Pratiques → Végétarisme Amitabha

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Si on souhaite s’engager sur la Voie de l’Éveil, il est nécessaire de développer de la compassion envers ces animaux, d’autant plus que ces derniers éprouvent de grandes souffrances comparées à celles de l’être humain :


- ils n’ont pas en général une enveloppe karmique agréable, d’autant plus que personne ne souhaiterait devenir comme eux ;

- ils sont « abrutis » d’une très lourde torpeur et sont incapables de se soigner eux-mêmes ;

- constamment sous l’emprise de la faim, ils vont même se dévorer entre eux ;

- ils meurent le plus souvent d’une mort violente ;

- leur longévité est le plus souvent bien moindre que celle d’un être humain ;

- ils vivent le plus souvent dans la peur et sont constamment menacés, notamment par les humains.


De plus, les animaux ont été des êtres humains dans leurs vies passées, ils ont été sans doute nos chers pères et mères qui n’ont pas pu pratiquer le Dharma afin de surpasser les causes de renaissances dans les royaumes inférieurs. Non seulement telle est la vérité, mais aussi doit-on rajouter que dans le futur, il y a grande chance qu’ils redeviennent nos proches si nous obtenons encore avec eux, la précieuse existence humaine.


De ce constat, vient naturellement l’envie de les aider chaque fois que la possibilité ou les moyens pour le faire se présentent à nous.


Pratique de la libération d’animaux dans la vie courante


Si l’on souhaite vivre longtemps, donc prolonger notre espérance de vie, et venir en aide aux animaux, il est possible, nécessaire ou indispensable de :


♦ Libérer concrètement des animaux (oiseaux, vers de terre destinés à la pêche, ...)

♦ Pratiquer certaines déités dans le bouddhisme du grand véhicule, comme :


- le Bouddha Amitayus (forme de jouissance du Bouddha Amitabha)

- Namgyelma, une déité paisible

- le Bouddha de Médecine dont le Sûtra est accessible en ligne

- Tara Blanche (forme féminine symbole de longévité).


Ces pratiques avec récitations de mantras spécifiques, requièrent pour la plupart une transmission de pouvoir ou bénédiction d’un maître qualifié dans le Vajrayana. La récitation de mantras permet de guérir de certaines maladies, même les plus graves.  


♦ Prendre l’engagement ferme de « Ne Pas Tuer Toute Forme Vivante »,

♦ Prendre les huit préceptes mahāyāna et adopter un régime végétarien.


De ces quatre possibilités, les trois dernières sont plus « aisées » à entreprendre car elles reposent principalement sur un engagement personnel et une pratique progressive sur soi-même.


La première nécessite de rencontrer ou réunir des circonstances matérielles pour passer à l’acte de libérer avec une réelle motivation basée sur l’Amour-Compassion.

On peut libérer une poule destinée à l’abattoir car cela n’est pas cher mais dans le cas d’une vache, cela est très difficile à mettre en œuvre. Aussi, acheter des poissons vendus en supermarché pour les libérer dans un fleuve ou acheter des oiseaux pour les libérer de préférence en été, relèvent du faisable car cela n’engage pas de difficultés matérielles insurmontables. Toute personne peut accomplir ce genre d’action. Si de plus celle-ci est accompagnée d’une récitation de mantras, comme celui du Bouddha de Médecine ou d’Avalokiteshvara et du nom du Bouddha Amitabha, c’est excellent.


Le Bouddha Śākyamuni a dit ceci :


« De celui qui est énergétique, attentif, pur en ses actions, qui agit d’une manière réfléchie, se contrôle, vit avec droiture, -- la renommée s’accroît. »


« Les insensés dans leur manque de sagesse, s’abandonnent à la négligence. Le sage garde la vigilance comme la richesse la plus précieuse. »


Avec attention, dans la vie de tous les jours, il est possible de venir en aide aux animaux et de les libérer d’une mort violente. Voici des exemples déjà vécus, expérimentés ou que nous pouvons expérimenter :


- il pleut dehors et nous savons bien que les escargots (ou limaces) aiment se montrer et se balader, sans savoir qu’ils risquent d’être écrasés par un pied humain. En regardant où l’on marche, il est possible d’en rencontrer et de les déplacer dans un endroit sûr, hors d’une zone piétonne par exemple ;


- il arrive que par beau temps, on mange dehors, dans le jardin ou dans un parc ou sur une terrasse. Les moucherons ou autres insectes sont souvent attirés par la soif ou la nourriture et il arrive qu’ils tombent dans un verre d’eau. Ils ne meurent pas toujours tout de suite et donc il est possible en réagissant vite, de les sortir de l’eau, les sécher en soufflant légèrement dessus pour ne pas les emporter. Et si malgré cela, c’est trop tard, on peut réciter le mantra Amitabha et souffler sur l’insecte ;  

- dans une de vos réunions, il peut arriver qu’un moustique ou une mouche se fasse un peu trop « dérangeante ». Une personne agacée se lève et essaye d’abattre cette mouche. Avec compassion, pour la mouche et cette personne, il vous est possible d’ouvrir la fenêtre pour la laisser retrouver sa liberté ;


- vous allez dans un magasin asiatique (comme à Paris), et pouvez constater parfois que des poissons vivants sont vendus pour être abattus devant vous. Vous pouvez en acheter un ou autant que vos moyens le permettent, en demandant de le garder vivant. Sur le chemin du retour, vous cherchez une source d’eau (étang, rivière, fleuve,...) qui ne manque pas en France, et le libérer en récitant auparavant un mantra comme celui d’Avalokiteshvara ou le nom du Bouddha Amitabha. De cette façon, ce poisson retrouvera certainement une vie humaine et deviendra sans doute votre disciple sur la Voie de l’Éveil ;


- observez ou pensez aux oiseaux qui sont en cage, et à un de vos proches décédé ou qui est sur le point de mourir ou qui est malade. Si vous achetez un seul oiseau et le libérez, non seulement vous allongerez votre espérance de vie, mais aussi, vous partagerez vos mérites avec cette personne qui en bénéficiera tôt ou tard, dans cette vie ou la suivante. Dans cette vie, le malade pourra guérir, le défunt verra son lourd karma allégé et la personne sur le point de mourir, pourra espérer une heureuse renaissance ;


- il arrive de rencontrer des chats en liberté dans la rue. Ils sont souvent affamés. En leur donnant régulièrement de la nourriture à l’extérieur, vous maintenez leur vie donc la vôtre aussi ;


- vous mangez dans un parc. Des oiseaux (moineaux et pigeons) sont affamés. Ils s’approchent de vous et certains vous regardent. Lancez leur des miettes de pain ou autres nourritures, et vous les protégerez même un court instant de la mort à cause de la faim ;


- un cafard ou des fourmis traînent dans votre maison. Regardez-les au-delà de leurs apparences et voyez qu’ils ont été vos pères et mères des vies passées. Au lieu de les écraser, il vous est possible de les capturer et les faire sortir sans les tuer. Parlez-leur avec sincérité et compassion en leur demandant de partir.  Vous verrez curieusement qu’ils se feront moins présents ou pressants chez vous ;


- chaque fois que vous mangez de la viande, fixez cette viande et dites-vous :  ‘Cet animal a été tué pour nourrir mon corps. Je vis donc bien sur la souffrance d’autrui. Si je fais l’effort de moins manger de viande, j’agis en faveur de la vie des animaux et me prépare une vie heureuse en réduisant mon avidité. Ma santé sera meilleure ;


- vous êtes un peu exigeant(e) de la propreté. Chaque fois que vous ramassez la poussière, pensez aux micro-organismes qui s’y trouvent. Avec conscience, même si la propreté est nécessaire, il est possible de faire le souhait que ces derniers puissent retrouver une condition humaine rapidement ;


- vous êtes riches et savez que des animaux domestiques sont abattus pour leur vieillesse (chevaux,...). Pourquoi ne pas les racheter en fonction de vos moyens pour leur permettre de vivre et mourir en paix ? ;


- vous possédez un grand terrain et des animaux sauvages convoités par les chasseurs y sont présents. Prenez la ferme résolution d’interdire l’accès à votre propriété afin de les sauver et réduire le très mauvais karma des braconniers ;


- vous décidez d’être végétariens (ou végétariennes). Face aux difficultés à venir de votre entourage qui ne comprendra pas votre régime de suite par exemple, soyez ferme parmi les mangeurs de cadavres d’animaux et développez le contentement. Votre détermination soulage la souffrance à chaque instant et vous garantit la longévité. Devenez un exemple pour autrui ;


- quand vous êtes sur le point de manger, à défaut de connaître une quelconque prière, ayez une pensée tournée vers les êtres tués pour que cette nourriture arrive sur votre table ;


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S’il est donc difficile d’aller dans un abattoir pour sauver des animaux au risque d’être pris pour un fou (une folle), les occasions ne manquent pas dans la vie ordinaire, pour agir dans le sens de la libération et protection d’animaux à notre niveau. Il faut de l’attention et de la vigilance. N’oubliez jamais de faire la dédicace de vos actions pour le bien de tous les êtres…et une renaissance en Terre Pure du Bouddha Amitabha !

 

La libération et protection des animaux fait partie de la perfection du don-générosité. L’une des six perfections du Héros pour l’Éveil.


Hommage aux Trois Joyaux !!!


© Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion

Libération et Protection des Animaux du Danger de la Mort

Réflexion-Méditation Analytique et Pratique Courante


Réflexion-Méditation Analytique


Une forme de don-générosité repose sur la protection de la vie d’autrui. Dans le mot « autrui », tous les êtres sensibles sont pris en compte, dont les animaux (insectes ou mammifères ou autres).