirent que celui qui mourrait en premier et rencontrerait Maitreya, reviendrait aussitôt en informer les autres. Simhabhadra mourut d’abord, mais ne réapparut point. Vasubandhu expira, mais ne revint qu’au bout de trois ans. Asaṅga s’enquit alors de la raison. Vasubandhu lui répondit qu’il était arrivé au paradis Tuṣita, avait écouté le Bodhisattva Maitreya prêcher un sermon, avait fait des circumambulations puis était revenu immédiatement ; mais les journées sont longues à Tuṣita, et cela représentait déjà trois ans sur Terre. Asaṅga demanda alors "Où se trouve Simhabhadra maintenant ?’’ Vasubandhu répondit qu’ayant reçu tant de divins plaisirs, il se complaisait dans les cinq désirs et ... N’avait jusqu’ici pas encore réussi à voir Maitreya !"
Un patriarche tel que Simhabhadra a eu beaucoup de mal à renaître en Tuṣita. Que dire pour un être ordinaire ? En réalité, il y a très peur d’espoir pour y arriver. La Terre Pure d’Amitabha est bien plus aisée à atteindre.
▪ La mort de Hônen, fondateur de la Terre Pure Japonaise
"À l’heure du serpent (10 h du matin), le jour de sa mort, ses disciples lui apportèrent
une image d’Amida, haute de trois pieds, et tandis qu’ils posèrent l’image sur la
côté droit du lit, ils lui demandèrent s’il pouvait la voir. Avec son doigt pointée
vers le ciel, il dit : 'Il y a un autre Bouddha ici à côté de celui-
( Honen, the Buddhist Saint : His life and Teaching )
Note : C’est une ancienne pratique du Nord de l’Inde (et plus tard en Chine et au Japon) d’exhorter une personne mourante à faire face à vers l’Ouest, de tenir une ficelle attachée à un doigt d’une statue du Bouddha Amitabha. Cette pratique, qui provient d’un samadhi (‘’lumière’’) dans l’Avatamsaka Sūtra, a pour but de rappeler au mourant son vœu de renaître en Terre Pure.
"Pour exhorter les mourants à se souvenir du Bouddha, / Et leur montrer des représentations à visualiser,/ les encourageant à prendre refuge en le Bouddha,/ Est la façon dont cette lumière peut être faite".
(T. Cleary, Flower Ornament Sutra/Avatamsaka Sutra, v.I p.350)
▪ L'impermanence (le Sage officiel)
"Un maître bien connu, une fois, a conseillé à un ami laïc de réciter le nom du Bouddha.
Ce dernier répondit, ‘Il y a trois choses que je n’ai pas encore accompli : un, le
cercueil de mon père n’est pas encore enterré ; deux, mon fils n’a pas encore une
famille ; trois, ma plus jeune fille n’est pas encore mariée. Laissez moi m’occuper
de ces trois choses et alors je suivrai votre conseil.’ Quelques mois plus tard,
le laïc fut frappé par une grave maladie et soudainement mourut. Après les obsèques,
le moine offrit une stance à la place des condoléances : ‘Mon ami, le sage officiel,
/ Quand je lui ai conseillé de réciter le nom du Bouddha, il énuméra trois choses,
/ les trois choses n’ont pas été accomplies, / Encore une fois l’impermanence l’a
encore chopé. / Seigneur de l’enfer, comment pouvez-
Maître Tam
▪ Tout est frivolité (Amitabha et Sukhāvatī)
Dans un passé lointain, dans un pays particulier au pied de l’ Himalaya, demeurait
une espèce très rare de singes. Leur sang, d’un rouge translucide profond, était
hautement prisé comme teinture, parce qu’il ne s’effaçait jamais. Les singes étaient
alors recherchés par des marchands de tissus, tout comme par les rois et les princes.
Les singes eux-
Un jour, un groupe de chasseurs, ayant découvert leurs lieux, dressèrent plusieurs énormes tonnelets de vin sur une colline et laissèrent le vin emporter son parfum au loin. Ils éparpillèrent aussi des centaines de galoches en bois brillamment colorées à côté des barillets avant de se cacher dans les buissons environnants.
Suffisamment confiants, les singes, attirés par l’arôme du vin, approchèrent du flanc
de la colline. Furtivement, regardant au-
Alors ils commencèrent à courir vers la forêt, pour trouver une sécurité sur les
hauteurs des arbres feuillus et dans le dense sous-
Ils plongèrent alors furtivement la moitié d’un doigt dans les barils et goûtèrent
le vin. Tout de suite après, ils plongèrent un doigt entier et … une main entière.
Pauvres singes, plus tôt, ils ne pouvaient résister à la simple odeur du vin, comment
pourraient-
Observant tout cela des buissons, les chasseurs attendirent patiemment l’effet du vin.
Ils bondirent ensuite de leur cachette et entourèrent le groupe entier. Il n’y avait aucun moyen de s’échapper pour les pauvres singes, qui n’étaient pas seulement ivres mais aussi alourdis par de lourdes galoches en bois !
Nous les humains ne sommes pas différents des singes. Nous, aussi, nous savons les dangers des cinq désirs. Cependant, tandis que nous pouvons y résister pendant un certain moment – à certains moments – peu d’entre nous ne peuvent le faire à tout moment. Ceci est la raison pour rechercher une renaissance dans la Terre Pure, un environnement idéal, libre de tentation, libre de souffrance.
"Dans un passé infini lointain, le Bhikṣu Dharmākara [Le futur Bouddha Amitabha] contempla la misère des êtres sensibles, et ému par compassion, fit le vœu d’établir une terre pure et parfaite où tous pourraient être libérés…
▪ Terre Pure (secrets de renaissance en Sukhāvatī)
"Une laïque approcha une fois un maître bien connu et demanda : ‘J’ai récité le nom
du Bouddha pendant un certain temps maintenant, mais je n’ai vu aucun signe de progrès.
Pouvez-
La laïque dans notre histoire accomplit la libération parce que elle fut éveillée à deux principes :
Persévérance et Concentration en un point. Ainsi, pour une réussite, le pratiquant de la Terre Pure devrait considérer, des biens personnels et patrimoine jusqu’à la famille et aux amis, comme étant illusoires et semblables à un rêve, amenés à se réunir temporairement et à ensuite se désagréger. Si nous nous soucions des amis et de la famille, nous devrions assurer notre propre renaissance et libération pour ensuite venir les sauver. Ceci est la vraie affection !
"Par conséquent, pour réciter le nom du Bouddha efficacement, nous ne devrions pas seulement ignorer cents distractions, nous devrions écarter toutes distractions, qu’elles soient un millier ou des dizaines de milliers !"
Maître Tam
"Cette méthode de récitation du Bouddha fut spécialement conçue pour certains pratiquants qui, aussitôt qu’ils ferment leurs yeux pour réciter, soudainement voient des formes et marques dégoûtantes ( visages laids grimaçantes, par exemple ), ou des formes sombres et des couleurs tourbillonnantes autour. Avec cette technique, le pratiquant, en récitant le nom du Bouddha, se visualise assis au centre d’une immense, brillante zone de lumière. Au sein de cette zone de lumière, quand son esprit s’est apaisé, le pratiquant se s sent rafraîchi et gai. À ce moment, non seulement les pensées illusoires ont été annihilées, mais les formes mauvaises et dégoûtantes ont aussi disparu. Après cela, la pensée juste est renforcée et le Samadhi, au bon moment, accompli.
Bien que cet expédient spécial serve à détruire les marques mauvaises illusoires, même le pratiquant qui n’est pas dans cette situation embrassante, peut appliquer cette méthode pour éclaircir l’esprit et pénétrer dans le Samādhi de la Récitation du Bouddha. »
Maître Tam
Il existe un beau récit de la rencontre entre le Patriarche Terre Pure T’an Luan
et le renommé traducteur moine Bodhiruci. T’an Luan (488-
"T’an Luan ouvrit la conversation en disant ‘Y a-
Bodhiruci cracha au sol et dit, ‘Que dis-
Alors il lui donna le Sūtra de Méditation et dit, ‘Ceux-
▪ Le Mandala de Chiko
L’histoire de ce mandala japonais, qui est basée sur une légende du huitième siècle, est la suivante :
"Les moines Chiko et Raiko de Gango-
Chiko commença à se lamenter, cherchant à savoir comment il serait possible pour
quelqu’un comme lui d’accomplir une renaissance dans le paradis de l’Ouest, ce sur
quoi Raiko, en répondant que Chiko devrait poser cette question au Bouddha lui-
Immédiatement, se réveillant du rêve, Chiko se rendit chez un artiste et lui fit peindre une vision de la Terre Pure comme il était apparu dans on rêve. Le moine dévoua le reste de sa vie à la contemplation de ce mandala et finalement accomplit la renaissance dans le paradis de l’Ouest."
▪ Mahāsthāma Bodhisattva
Śūraṅgama Sūtra
"Mahāsthāma, un fils des Bouddhas et à la tête d’un groupe de cinquante-
Cependant, si tous deux sont enclins à se souvenir de l’un et l’autre, leur enthousiasme
grandira de renaissance en renaissance jusqu’ à ce qu’ils deviennent inséparables
comme le corps et son ombre. Les Tathāgatas des dix directions ont de la Compassion
pour tous les êtres sensibles et pensent toujours à eux, comme une mère qui ne cesse
jamais de penser à son fils. Si le fils s’enfuit, ses pensées à son égard ne seront
d’aucune utilité. Mais s’il pense toujours à elle avec la même inclination, ils ne
seront jamais séparés en dépit du passage des transmigrations. Si un être vivant
se souvient et pense au Bouddha, il est lié à le voir au cours de sa présente vie
et sa future vie. Il ne sera jamais loin du Bouddha et ainsi sans l’aide d’aucun
autre expédient, son esprit sera éveillé. Il est comme un homme dont le corps, parfumé
d’encens, dégage un parfum ; d’où son nom ‘celui qui est glorifié par la Lumière
et le parfum du Bouddha’. À partir de ma base causale fondamentale et avec toutes
mes pensées concentrées sur le Bouddha, j’ai accompli la patience endurance de l’incréé
( la Tolérance de la Non-
Comme le Bouddha demande maintenant les meilleurs moyens de la perfection, je maintiens
que rien ne peut surpasser le parfait contrôle des six sens avec des pensées pures
continues, c'est-
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