Amitabha Roue du Dharma Amitabha Terre Pure

Ce feu grand maître Hsuan Hua ( voir l’image en rubrique "Médias"), fondateur de La Cité Des Dix Mille Bouddhas aux États-Unis, a donné beaucoup d’enseignements oraux sur l’importance du Bouddha Amitabha et la nécessité absolue d’en faire la récitation du nom. Et ce, malgré qu’il relève à l’origine de la voie Zen, qui est difficile à suivre pour l’être ordinaire. Ces paroles sont directes et en même temps claires. À lire absolument, si l’on souhaite renaître en Terre Pure d’Amitabha.

▪ Amitabha Discussions


Le monde entier est rempli de désastres naturels et de calamités ; il est couvert d’obscurité et il n’y a aucune lumière. Ceci est un signe que la race humaine est en danger d’extinction. Les vapeurs nocives qui proviennent de la tuerie sont une chose que nous n’avons jamais expérimentée auparavant dans une telle ampleur. Nous sommes familiers de la bombe atomique, la bombe à nitrogène, toute arme nucléaire, et maintenant il y a le laser, aussi. Si n’importe laquelle de ces armes est utilisée à une grande échelle, la race humaine entière serait balayée. Ainsi, la seule chose que nous pouvons faire maintenant, est de pratiquer selon les enseignements du Bouddha et invisiblement dissiper ces calamités et désastres.

Le monde est rempli d’énergie noire, le karma noir nous enveloppe. En n’importe quel lieu où se trouve de vrais pratiquants, les désastres en ces lieux sont moindres. Si beaucoup de gens se rassemblent pour pratiquer, leur force collective peut dissiper ces désastres et neutraliser les pillages, et invisiblement éradiquer cette nocive, mauvaise énergie et la transformer en énergie harmonieuse et auspicieuse. Mais en premier, les deux pieds doivent être fermement plantés sur le sol, et alors vous devez avec réalisme pratiquer en accord avec les enseignements du Bouddha

La Cité des Dix Mille Bouddhas est le plus brillant endroit sur Terre, parce que les dix mille Bouddhas émettent tous de la lumière qui pourfend le monde. Ici à la Cité des Dix Mille Bouddhas, même si vous entonnez des fausses pensées, cela a plus de mérite et de vertu que de faire les choses les plus méritantes dans le monde à l’extérieur. Pourquoi cela ? Parce que tous ceux qui vivent à la Cité des Dix Mille Bouddhas tendent vers le Chemin de la Bonté. Même si ils ont de fausses pensées à certains moments, ces fausses pensées sont toutes des bonnes fausses pensées ; très rarement sont-elles des mauvaises fausses pensées. C’est pourquoi vous pouvez dire que la Cité des Dix Mille Bouddhas est le soleil du monde et la lune du monde qui agit pour rendre les êtres sensibles calmes et dispos.      

Les gens qui vivent à La Cité des Dix Mille Bouddhas ont planté beaucoup de bonnes racines et ont fait des vœux dans le passé. Ils souhaitent changer le monde pour le mieux, pour dissiper et éradiquer les désastres et les difficultés. Par conséquent, ceux parmi vous qui vivent à la Cité des Dix Mille Bouddhas doivent aller dans le sens de la justesse dans chaque pensée, mot et action ; ne coulez pas dans le sal, ne soyez pas bas et commun. Les gens qui vivent ici à la Cité des Dix Mille Bouddhas sont tous dotés d’un bon cœur ; les êtres vivants malfaisants ne peuvent rester ici longtemps. Tôt ou tard ils vont provoquer leur propre expulsion.

La Cité des Dix Mille Bouddhas a jailli de la Terre ; finalement elle deviendra le centre du monde bouddhiste, où les bouddhistes de tout pays peuvent venir et pratiquer ensemble pour approfondir le Bouddha – Dharma et glorifier les enseignements du Bouddha. Puisque nous pouvons quitter la vie de famille ici à la Cité des Dix Mille Bouddhas, il est certain que dans le futur vous pourrez devenir des Bouddhas. Pourquoi ? Il y a dicton,


Les pavillons qui sont les plus proches de l’eau

Captent la réflexion de la lumière de la lune en premier.


Puisque vous êtes venus ici très tôt, vous obtiendrez beaucoup de mérites ; ceux qui viennent tard… bien, ils auront à attendre un peu plus longtemps.


Quand certaines personnes viennent à la Cité des Dix Mille Bouddhas, ils trouvent cela très difficile de rester. Ils sentent qu’il n’y a pas beaucoup de choses qui se passent à la Cité, que nous sommes plutôt coincés et qu’il n’y a pas beaucoup de divertissement. Mais vous devriez savoir, si vous cherchez à l’extérieur le divertissement, vous allez gâcher l’authentique félicité à l’intérieur. Dans ce monde, si vous voulez le faux, alors vous perdrez le réel ; si vous voulez le réel, vous devez en premier déposer le faux. Vous ne pouvez pas d’un côté souhaiter de pratiquer un Dharma transcendantal, et d’un autre côté de ne pas vouloir lâcher prise des dharmas mondains ; avec vos pieds qui enjambent deux bateaux – un pied veut aller vers le Nord tandis que l’autre veut aller vers le Sud – cela est impossible.

       

Maintenant, nous avons une session de récitation du Bouddha. Vous devriez pénétrer profondément une porte. Utilisez votre esprit sincère, votre véritable esprit, votre esprit dévoué pour pratiquer cette porte du Dharma ; ne gâchez pas un moment. Vous devriez savoir que '’chaque pouce de temps est un pouce de vie’'. Si vous ne faites pas d’effort, vous accroissez vos méfaits ; si vous utilisez l’effort, vous pouvez accroître vos bonnes racines. Vos devriez honnêtement réciter le nom du Bouddha ; alors vous n’aurez pas à perdre votre temps et votre vie n’aura pas été inutile.      


Vénérable Maître Hsuan Hua, le 03 Janvier 1980


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▪ Si vous continuez simplement à réciter


Je vois que des gens ne sont pas très clairs au sujet de la porte - Dharma de la récitation du nom du Bouddha, et donc ils font la récitation très lâchement et ne perfectionnent pas leur savoir-faire. Dans la pratique, l’étude Ch’an est juste conscience du Bouddha, et conscience du Bouddha est l’étude Ch’an. Les gens qui sont capables d’étudier le Ch’an sont ceux qui sont capables d’être conscients du Bouddha, et étant capables d’être conscients du Bouddha, cela vous donne la capacité d’étudier le Ch’an. Les gens qui sont conscients du Bouddha sont le Bouddha, tandis que cela ne peut pas encore être dit de ceux qui étudient le Ch’an. La raison est que lorsque vous récitez le nom du Bouddha, "Namo Amitabha Bouddha, Namo Amitabha Bouddha", alors la seule chose en votre esprit est un Bouddha, et finalement vous deviendrez un Bouddha. La raison pour laquelle le Bouddha Amitabha vient guider les êtres sensibles est que les êtres vivants se sont déjà transformés en Bouddhas, et ainsi il guide leur vraie nature vers la Terre de Félicité Suprême, et alors :


La fleur s’ouvre et on peut voir le Bouddha.


Mais ceux qui étudient le Ch’an sont encore en quête du Bouddha, se demandant, "Qui récite le nom du Bouddha ?" Ils recherchent, et n’osent pas admettre qu’ils sont le Bouddha dont ils sont conscients. À la place, ils creusent, "Qui est conscient du Bouddha ?" Qui est capable d'être conscient du Bouddha ?'', "Réciter le nom du Bouddha est qui ?" Ils continuent à chercher et chercher, en s’égarant vers l’extérieur. Mais quand vous êtes conscient du Bouddha, le Bouddha revient vers votre nature et vous n’avez pas à chercher à l’extérieur.


La récitation du Bouddha est maintenue de façon telle que pendant une semaine entière, vous n’avez aucunes autres fausses pensées – vous êtes simplement conscients du Bouddha, et alors vous pouvez devenir un avec le Bouddha. Si vous pouvez faire cela, alors vous êtes sûrs de renaître dans la Terre de l’Ouest de Suprême Félicité. Ainsi, la porte – dharma de la récitation du nom du Bouddha est spécialement belle.

   

''Bien, qu’en est-il de l’étude du Ch’an ?'', pourriez-vous demander. C’est aussi bien. Mais quand vous étudiez le Ch’an vous devez souffrir. En premier, il y a la douleur de supporter, et alors vous devez vous assurer à chaque instant que vous n’avez pas de mauvaises pensées. Si vous comparez les deux, le Ch’an est plus ardu que la récitation du Bouddha que vous pouvez accomplir autant que fois que désiré et n’importe où :


"Namo Amitabha Bouddha, Namo Amitabha Bouddha.''


Si vous êtes conscients du Bouddha, le Bouddha sera conscient de vous, et alors quand les deux consciences émergent, vous devenez un Bouddha. Ceci est une porte – Dharma merveilleuse ! Vous ne l’avez pas creusée avec prudence, et donc vous ne connaissez pas ses bons points, et très peu de gens ont assisté quand nous tenions la session. Cela a pris fin aujourd’hui, et maintenant je vais vous dire :

Vous avez réellement manqué une bonne chance. Vous l’avez manqué cette année, mais j’espère que l’année prochaine –cette – année – vous retrouverez la chance et déciderez, ''S’il y a une autre session de récitation du nom du Bouddha, peu importe, je prendrai le temps libre, peu importe comment je suis affairé, et viendrez réciter "Namo Amitabha Bouddha.''


Je vais vous dire une autre chose qui est absolument vraie : Ce que j’aime le plus est la récitation du nom du Bouddha. Quand je suis endormi, je récite, ''Namo Amitabha Bouddha'', et je récite cela dans mes rêves. Quand je marche ou je suis debout, je récite ''Namo Amitabha Bouddha''. Marcher, se tenir debout, et s’allonger sont tous trois accomplis en récitant, ''Namo Amitabha Bouddha''.

Le Bouddha Amitabha se tient tout autour de moi, parce que le Bouddha Amitabha veut devenir un avec moi, alors il n’y a aucune différence entre nous. Diriez-vous que c’était merveilleux ou non ? Y a-t-il quelque chose qui pourrait être plus merveilleux ? La récitation du nom du Bouddha est la plus merveilleuse des portes du Dharma. Vous n’avez pas récité jusqu’au point que vous ayez l’habilité, et donc vous ne saisissez pas ce dont je suis en train de parler. Mais quand vous arrivez à ce niveau, alors jusqu’à l’épuisement de l’espace vide et du royaume du Dharma toute chose se transforme en ''Namo Amitabha Bouddha''. Vous pourriez dire, ''quelle utilité dans tout cela ?''


Bien, quelle utilité y a-t-il dans votre non récitation ? Il n’y a rien de meilleur que d’être capable d’être avec le Bouddha tous les jours. Je n’essaye pas de vous donner des regrets en disant cela, mais cette année il est vraiment trop triste que vous ayez manqué l’opportunité. Pourquoi je dis cela ? Plusieurs millions d’années se sont écoulées sans jamais pouvoir rencontrer une assemblée du Dharma pour réciter le nom du Bouddha, mais cette vie-ci nous avons réussi à rencontrer ce merveilleux Dharma et les conditions étaient sur le point de mûrir. Vous tous pensez à cela : dans ce pays combien d’endroits y a-t-il où des sessions de récitation du Bouddha sont tenues ? Pas seulement en Amérique, mais dans l’hémisphère Ouest entier, il y a très peu de tels endroits – car je creuse dans l’histoire, et il n’y en a pas beaucoup.


Mais maintenant que vous avez eu cette chance, vous l’avez manqué. Ainsi, l’année prochaine il y aura une autre session de récitation du nom du Bouddha, peu importe ce qui se passera, ne manquez pas votre chance ! L’exercice doit être vraiment pratiqué ; vous devez vraiment le faire ! En étudiant le Ch’an, non seulement vous manquez vous-même de devenir un Bouddha, vous vous perdez vous-même ! Regardez comment vous vous demandez ''Qui récite le nom du Bouddha ?''. A la base vous êtes la personne qui récite, mais vous échouez à reconnaître qui vous êtes et vous vous demandez '’Qui ? Quel est le terme de vous perdre vous-même ? Cela n’est pas si important, mais vous perdez aussi le Bouddha ! Parce que vous devez chercher le Bouddha à l’extérieur, vous demandez, ''Qui est conscient du Bouddha ?'' Sans qu’il vous vienne à demander, ''Qui est-ce qui est le Bouddha?'' ''Qui est en ce moment Bouddha ?'' ''Qui devient Bouddha ?'' Même si quelqu’un cherche ''Qui devient un Bouddha ?'' Elle est susceptible de s’imaginer, ''Oh, c’est moi ; ce n’est pas moi,'' et de se tromper. Il est très facile de prendre le mauvais chemin, c’est pourquoi le maître Ch’an Yung-Ming-Shou disait :


Avec le Ch’an et avec la Terre Pure,


On est comme un tigre qui porte des cornes.

Cette vie un enseignant des gens,

Dans le futur un Bouddha – Patriarche.

Avec le Ch’an mais sans la Terre Pure,

Neuf sur dix prennent le mauvais chemin.


Cela arrive parce que vous commencez à avoir des doutes comme, "Oh, ce n’est pas moi qui devient un Bouddha. Je ne peux devenir un Bouddha.'' Mais encore, même s’il est facile de s’égarer, il y a beaucoup de gens qui pratiquent le Ch’an, parce que si personne ne le pratique, ce Dharma n’existerait pas. Moi, aussi, j’étudie le Ch’an, et j’ai cherché longtemps pour savoir qui récite le nom du Bouddha, à tout endroit. Ai-je eu une quelconque chance ? Bien, je ne cherche plus davantage. Pourquoi pas ? C’est parce que maintenant j’apprends à être paresseux, et intelligent. Je ne suis pas aussi dense que je l’étais avant.


Vous pourriez dire, "Oh, nous pouvons aussi faire cela !'' Vous pouvez essayer si vous voulez – cela marchera si vous êtes capables d’avoir aucune fausse pensée. Mais une fois que vous avez arrêté les pensées fausses, vous n’avez plus besoin d’utiliser le Dharma.

En disant cela, je cause les gens à avoir beaucoup de mauvaises pensées, telle que, ''ce n’est pas ma faute si j’ai manqué la chance de faire la session de récitation du Bouddha cette année. C’est parce que l’abbé ne nous a pas parlé clairement. Si j’avais su avant, je me serais assuré de ne pas manquer cette chance.''


Je vous ai dit clairement, plusieurs millions d’années passées ; mais vous n’avez pas fait attention et vous avez oublié. Donc, maintenant je vous l’ai redit. Il y avait des gens dont j’ai poussé à rater la chance, puisqu’ils voulaient rentrer chez eux et rendre visite à leurs parents au lieu de faire la session, et j’ai dit oui.


Maintenant, vous pourriez vous demander, ''Comment l’Abbé peut-il faire cela, et faire qu’ils ratent une telle chance ?'' J’ai mes raisons. J’ai pensé, ''C’est aussi une bonne chose pour eux d’être filiaux. Ils peuvent pratiquer la piété filiale en premier, et s’exercer ensuite.'' Donc c’était ma faute. Je sais que si j’avais dit, ''on ! Personne n’a la permission de partir en vacance ! Chacun doit rester et faire la session,'' que beaucoup de gens auraient participé. Mais je n’ai pas dit cela, bien qu’un moment puisse venir où je le ferai. Finalement, cependant, vous pouvez faire ce que vous voulez, et ''tout va bien !''.


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▪ La Terre de Suprême Félicité Est Juste Devant Nos yeux

Nous avons seulement besoin de persister dans notre vigueur,

Et nous pourrons certainement rentrer à la maison.


''Je rentre à la maison ! Mes terrains et mes jardins regorgent de mauvaises herbes. Pourquoi ne devrais-je pas rentrer ? Mon esprit a été l’esclave de mon corps ; comme cela est triste et lamentable ! Je réalise que le passé est derrière, mais je peux certainement rectifier ce qui doit arriver. Je n’ai pas en fait erré trop loin du chemin. Je me suis éveillé aux justes d’aujourd’hui et aux erreurs d’hier.''


Ces phrases furent prononcées par Mr. Wuliu (Tao Yuanming). Mais je ne sais pas si à l’époque où il a prononcé ces mots il s’était vraiment éveillé à leur sens, parce que, quand elles sont considérées dans la lumière du Bouddha-Dharma, ces phrases concordent avec le principe ultime.


Que signifie ''Je rentre à la maison'' ? Nous savons que la nature propre du corps du Dharma vient de la lumière constamment paisible des Bouddhas des dix directions. Les sūtras disent, ''tous les êtres vivants ont la nature de Bouddha.'' Notre nature principale n’est pas différente, ni distincte, de celle du Bouddha. Si ce n’était pas ainsi, alors on ne dirait pas que ''tout a la nature de Bouddha.'' Maintenant nous sommes incapables de comprendre et devenir éveillé à notre propre nature parce que nous sommes maculés et éparpillés par les cinq désirs et la poussière lassante du monde Saha. Nous tournons le dos à l’éveil et rejoignons la poussière. Par conséquent, nous ne pouvons-nous éveiller à nos propres esprits et reconnaître nos propres natures fondamentales.

Mais certainement, nous ne devrions pas continuer à être submergés et bouleversés. Nous devrions retourner à notre source : nous devrions tourner notre dos à la poussière et nous unifier à l’éveil. Par conséquent, les mots ''enter à la maison'' nous rappellent de nous retourner vers notre vrai visage, notre vraie demeure. Aussi, peut-être, les mots ''rentrer à la maison'' peuvent signifier que nous faisons confiance en la force du Bouddha ou Bodhisattva ; grâce au moyen du mérite de la récitation du nom du Bouddha ou du Bodhisattva, nous pouvons renaître dans la Terre Pure.


Après s’être éveillé à notre propre nature et après avoir repris naissance dans la Terre Pure de Suprême Félicité, on formule de grands vœux de nous-même pour lancer le vaisseau de compassion et revenir dans le monde Saha pour sauver les êtres vivants. C’est ce qui est signifié par ''revenir encore''. Dans la ligne, ''mes terrains et jardins regorgent de mauvaises herbes,'' à quoi se réfère ''terrains et jardins'' ? ''Terrains" se réfère au terrain de l’esprit. Le principe est ici très évident. Nous utilisons souvent la phrase ''soudainement déblayer le sous-bois'' pour se référer à l’obtention d’une nouvelle vision intérieure. Si vous ne cultivez pas bien l’esprit, nos esprits deviennent une broussaille de pensées diffuses, tout comme des champs et jardins deviennent envahissants de pelouse et d’herbes si on n’y prend pas soin. Ces pensées diffuses étouffent le bon terrain de l’esprit. Aussi longtemps que vous n’avez pas balayé les sous-bois, vous ne pouvez retourner à la source ou comprendre votre esprit et voir notre nature.


''Pourquoi ne devrais-je pas retourner ?'' Cette phrase est une douce remontrance par les Bouddhas des dix directions. Ils disent, 'Comme les êtres vivants sont pitoyables et sots ! Pourquoi ne se précipitent-ils pas et ne tournent pas leurs têtes pour voir l’autre rive ?'' – ''mon esprit a été mon esclave du corps.'' Ceci signifie que les êtres vivants sont attachés à un environnement composé des six objets de souillure – les objets des sens – et ne peuvent pas s’éveiller à leurs propres esprits. Donc ils sont continuellement en train d’être attirés par les objets de souillure ; ils se précipitent pour se nourrir et sont résolus à faire des profits jusqu’au moment où leurs corps cèdent. Nous endurons de nombreuses souffrances car nous ballottons et tournons dans l’océan amer de la naissance et de la mort. Des myriades d’agonies s’élèvent et la souffrance est indicible. Ceci est aussi signifié par ''Comme cela est triste et lamentable !''


Est-ce le cas que nous les êtres vivants sommes au-delà du salut ? Est-ce le cas que nous devons nous vautrer dans l’abysse profond de la roue tournante des six chemins pour toujours ? Absolument pas ! bien que nous avons commis des erreurs dans le passé, il y a encore un espoir pour le futur. Vous devriez savoir que vous ''pouvez certainement rectifier ce qui doit arriver.''


Dans le futur, nous n’allons absolument pas tourner nos dos à l’éveil et rejoindre la poussière, comme nous l’avons fait dans le passé. Non plus n’allons-nous pas laisser nos esprits être esclave de nos corps. Tout ce que nous avons fait dans le passé, comme ne pas croire en la cause et l’effet, ne pas avoir pratiqué diligemment, et avoir créé le karma de tuer et d’autres délits, était mauvais. Maintenant aujourd’hui, nous sommes dans cette session de la récitation du nom de Bodhisattva. C’est ce qui est juste. Ainsi nous devrions nous "éveiller aux justes d’aujourd’hui et aux erreurs d’hier.'' Nous devrions avec attention protéger ce qui est bon et immédiatement et fermement réformer ce qui est mauvais. Un ancien auteur a dit, "un pouce de temps vaut un pouce d’or.'' Réellement, aux yeux d’un pratiquant, un pouce de temps vaut un pouce d’or. Pour chaque moment qui passe, c’est tout comme si notre vie est raccourcie par un pouce.


Ce jour est déjà passé,

Et la vie est en conséquence plus courte.

Chacun devrez pratiquer diligemment,

Comme d’essayer de sauver son vrai visage.


Si nous souhaitons changer nos erreurs et tendre vers le bien, nous devrions agir rapidement ! Nous n’avons pas erré trop loin du chemin ; nous pouvons encore changer. La terre de Suprême Félicité est en vue ! Nous n’avons qu’à persister dans notre vigueur, et nous pourrons certainement ''rentrer à la maison.''


Un discours donné par Maître Hsuan Hua le matin du 14 Juin 1958 - Amitabha Terre Pure


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"Réciter le nom du Bouddha est comme passer un appel téléphonique

Si vous ne passez pas l’appel, alors qui va répondre au téléphone ?"



Pensée après pensée est vraie et sincère ;

Pensée après pensée pénètre.

Travaillant calmement, il y a une réponse

Au beau milieu du travail silencieux.

Allez directement vers le palace au-delà

Des montagnes et des torrents,

Et vous serez libres d’errer dans le royaume du Dharma,

Allant à l’Est ou à l’Ouest comme cela vous plait.

Quelqu’un s’est-il éveillé à la vraie signification du verset ci-dessus ? Le premier ''pensée'' se réfère à la pensée produite de l’esprit. La seconde pensée vient de la bouche. Elle a pour origine l’esprit et prend forme dans la bouche. Si vous maintenez seulement la seconde pensée de la bouche, elle ne compte pas comme étant une pensée de vraie sincérité. Par conséquent, l’esprit et la bouche doivent tous deux être sincères dans la récitation du nom du Bouddha ou du Bodhisattva. Nous devrions réciter jusqu’à ce que l’esprit et la bouche s’unissent en un, et non plus être deux. Nous ne devrions pas réciter avec désinvolture ou avec un esprit éparpillé, ni entretenir des pensées oisives pendant la récitation. Si nous pouvons remplir ces conditions, alors nous pourrons être considérés comme étant sincères.

Si nos pensées sont sincères, nous obtiendrons sans doute une réponse. Quel genre de réponse ? Notre esprit ordinaire s’interpénétrera avec la lumière des Bouddhas et Bodhisattvas, comme cela est dit dans cet adage,

Les lumières brillent les unes sur les autres ;

Les trous se connectent mutuellement.

Pourquoi une telle réponse aura lieu ? C’est comme passer un appel téléphonique : après avoir tapé le numéro, l’autre personne répond ''Hello'' ? Alors vous pouvez dire ce dont vous avez besoin de dire et communiquer mutuellement. Réciter le nom du Bodhisattva est comme taper le numéro. Alors les Bodhisattvas vous demanderont, ''Homme de bien (Femme de bien), que cherchez-vous ?'' À ce point, vous obtiendrez ce que vous voulez. Mais si vous n’êtes pas sincères, ça sera comme taper seulement trois numéros d’un numéro à cinq chiffres. Comment l’appel peut-il aboutir ? Réciter le nom d’un Bodhisattva est la même chose. Si vous récitez pendant un certain temps et alors arrêtez à cause d’un manque de sincérité, votre récitation n’aboutira pas certainement.

La réponse de lumières qui brillent les unes sur les autres peut seulement être ressentie par les gens qui personnellement la font. Pareillement, quand i l y a un appel téléphonique, vous devez saisir le combiné afin d’entendre l’appelant clairement, parce que les yeux d’une personne ordinaire ne peuvent voir les ondes sonores. Ainsi il est dit : ''En travaillant calmement, il y a une réponse au beau milieu du travail calme.''

"Au-delà des montagnes et des torrents" se réfèrent à l’état de : ''Au sommet d’un poteau haut de cent pieds, faite un autre pas. Lâcher en plein ciel et un autre monde apparaît.''

Quand vous récitez au point que les montagnes et les torrents ont disparu, vous récitez essentiellement, mais ne récitez pas encore. Vous récitez avec un esprit unifié, dans l’état de la conscience ininterrompue. À ce moment, "vous serez libres d’errer dans le royaume du Dharma, allant à l’Est ou à l’Ouest comme cela vous plaît.'' Si nous voulons renaître dans la Terre Pure de Suprême Félicité à l’Ouest, nous pouvons réciter et obtenir la réponse d’être renés là-bas. Si nous voulons retourner le vaisseau de bonté et revenir pour sauver les êtres vivants sur une vaste échelle, nous pouvons aussi réciter et obtenir la réponse de retourner dans le monde Sahā, à l’Est de la Terre Pure de Suprême Félicité. En général, nous pouvons réciter et obtenir la réponse d’aller dans le royaume du Dharma. Donc, le verset dit, "allant à l’Est ou à l’Ouest comme cela vous plaît.'' Il est dit,

Quand un souhait est exaucé,

Tous les souhaits le sont.

Quand nous sommes à l’aise dans un endroit,

Nous sommes à l’aise partout.


Par conséquent, en étudiant le bouddhisme, nous devons toujours être sincères. Si nous sommes faux, alors nous ne sommes rein si ce n’est '’des fleurs stériles qui n’apportent pas de fruits.'' Donc dans la pratique du bouddhisme, faites attention de ne pas vous duper vous-même. De plus, les anciens disaient, '’La personne supérieure formule des exigences à elle-même. La personne mesquine formule des exigences aux autres.'' Nous ne devrions pas être dépendants des autres. Nous devrions reconnaître que les réponses résultent de nos propres efforts ; elles ne viennent pas de l’extérieur. Quelqu’un objecte, ''Quand nous récitons le nom du Bouddha pour renaître dans la Terre Pure, nous faisons confiance en le pouvoir du Bouddha pour nous y emmener.'' Vous pourriez dire que celle affirmation est juste, mais vous pourriez dire aussi qu’elle est fausse. Pourquoi ? Dire que le Bouddha nous y mène est seulement une explication provisoire dite pour les êtres vivants avides qui souhaitent faire le moindre effort et obtenir beaucoup. C’est comme un prêt de requins qui donne peu et prend beaucoup. Les sages s’accommodaient aux potentiels des êtres vivants et disaient que le pouvoir du Bouddha les guide, avec le but de faire réciter les êtres vivants vigoureusement. En réalité, quand ils récitent le nom des Bouddhas ou Bodhisattvas, ils se relient à leur propre force pour obtenir la renaissance en Terre Pure. Comment est-ce le cas ?


Quand vous récitez le nom du Bouddha, le Bouddha récite-t-il pour vous ? La pensée de la récitation des noms des Bodhisattvas vient-elle des Bodhisattvas ? Si non, alors comment pouvez-vous dire que vous faites confiance en une force extérieure ?

Par exemple, quand les Bouddhas et les Bodhisattvas accordent de l’aide en faisant briller leur lumière sur vous, cela n’est qu’une réponse à vos efforts dans la récitation des noms des Bouddhas et Bodhisattvas. Considérez encore l’analogie de l’appel téléphonique. Si vous ne faites pas d’appel, alors qui va répondre au téléphone ? Le même principe s’applique à la récitation du nom du Bouddha.


Réellement, espérer que le pouvoir du Bouddha nous guidera vers la renaissance en Terre Pure est juste de l’avidité et de la dépendance, et nous ne voulons pas cela. En pratique, nous voulons nous relier à notre propre force, éveiller nos esprits, faire surgir du courage, et vigoureusement avancer. Par conséquent, quand nous récitons le nom du Bouddha, nous ne nous relayons pas réellement au pouvoir du Bouddha pour nous guider.

            

Les anciens disaient, ''Aucun homme est un général ou un premier ministre de naissance. On doit se fier à notre propre pouvoir pour obtenir une telle position.'' Nous qui étudions le bouddhisme devrions nous lever et dire,


Personne n’est Bouddha par naissance.

Un être vivant doit se fier à son propre

Effort pour accomplir la Bouddhéité.


Si vous ne le faites pas, mais à la place vous vous fiez au pouvoir du Bouddha toute la journée, vous êtes comme les enfants de riches familles qui dépendent de ce qu’ils héritent de leurs parents et plus vieux frères. À la fin, vous vous blessez vous même. Tout le monde doit rapidement se réveiller !


Maître Hsuan Hua l’après-midi du 16 Juin 1958   


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▪ Réciter Amitabha en marchant, debout, assis et allongé


Réciter le nom d’Amitabha en marchant, Réciter le nom d’Amitabha en marchant, Réciter le nom d’Amitabha en marchant, Réciter le nom d’Amitabha en marchant. Cela signifie, vous devez réciter Amitabha en marchant, debout, assis et allongés. Réciter jusqu’à ce que vous ne puissiez plus arrêter de réciter.

Vous récitez en ce moment le Bouddha sur sept jours. Aujourd’hui, est le sixième jour. Comment vous sentez-vous après cette récitation pendant six jours ? Pensez-vous que vous vous êtes concentrés en un point sans confusion ? Avez-vous encore une fausse pensée ? Si vous pouvez être concentrés en un point, vous pouvez réciter en marchant, debout, assis ou allongés.

Si vous obtenez le Samādhi de la récitation du Bouddha, votre corps et votre esprit seront détachés, et toutes les racines et les objets tomberont. Tandis que votre corps et votre esprit sont détachés, il n’y a aucun corps et aucun esprit à l’intérieur, et il n’y a aucun monde à l’extérieur. Ne dites pas 'Moi’ en tant que personne, même '’Moi’' n’existe pas. C'est pour dire, votre corps et votre esprit sont détachés et toutes les racines et les objets tomberont.

Que sont les racines et les objets ? Il y a six racines et six objets. Les six racines sont les yeux, les oreilles, le nez, la langue, le corps et l’esprit. Les six objets sont la vue, le son, l’odeur, le goût, les objets du touché et du Dharma. Avec les six consciences, l’ensemble est appelé les dix-huit royaumes. Les six racines et les six objets ensembles sont appelés les douze demeures.

Si vos yeux peuvent observer tous les objets et les sons intérieurs, qu’ils existent ou non, et si vos oreilles peuvent entendre tous les objets et les sujets sans y porter attention, alors vos six racines internes sont pures. Les six objets externes automatiquement ne s’élèveront pas. À cause de l’existence des six racines, il y a six objets. Par conséquent, si vos six racines sont pures, alors les six objets n’existent pas. Si les six racines ne sont pas pures, alors les six objets s’élèveront. S’il n’y a pas de racine, il n’y aura pas d’objet. C'est-à-dire que les racines et les objets tombent. À ce moment, votre corps et votre esprit sont libérés. Si votre corps est libéré, vous n’aurez pas peur du froid ou du chaud, et non plus de la soif et de la faim. Vous n’êtes pas influencés par les états de boire ou manger, de chaleur et de froid. Votre corps est vraiment libéré.

L’esprit est libéré. Pas seulement le corps est libéré, mais il n’y a pas la moindre pensée à l’esprit.

"L’univers entier se révèle quand vous n’avez pas la moindre pensée." Si vous pouvez inhiber la croissance de la pensée, l’univers entier et ses applications se révéleront devant vous.

'Les six racines seront cachées par les nuages tandis qu’elles agissent toutes soudainement.' Vos six racines, c.à.d. yeux, oreilles, nez, langue, corps et esprit sont cachés même s’ils agissent légèrement. C’est comme un nuage qui apparaît dans un espace vide et qui bloque la lumière du soleil. Le soleil est réellement votre sagesse intérieure. Comme elle est cachée, la sagesse n’est pas avenante, ainsi vous êtes dans l’illusion. Comme vous êtes dans l’illusion, vous n’êtes pas clairs. Que signifie pas clairs ? Vous n’êtes pas clairs sur ce qu’est le juste Dharma et le Dharma incorrect, ce que sont le vrai Dharma et le faux Dharma. Parce que vous manquez de sagesse, vous n’avez pas l’Œil Sage pour choisir le Dharma. Œil Sage est l’œil pour choisir le Dharma. Puisque vous n’avez pas l’Œil Sage, vous êtes frappés à l’Est, frappés à l’Ouest, frappés au Sud et frappés au Nord, et frappés dans toutes les directions. Comme vous êtes frappés contre le mur, votre tête est frappée. Si vous n’êtes pas frappés, vous vous précipiteriez, ici et là-bas. Oh, vous êtes frappés, votre tête est frappée et vous êtes malheureux. Alors vous vous précipitez en arrière, mais vous êtes encore frappés. Vous êtes toujours frappés dans une cage. Dans une cage, vous êtes comme un oiseau volant en haut et en bas, à gauche et à droite, devant et derrière. Mais, vous ne pouvez-vous échapper.

Nous n’avons pas l’Œil Sage, alors nous ne savons pas ce qui est correct ou incorrect, comme des oiseaux dans une cage.

C’est la cage dans laquelle vous volez en avant et en arrière, mais vous êtes incapables de vous en en arracher. Nous sommes entourés par des murs, c.à.d. la liqueur, la beauté, l’argent et la gloire. Ils forment une cage des quatre côtés qui vous bloque. Ceux qui s’adonnent à la liqueur, y compris la drogue et le tabac seront enchantés. La beauté aussi se réfère aussi à toutes les belles couleurs et matériaux qui vous attirent, de façon telle que vous ne pouvez sortir de la cage. Tout le monde aime l’argent. Les gens gagnent de l’argent pour la nourriture dans tous les pays. Par conséquent, ils sont toujours occupés dans le monde. Ceci est un mur que vous ne pouvez traverser.

En chinois, l’argent est 'L’atmosphère de tuerie est intense tandis que deux guerriers combattent pour l’or '. Le terme 'argent’ se compose de deux termes appelés armes et d’un caractère appelé or. Cela signifie, deux personnes combattent avec des armes pour la saisie de l’or. Vous me tuez et je vous tue. C’est terrible ! 'Les gens se querellent pour l’argent.'

Les gens ont des problèmes à cause de l’argent. Se quereller signifie avoir beaucoup de problèmes. 'Vous pouvez faire utiliser l’argent pour sortir des trois royaumes.' Si vous pouvez utiliser l’argent pour des mérites et vertus, telles que réparer une pagode ou construire des temples, et supporter tous genres d’activités bouddhistes, vous pouvez sortir des trois royaumes. 'Si vous ne pouvez dépenser de l’argent justement, vous échappez difficilement du pêché’. Pour ceux qui ne peuvent dépenser l’argent justement, plus ils ont de l’argent, plus de pêchés ils commettent et de mauvais karmas ils produisent.

De plus, il y a aussi d’autres bonnes affirmations. Lesquelles ? 'On demande aux gens de donner mais ils disent pas d’argent.' Si on vous demande de donner, vous dites 'Oh, je n’ai pas d’argent. Maintenant, je n’ai pas d’argent. Je donnerai lorsque j’aurai assez d’argent. Je veux donner. Tout le monde veut donner, mais je n’ai pas d’argent, et pas assez d’argent. Mon père ne me donne pas d’argent.' Alors, il souhaite avoir de l’argent de son père pour donner. Oh, quand il a de l’argent, il dit qu’il n’en a pas. Dans le passé, il avait un disciple qui voulait bien apprendre le Kung-fu. Il avait un compte en banque contenant plus de soixante-dix mille dollars. Chaque fois que vous lui demandiez de donner, il disait qu’il n’avait pas d’argent. Il disait, 'j’avais une voiture qui était tout juste ma femme. Elle me coûtait beaucoup d’argent ; donc je ne pouvais supporter le train de vie d’une femme. C’était pourquoi je n’étais pas marié.' Depuis cette époque, Mr Li et Mr Huang lui demandaient de donner, mais il refusait et disait, 'D’accord, je le fais. Je donne trois dollars par mois.' Il avait plus de soixante-dix mille dollars. Mais il donnait à peine trois dollars. Il disait qu’il n’avait pas d’argent et vivait seul. Il avait une mère qui n’utilisait pas l’agent, alors il pouvait épargner de l’argent. Dans les trois derniers mois, il mourut. Son argent fut donné à son frère aîné inconditionnellement. Il ne donnait rien ; par conséquent, il n’avait rien bien qu’il avait quelque chose.

'Quand les désastres arrivent, vous devez utiliser des milliers de dollars pour vous remettre. Bien que vous dites que vous n’avez pas, vous pouvez parfois en avoir.' Si vous surmonter des désastres, ou circonstances spéciales ou accidents, vous devez utiliser des milliers de dollars pour surmonter. Bien que vous n’ayez pas d’argent, vous pouvez parfois en avoir. Par exemple, une personne riche qui est kidnappée par triade et rançonnée de 2 millions de dollars pour être relâchée. Bien qu’elle refuse de donner, elle n’a pas le choix. Êtes-vous d’accord que vous pouvez parfois en avoir, bien que vous n’en n’ayez pas ?

'Si je veux discuter avec vous au sujet de faire de bonnes actions’. Disons, aller au monastère de la montagne d’or bouddhiste pour écouter un sūtra bouddhiste. Vous dites, 'Je suis trop occupé. Je dois étudier. Je dois faire le travail de maison. J’ai plein de corvée que je ne peux jamais finir. Réellement, j’aime écouter le maître parler du sūtra, mais je n’ai pas le temps, je suis vraiment occupé.'

C’est ce que j’ai mentionné au-dessus. 'Nous mourrons tandis que la vie cesse en un instant. Bien que vous êtes occupés, vous devez partir.' Il avait environ 30 ans, et avait une maladie particulière. Laquelle ? C’était l’appendicite. Il mourut quand il était en opération. C’est cela de dire ' Nous mourrons tandis que la vie cesse en un instant.' Peu importe comment vous êtes affairés, vous devez partir.

À part l’argent, il y a aussi la gloire. La gloire est un autre mur qui est le plus difficile à casser. Oh ! Les gens sont trop en colère.' Comment pouvez-vous me contrôler ? Vous perdez votre sang froid, et parfois vous vous tuez. L’humeur est très puissante, et parfois vous fait mourir.

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"Vœu de renaître en la Terre Pure de l’Ouest

Mettre fin à la naissance et à la mort dans le monde n’est pas facile.

Seulement lorsque vous renaîtrez dans la Terre Pure de Suprême Félicité,

Une fois là-bas, vous ne tournoierez plus."



Avez-vous des questions à poser ? Pour comprendre ce problème, on doit comprendre le jour d’Amitabha dans sa vie précédente avant l’éveil quand il pratiquait tous les types de portes du Dharma, dont aucune n’était facile à accomplir. Il fit alors un souhait en disant que puisque tous les êtres des dix directions pratiquent le Bouddhisme (Dharma) aussi difficile que le chemin que j’ai parcouru, je formule maintenant 48 vœux, dont chacun doit les guider vers ma Terre. Quel est l’avantage de renaître dans ma Terre ? C’est de voir le Bouddha dès l’éclosion du lotus. Ce n’est pas la naissance résultant des conditions impures des parents mais celle d’un lotus transformé dès la naissance dans la Terre Pure de Suprême Félicité, en formant un corps en son sein et ce corps émergera en tant qu’homme, et non femme. Par conséquent, il n’y a pas de femme dans la Terre Pure de Suprême Félicité.

Une fois rené dans la Terre Pure de l’Ouest, on est sorti du cycle de la naissance et de la mort, et ainsi on est au-delà du royaume des six chemins dans ce cycle, et on demeure dans cette vie-ci, dans la Terre du Bouddha, sans plus jamais tournoyer sans fin. Il est sûr que l’on deviendra Bouddha une fois rené dans la Terre Pure de Suprême Félicité, comme cela est dit à travers les 48 vœux formulés du Bouddha Amitabha, chacun doit guider et mener les êtres vivants vers l’état de Bouddha, cette renaissance est différente de la naissance et de la mort des gens laïques. Dans cette vraie vie dans la Terre Pure de Suprême Félicité, on ne tombera plus jamais dans les trois mauvaises destinées, ne régressera plus jamais, c’est la condition qui déterminerait que l’on soit un Bouddha dans le futur. Donc, chacun doit réciter et rechercher à renaître dans la Terre Pure. Contrairement à ce monde Sahā plongé dans les souffrances et les maux. Il n’en est jamais de même là-bas. C’est un endroit libre de souffrances et plein de joie. Tout ce que vous entendez, voyez, est Dharma, c’est un royaume de Dharma, et toujours le Bouddha Amitabha prêche le Dharma. Même les oiseaux y prêchent les cinq racines, les cinq pouvoirs, les sept auxiliaires de l’éveil, les huit actions sages, tout ce qu’ils chantent sont Dharma. Ainsi, même l’eau, les mouvements du vent sont aussi des moyens de prêcher le Dharma. C’est si différent dans la Terre Pure et la naissance là-bas est comme cela. La naissance là-bas, met fin à toutes les naissances et les morts, les naissances et les morts du laïque et il n’y aura plus de naissance et de mort. C’est cela la différence de renaître en la Terre Pure de Suprême Félicité et les renaissances du laïque. Un des 48 vœux du Bouddha Amitabha est cité ainsi, ''Tous les êtres vivants des dix directions, si jamais ils récitent mon nom, le nom après que j’ai réalisé la bouddhéité, ils renaîtront dans ma Terre. Une fois renés, ils verront le Bouddha quand les lotus s’épanouiront et seront éveillés au Dharma de la patience sans effort. Si jamais personne n’est éveillé, je ne réaliserai pas la Bouddhéité.'' Le Bouddha Śākyamuni, connaissant ces vœux, a dit à Śāriputra, à tous les Arhats qu’ils devraient ériger cette porte du Dharma pour tous les êtres vivants. Donc chacun d’entre nous souhaite renaître dans la Terre Pure de Suprême Félicité.

Il y a un nombre de bonnes formules citées, disant : SOUHAIT DE RENAÎTRE DANS LA TERRE PURE DE L’OUEST – cette Terre de l’Ouest est différente des autres terres pures. Pourquoi ne pas renaître dans la Terre Pure Orientale Lapis Lazulite ? Parce que les êtres vivants là-bas sont encore dans le cycle des renaissances et des morts. Pourquoi ne pas renaître dans la Terre Austral de Vie Précieuse ? Le Bouddha Précieuse Vie dans le Sud n’a pas fait un tel grand vœu comme le Bouddha Amitabha, afin de guider et emmener tous les êtres. Donc, quand il dit vœu pour renaître dans la Terre Pure de l’Ouest, LES NEUF STADES DE LOTUS COMME PARENTS – les neuf grades se réfèrent au haut grade supérieur, haut grade moyen, haut grade inférieur, moyen grade supérieur, moyen grade moyen, moyen grade inférieur, bas grade supérieur, bas grade moyen et bas grade inférieur. Ainsi, ces neuf grades seraient nos parents, non nés de la chair et du sang, mais qui émergent du lotus. ÉVEILLE À LA PATIENCE SANS EFFORT QUAND LES FLEURS S’ÉPANOUISSENT – une fois que les fleurs s’ouvrent, la nature de Bouddha émerge sous la forme d’un corps, il sort pour voir le Bouddha Amitabha en personne et s’éveiller, réalisant la non-croissance sauf la non-extinction, le non-impur sauf le non-pur. La non-croissante sauf la non-décroissante nature de Bouddha. Ainsi, renaître dans la Terre Pure de Suprême Félicité s’est mettre fin aux naissances et aux morts tandis qu’il n’est pas facile de le faire dans ce monde. Uniquement si vous pouvez renaître en la Terre Pure de Suprême Félicité, une fois là-bas, vous ne régresserez pas. Donc quand la fleur s’épanouit vous devenez éveillés. – QUE LE BODHISATTVA SOIT LE COMPAGNON – Tous les amis et les parents dans la Terre Pure de Suprême Félicité sont des Bodhisattvas, ils sont tous des Bouddhas irréversibles, ils sont tous nos proches du Dharma, nos vrais amis.

Ici, nous avons aussi la porte du Dharma de la Terre Pure, c’est la porte la plus facile. Dans le passé, tous les Bouddhas ont fait l’éloge de la pratique de la porte de la Terre Pure, comme le Bodhisattva Mañjuśrī fit l’éloge de la voie de la récitation. Le Bouddha Valeur Universel (dans le Śūraṅgama Sūtra – le chapitre PRATIQUE ET VŒUX DU BOUDDHA VALEUR UNIVERSEL) – devait aussi emmener les êtres vivants des dix directions vers la Terre Pure. Il récita le nom du Bouddha rechercha à renaître dans la Terre Pure. Guan Yin (Bodhisattva Avalokiteśvara) aussi, a pratiqué la récitation, tout comme le Bodhisattva Grand Pouvoir. Ceux qui ont lu (le Śūraṅgama Soutra) devraient connaître (le chapitre de la méthode de récitation du Bodhisattva Grand Pouvoir). Il dit que c’est une très bonne porte qui fut objet d’éloge et pratiquée par la plupart des Bodhisattvas du passé. Tous les patriarches du passé pratiquaient le CHAN et aussi la récitation. S’étant éveillé à la méthode CHAN, ils se concentrèrent sur la récitation. Un Bouddha Amitabha manifesté apparut chaque fois qu’ils récitaient. Ce fut le cas pour le Grand Maître CHAN Ying Ming, et récemment, même le Grand Maître Yin Kuang a recommandé cette porte du Dharma, le Grand Maître Shui Yun a aussi suggéré cette porte du Dharma.

Donc, c’est la porte la plus facile, la plus commode, la plus simple et la plus parfaite. Et pour cette porte du Dharma, si vous n’y croyez pas, ne la calomniez pas, vous ne la calomniez pas, vous la croyez.

C’est une porte du Dharma dont les Bouddhas des dix directions ont fait l’éloge. Vous voyez, (dans le Soutra Amitabha) les Bouddhas des six directions, tous apparaissent avec des longues et larges langues, couvrant trois milliers de grands mondes pour faire l’éloge de cette porte du Dharma. Si cela n’est pas vrai et juste, pourquoi est-elle approuvée par les Bouddhas des six directions ? De ce constat, cela prouve que c’est la meilleure porte du Dharma pour nous à pratiquer, et chacun devrait pratiquer. Cependant, nous sommes dans la Juste période du Dharma, si vous ne récitez pas et ne pratiquez pas, vous devez pratiquer le CHAN avec tous vos efforts. Ne soyez pas effrayés par les souffrances.         

Ainsi, quand la session de 7 Jours de Chan commence cette semaine ? Vendredi soir. Je m’en fiche de ceci, je ne connais pas le jour. J’aime seulement vivre dans les régions montagneuses sans calendrier, traversant les quatre saisons sans connaître les années passées. Si vous dites aujourd’hui est le premier jour du calendrier lunaire, ça l’est. Vous avez dit que c’est le 15ème jour, ça l’est. Le vingtième, donc c’est le vingtième. Vous me dite aujourd’hui c’est Noël, le 25 décembre, alors c’est le 25ème. Notre assemblée de récitation prend fin ce Vendredi et la session du Chan fait du pied, vous voyez, nous sommes ici, si vous ne croyez pas en la récitation, vous pouvez essayer le CHAN, en vous levant à 2 heures du matin, et allant vous reposer à 12 heures du soir. Voyez si vous pouvez le prendre. Sinon, vous courez. Si vous pouvez le prendre, vous seriez éveillés.

Nous mettons le feu à la boite de glace pour qu’elle fonde. C’est la vague de votre nature de Bouddha qui se calme, une fois calmée, c’est comme de l’eau ondulée pour devenir une vague et aplatie pour devenir une vague qui devient de l’eau. Donc, l’eau devient de la glace et la glace devient de l’eau. Si vous retournez vers votre forme originelle et voyez votre apparence originelle, à quoi elle ressemble, vous comprendrez. Dès lors, vous devez souffrir du froid dans cette boite de glace – qui en vaut la peine et qui a une valeur en elle-même. C’est donc la raison pour laquelle beaucoup de gens sont partants pour cette boite de glace. Si jamais vous mouriez de froid, personne n’ose partir.


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▪ La Porte-Dharma de la Conscience-Souvenir du Bouddha

Le Bouddha Amitabha : Le grand Roi du Dharma


Extraits d’une conférence de Maître Hsuan Hua


Pourquoi récitons-nous ''Namo Amitabha Bouddha" ? C’est parce que le Bouddha Amitabha a une grande affinité avec les êtres vivants dans les dix directions. Avant que le Bouddha Amitabha réalise la Bouddhéité, au cours de sa pratique sur "le sol de la cause », il était un Bhikṣu nommé Dharma Trésor qui a formulé quarante-huit vœux. Parmi ces vœux, il y en avait un qui disait, ''Je formule le vœu qu’après ma réalisation de la Bouddhéité, tous les êtres vivants à travers les dix directions qui récitent mon nom réaliseront certainement la Bouddhéité. S’ils ne pourront réaliser la Bouddhéité, alors je ne réaliserai pas la Bouddhéité.''

Le pouvoir des vœux du Bouddha Amitabha est comme un aimant ; les êtres vivants des dix directions sont comme des limailles de fer. Ceci est la façon dont il attire tous les êtres vivants des dix directions vers la Terre de Suprême Félicité. Que se passe-t-il s’ils ne sont pas attirés ? Le Bouddha Amitabha a fait le vœu que lui-même ne réaliserait pas la Bouddhéité s’ils ne peuvent aussi devenir Bouddhas ! Par conséquent, tous ceux qui récitent le nom du Bouddha Amitabha ont l’opportunité de réaliser la Bouddhéité.


Rassembler tous les êtres dans la Terre de l’Ouest


Le Sūtra Amitabha appartient à la catégorie des Sūtra s que le Bouddha a révélés sans demande. Pourquoi ce Sūtra a été prononcé sans demande ? Personne n’a compris cette Porte-Dharma, et ainsi personne n’a pu faire la demande au Bouddha de le révéler. Bien que le grand sage Śāriputra fût un interlocuteur dans l’assemblée, même lui ne put savoir comment demander au sujet de cette Porte-Dharma. Probablement que le Bouddha ne pouvait plus attendre plus longtemps, et donc il parla à tous de la plus commode, plus directe, plus satisfaisante, plus facile, et plus expéditive Porte-Dharma de la récitation du nom du Bouddha. Si une personne peut réciter le nom du Bouddha, "que ce soit pendant un jour, deux jours, trois, quatre, cinq jours, six, autant que sept jours, avec un esprit non confus, quand cette personne approchera la mort, devant elle apparaîtra le Bouddha Amitabha et toute l’assemblée des saints "pour le guider. Bien que la plupart des gens trouvent cela difficile de croire à cette Porte-Dharma, c’est la pratique la plus directe et sûre.

La Porte-Dharma de la récitation du nom du Bouddha est appropriée pour ceux des toutes trois facultés et bénéfique pour l’intelligent et le stupide. Que vous soyez stupide ou sage, vous pouvez réaliser la Bouddhéité. Quand on renaît en Terre Pure où les êtres "endurent aucune des souffrances, mais jouissent de toute félicité », on renaîtra de façon par transformation d’un lotus. Nous ne passerons plu à travers une matrice dans le royaume humain, mais rentrerons dans une fleur de lotus, vivront à l’intérieur un cours instant, et alors réaliseront la Bouddhéité.


Nuit et Jour Maintenez le Nom avec une Conscience Sincère, Concentrée


Le Roi de Tous les Dharmas est l’unique mot '’Amitabha’'.

Les cinq périodes et les huit enseignements sont tous contenus en lui.

Qui, concentré en un point se souvient et récite son nom

En samādhi pénétrera le lieu de quintessence des Ainsi-Venus.


Le Roi de Tous les Dharmas est l’unique mot "Amitabha"'. Les cinq périodes et les huit enseignements sont tous contenus en lui.


Les enseignements sont arrangés en huit catégories, quatre en accord avec la nature de l’enseignement : l’enseignement de liaison, l’enseignement spécial, et l’enseignement parfait ; et quatre en accord avec les méthodes d’enseignement : soudaine, graduelle, secrète, et nébuleuse - non fixée. Les cinq périodes sont :

L’Avataṃsaka, Āgama, Vaipulya, Prajñā, et Lotus-Nirvāṇa. Ces huit enseignements et cinq périodes sont tous inclus dans l’unique mot "Amitabha ».


Qui, concentré en un point se souvient et récite son nom

En samādhi pénétrera le lieu de quintessence des Ainsi-Venus.


Une telle personne ira définitivement en Terre Pure de Lumière et Calme Éternel, la Terre de Suprême Félicité.

Les êtres vivants dans l’âge du déclin du Dharma seront sauvés en récitant le nom du Bouddha. Et dons quiconque espère être sauvé devrait se souvenir du Bouddha.


Prononcez une phrase en moins ;

Récitez le nom du Bouddha une fois de plus.

Combattre vos pensées à mort,

Et laissez votre Corps-Dharma s’animer.


Ne regardez pas légèrement la Porte-Dharma de la récitation du nom du Bouddha.


Contempler à Tout Moment et Bien Réfléchir


Il y a quatre types d’attention au Bouddha :


1- Attention au Bouddha à travers le maintien de son nom. Ceci implique la récitation "Namo Amitabha Bouddha "encore et encore.


2- Attention au Bouddha à travers la contemplation réflexion. Ceci signifie contempler ceci :


Le corps du Bouddha est de la couleur d’or.

La splendeur de toutes ses marques est sans comparaison.

La lumière de son front brille autour de cinq Mont Sumeru.

Larges comme les océans sont ses yeux, purs et clairs.

Étincelant par leur brillance par transformation

Sont les Bodhisattvas sans nombre et les Bouddhas infinis.

Ses quarante-huit vœux seront notre libération.

Il permet à tous ceux qui sont dans les neuf niveaux de lotus

D’atteindre la rive la plus éloignée.


Ceci est l’attention au Bouddha à travers la contemplation réflexion.


3- Attention au Bouddha à travers la contemplation visualisation. Ceci signifie réciter "Namo Amitabha Bouddha "en faisant face à une image du Bouddha. On devrait réciter l’expression très clairement, l’entendre très clairement, et la garder très clairement à l’esprit.


4- Attention à l’apparence réelle du Bouddha. Ceci est juste la méditation Zen. Quand nous méditons, nous nous posons cette question, "Qui récite le nom du Bouddha ? ». Nous récitions "Namo Amitabha Bouddha "pendant deux semaines, et alors nous essayons de trouver qui récite le nom du Bouddha. Nous devons trouver "Qui "et ne pas perdre le "Qui ». Si nous le perdons, alors nous ne pourrons rentrer à la maison. Si nous ne pouvons rentrer à la maison, nous ne verrons pas le Bouddha Amitabha.


Chacun avec sa Propre Foi, ses Propres Vœux, et sa Propre Pratique.


La Foi, les Vœux, et la pratique sont les trois prérequis de la Porte-Dharma de la Terre pure. Celui qui part en voyage emporte de la nourriture et un peu d’argent. Celui qui souhaite aller en Terre Pure de Suprême Félicité a besoin de Foi, de Vœux, et de pratiquer le maintien du nom du Bouddha.


La Foi est le premier pré requis, car sans elle on n’aura pas d’affinité avec le Bouddha Amitabha dans la Terre de Suprême Félicité. Vous devez avoir la Foi en vous-même, la Foi en la Terre Pure de Suprême Félicité, aussi bien qu’en la cause et l’effet, le noumène et le phénomène.

Que signifie croire en soi-même ? C’est de croire que vous allez certainement avoir les qualités nécessaires pour renaître en la Terre de Suprême Félicité. Vous ne devriez pas vous considérer à la légère et dire, "J’ai commis tant de mauvaises actions, je ne peux y renaître." Supposons que vous avez créé un karma incluant de lourdes fautes, bien, maintenant vous avez une bonne opportunité : vous pouvez "prendre votre karma avec vous en une renaissance." Cela signifie que mis à part les exactions que vous avez commises dans le passé, vous pouvez toujours renaître dans la Terre Pure de Suprême Félicité, et que ce karma part avec vous. Cependant, vous avez besoin de savoir que le karma que vous pouvez emmener est le karma que vous avez déjà créé, et non celui que vous continuez à créer. Le karma que vous avez déjà créé est le karma des vis passées. Le karma que vous continuez à créer va mûrir dans le futur. Ce que vous pouvez emporter est l’ensemble des mauvaises actions du karma créé dans le passé ; ce que vous ne pouvez emporter est l’ensemble du karma que vous créez maintenant qui mûrira dans le futur. Peu importe ce que vous avez toujours fait, sans défier tout genre de mauvaises actions, vous pouvez maintenant changer vos fautes et changer votre conduite, arrêter le mal et devenir intègre. Alors vous pouvez emmener ces offenses créées dans le passé avec vous pour la Terre de Suprême Félicité. Mais continuer à en commettre vous empêchera d’y aller.

Deuxièmement, vous devez avoir la Foi en la Terre de l’Ouest de Suprême Félicité qui est à des centaines de millions de Terres de Bouddhas d’ici. Avant de réaliser la Bouddhéité, le Bouddha Amitabha, en tant que Bhikshu Dharma trésor, fit le vœu de créer la Terre de Suprême Félicité où les êtres vivants des dix directions qui ont fait le vœu d’y renaître pourraient gagner une renaissance en récitant son nom. Il n’y a besoin de rien faire d’autre ; c’est facile, simple, commode, et interpénétrant—de plus cela ne coûte pas une seule chose et ne gaspille pas d’énergie. Cette Porte-Dharma peut être considérée la plus élevée et la plus suprême, car si vous récitez juste, "Namo Amitabha Bouddha », vous renaîtrez dans la Terre de Suprême Félicité.

Il est aussi nécessaire de croire en la cause et l’effet. Croire en la cause est de croire que dans le passé vous avez planté des bonnes racines qui maintenant vous permettent de croire en cette Porte-Dharma. Sans bonnes racines, personne ne rencontre cette Porte-Dharma de la récitation du nom du Bouddha, ou aucune autre Porte-Dharma, pour cette raison. À cause des bonnes racines plantées dans le passé, vous pouvez maintenant rencontrer la Porte-Dharma de la Terre Pure avec Foi, Vœux, et maintenir le nom.

Mais si vous ne continuez à nourrir les bonnes racines plantées, alors vous ne pourrez atteindre le fruit de la Bodhi dans le futur. C’est pourquoi, vous devez croire en la cause et l’effet ; croire que dans le passé vous avez déjà planté les causes de la Bodhi et ainsi dans le futur vous atteindrait sans doute le fruit de la Bodhi. Le principe est pareil que de planter dans un champ : les graines doivent être arrosées et nourries au préalable pour pouvoir grandir.

Finalement, on doit avoir la Foi en le phénomène et le noumène. Le phénomène spécifique est ceci : le Bouddha Amitabha a une grande affinité avec nous et nous guidera sans doute vers la Bouddhéité. Le principe noumène est ceci : Nous savons que la grande affinité existe parce que sans elle nous n’aurions pas rencontré la Porte-Dharma de la Terre Pure. Le Bouddha Amitabha est tous les êtres vivants et les êtres vivants sont tous le Bouddha Amitabha. Le Bouddha Amitabha est devenu le Bouddha Amitabha en récitant le nom du Bouddha, et si nous récitons le nom du Bouddha, nous, aussi, pouvons devenir le Bouddha Amitabha.

Nous devrions cultiver en accord avec le principe du phénomène et du noumène.

L’Avataṃsaka Sūtra parle de quatre Royaumes du Dharma :


1- Le Dharma Royaume du Phénomène Non Obstrué.

2- Le Dharma Royaume du Noumène Non Obstrué.

3- Le Dharma Royaume du Noumène et du Phénomène Non Obstrué.

4- Le Dharma Royaume de Tous les Phénomènes Non Obstrués.

  

Considérant les quatre Dharma Royaumes, et parlant du point de vue de notre propre nature, nous et le Bouddha Amitabha sommes unifiés, et par conséquent nous avons les qualifications pour réaliser la Bouddhéité.

Le Bouddha Amitabha est le Bouddha Amitabha au sein des esprits de tous les êtres vivants, et les êtres vivants sont les êtres vivants au sein de l’esprit du Bouddha Amitabha. À cause de cette interconnexion, il y a les phénomènes et le noumène.

Cependant, vous devez croire en ce principe et énergiquement le pratiquer en récitant le nom du Bouddha ; vous ne pouvez être paresseux. Votre récitation du nom du Bouddha devrait s’accroître de jour en jour, et non décroître.

Ayant discuté de la Foi, nous allons maintenant discuter des vœux. Qu’est-ce qu’un vœu ? Quand vous voulez quelque chose, quand vos pensées tendent vers une certaine chose, votre esprit a un souhait, alors vous formulez un vœu. Dans le Bouddhisme il y a quatre vastes vœux :


Je fais le vœu de sauver les êtres en nombre infinis.

Je fais le vœu de rompre toutes les afflictions inépuisables.

Je fais le vœu d’étudier les Portes-Dharma incommensurables.

Je fais le vœu de réaliser la Suprême Voie du Bouddha.


Tous les Bouddhas et Bodhisattvas du passé, du présent et du futur ont pratiqué la conduite du Bodhisattva et atteint la Bouddhéité en se reposant sur ces quatre grands vœux.

Mais afin de formuler des vœux, vous devez avoir la Foi. En premier, croyez qu’il existe une Terre de Suprême Félicité ; deuxièmement, ayez la Foi en le Bouddha Amitabha ; troisièmement, croyez que vous et le Bouddha Amitabha avez une grande affinité, et que vous pouvez certainement renaître dans la Terre de Suprême Félicité. Avec la Foi dans ces trois choses, vous pouvez alors faire un vœu, "Je désire renaître en la Terre d’Amitabha ». Il existe un dicton,


"Je veux renaître en la Terre pure de l’Ouest."

"Je veux renaître là-bas. Personne ne me force d’y aller ; personne ne m’entraîne là-bas. Bien que le Bouddha Amitabha soit venu pour me guider, je pars en tant que volontaire parce que je veux être proche de lui. Je veux renaître en la Terre de Suprême Félicité et voir le visage du Bouddha Amitabha quand ma fleur de lotus s’ouvrira.

Je veux rencontrer le Bouddha et entendre le Dharma."

Ceux-ci sont les vœux dont vous avez besoin.

Alors vous devez pratiquer. Comment ? Récitez le nom du Bouddha, en disant "Namo Amitabha Bouddha, Namo Amitabha Bouddha...", comme si vous essayiez de sauver votre tête du bourreau, courant de l’avant pour la garder.

La Foi, les Vœux, et la pratique sont les dépenses de voyage pour renaître en la Terre Pure de Suprême Félicité. Ils sont votre ticket.


La chanson de l’Attention au Bouddha, au Dharma, et à la Sangha.


Tandis que nous récitons "Namo Amitabha Bouddha », nous créons chacun de nous et ornons la Terre de Suprême Félicité. Nous accomplissons chacun de nous notre propre Terre Pure de Suprême Félicité qui n'est certainement pas à des centaines de milliers de Terres de Bouddhas d’ici. Maintenant, la Terre Pure de Suprême Félicité réellement est à des centaines de milliers de millions de Terres de Bouddhas ailleurs ; et encore cela ne va pas au-delà de la toute pensée que nous avons en ce moment. Puisqu’elle est tout à fait en nos cœurs, nous disons qu’elle n’est pas à des centaines de milliers de Terres de Bouddhas d’ici. La Terre de Suprême Félicité est le vrai cœur originel, le vrai esprit, de chacun de nous tous. Si vous obteniez ce cœur, vous renaîtrez dans la Terre de Suprême Félicité. Si vous ne comprenez pas votre propre cœur vrai originel, vous n’y renaîtrez pas. Le Bouddha Amitabha et les êtres vivants ne sont pas distincts – c’est pourquoi je dis que la Terre Pure de Suprême Félicité n’est pas si loin que cela. En une pensée, tournez la lumière vers l’intérieur. Sachez qu’originellement, vous êtes le Bouddha, et votre Bouddhéité originelle est juste la Terre de Suprême Félicité.

Pour cette raison, vous devriez jeter de côté vos pensées souillées, vos désirs de concupiscence, votre confusion, jalousie, contrariété, égoïsme et complots pour des gains personnels. Soyez comme le Bodhisattva qui rend bénéfice à tout le monde et éveille les êtres. Simplement cela est la Terre Pure de Suprême Félicité. N’êtes-vous pas d’accord que l’absence de confusion et de pensées erronées est la Terre de Suprême Félicité. ? Si tel n’est pas le cas, qu’est-ce ? Ne recherchez pas dehors.


Permettez-moi de chanter une chanson :


Amita, le Grand Sage et Maître,

Serein, subtil, merveilleux au-delà de tous...

Étangs des sept joyaux,

Fleurs de quatre couleurs et vagues d’or chatoyant.


Elle mentionne les quatre ombres des fleurs de lotus. Qui est le grand sage et maître ? Le Bouddha Amitabha est ainsi.  


Amita, le Grand Sage et Maître, serein, subtil, merveilleux au-delà de tous... : Il est intègre, orné et très merveilleux. Il n’y a aucune image aussi fine que celle du Bouddha Amitabha.


Au sein Étangs des sept joyaux, Fleurs de quatre couleurs... : Pas seulement les étangs sont remplis des sept joyaux, l’eau aussi forme des vagues d’or chatoyant.


Fleurs de Lotus Merveilleuses de couleur Verte, Jaune, Rouge et Blanche.


Le résultat de notre récitation "Namo Amitabha Bouddha" ici où nous sommes est qu’en la Terre Pure de Suprême Félicité, une fleur de lotus se forme dans les étangs aux sept joyaux, remplis avec des eaux aux huit vertus. Plus nous récitons, plus elles deviennent grandes, mais elles ne s’ouvrent pas. Quand nous mourrons, notre nature intrinsèque renaît dans le lotus dans la Terre Pure de Suprême Félicité. Il y a neuf grades de lotus, et le grade de lotus dépend de la façon dont nous récitons le nom du Bouddha. Réciter plus fait davantage grandir notre lotus ; moins de récitations la rend plus petite. "Maintenant, supposons que je ne récite pas du tout ?" Si nous arrêtons de réciter ensemble, notre lotus va faner et mourir. Le grade de lotus dépend de notre propre effort de récitation du nom du Bouddha.


Le Vent Qui Souffle et les Eaux Calmes

Proclament le Mahāyāna


Le cœur pur est comme la lune dans l’eau. L’esprit en samādhi est comme un ciel sans nuage. Si vous pouvez réciter si complètement que vous pénétrez le Samādhi de la Récitation du Bouddha, alors entendant le vent, c’est 'Namo Amitabha Bouddha', et entendant la pluie, c’est 'Namo Amitabha Bouddha'. Chaque son que vous entendez récite le nom du Bouddha. L’eau coule, le vent souffle, proclamant le Mahāyāna. Le poète chinois Su Dongpo a dit : 'Des couleurs de la montagne, aucune n’est pas la vaste, longue langue. Des sons de la montagne, tous sont le clair, pur son.' Toutes les couleurs de la montagne sont la longue et vaste langue du Bouddha proclamant le merveilleux Dharma. Ceci est l’obtention du Samādhi de la récitation du Bouddha. Ainsi, j’ai écrit ce verset :


Si vous récitez le nom du Bouddha, sans cesse,

La bouche récite "Amitabha" et rassemblent toutes les choses en une seule.

Des pensées éparpillées ne s’élèvent pas du tout, le Samādhi vous obtenez.

Pour une renaissance en la Terre Pure, votre espoir n’est pas vain.

Si tous les jours vous détestez la douleur du Sahā souffrant,

Faites de la renaissance en la Suprême Félicité votre but essentiel de l’esprit.

Laissez tomber vos réflexions impures et de pures pensées vous trouverez.


Récitez le nom du Bouddha du matin à la nuit et vos pensées confuses ne s’élèveront pas. Vous allez naturellement atteindre le Samādhi de la Récitation du Bouddha et renaître en la Terre de Suprême Félicité, en accord avec votre volonté. Vous savez que le monde Sahā est plein de douleur et de souffrance ; donc coupez les plaisirs mondains et n’ayez aucune pensée de désir sexuel, de soif et saisie, ou de lutte pour la gloire et le profit. Déposez tous les soucis mondains et regardez-les comme étant faux. Recherchez la renaissance, l’ultime félicité ; cette pensée de renaissance est extrêmement importante. Ce verset clairement explique les principes de la récitation du nom du Bouddha, et si vous savourez attentivement son goût, vous le trouverez très utile.


À suivre.


Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion