Pratiques → Végétarisme Amitabha
I-
Il y a très longtemps, une file de chars roulait rapidement à travers la plaine à la fin du printemps. Les soldats portaient des armures étincelantes. Des bannières flottaient dans la brise.
Après eux arrivèrent plusieurs généraux avec leurs épées et leurs lances. Ils étaient suivis par un beau char. Assis dans le char se trouvait le grand roi de Ch'u.
Chaque année, le roi faisait un voyage à travers son royaume pour inspecter ses terres, pour chasser, pour former ses troupes, et sortir de son vieux palais étouffant.
Le roi avait un général appelé Yang Youchi qui était très célèbre pour son tir à l'arc. Même maintenant, plus de deux mille ans plus tard, les gens se souviennent encore quel bon tireur il était. Il ne ratait jamais. Le roi lui faisait confiance. Au cours de la grande chasse, les lapins et les cerfs et tous les animaux sauvages couraient ça et là dans la panique, mais aucun endroit n'était à l'abri des flèches du général Yang Youchi. S’il tirait cent fois, il touchait son objectif cent fois.
Dans la plaine il y avait un grand et vieil arbre. Comme ils passaient, les soldats
entendirent un bruit. Ils virent un singe dans les branches au-
«Chanceux », grogna le soldat. «Prends ça ! »
Il tira une autre flèche, et cette fois, le singe n’esquiva pas -
Maintenant, les soldats étaient furieux. Ils tiraient des flèches sur lui, mais le singe était si intelligent et tellement rapide qu'il attrapait leurs flèches dans les airs et se moquait d'eux encore plus.
Quand le roi vit combien le singe était irrespectueux, il ordonna au général Yang d'aller abattre ce petit malin de singe.
Le singe sembla comprendre, parce que dès que le général Yang se dirigea vers l'arbre, le singe se mit à pleurer. Les larmes roulaient au bas de son visage, et il sanglotait et hurlait très piteusement.
Le roi demanda : «Pourquoi le singe pleure-
Yang Youchi répondit, «Il doit savoir que mes flèches ne manquent jamais, donc peu importe la façon dont il puisse ruser, il doit mourir maintenant, selon l'ordre de son Altesse. C'est pourquoi il pleure.»
Le roi baissa la tête dans ses pensées. Comme le singe était triste ! Tous les autres animaux doivent souffrir aussi. Son cœur royal se rempli de compassion. Il dit au général Yang de ranger ses armes, et annula la chasse, de sorte que plus aucun animal ne puisse être blessé.
Quand il revint dans sa capitale avant la date prévue, tout le peuple découvrit que le roi avait été ému par les larmes d'un singe. Les gens de Ch'u étaient tous très heureux d'avoir un tel roi bon et aimant, donc ils ont travaillèrent très dur pour leur pays, et à partir de là, le Ch'u fut fort et puissant pendant des centaines d'années.
II-
Pendant la dynastie Chin au IVe siècle, il y avait un homme d'âge moyen à Shanyin appelé K’ung Yu. Il était fonctionnaire pour le gouvernement, mais il avait pratiquement la position de fonctionnaire la plus basse de toute la dynastie. Sa position était basse, et donc son salaire l’était aussi. Les temps étaient durs pour lui.
Une fois, il vit une tortue que quelqu'un s'apprêtait à manger. Il eut pitié d’elle, alors il acheta la tortue et il la porta à la rivière. Là, il la laissa partir.
La tortue sembla comprendre que Yu l’avait sauvée de la soupe. Tandis qu’elle nageait au loin, elle regarda en arrière vers lui. Yu la regarda jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la voir.
Des années plus tard, Yu avait atteint une meilleure position. Menant les troupes, il réprima une rébellion. Pour ses exploits, l'Empereur l’éleva au rang de Seigneur, une haute et puissante position.
L'insigne officiel pour le rang de Seigneur est un sceau métallique, ou coup. Lorsque
Kung Yu fut promu, les artisans royaux jetèrent un sceau pour lui, mais pour une
raison inconnue, il sortit avec une tortue sur le dessus, et la tortue regardait
par-
Les artisans pensaient que c'était étrange. Ils décidèrent d'aller rencontrer le
nouveau Seigneur et de voir ce qu'il en pensait. Ils s’agenouillèrent devant lui,
et dirent : «Mon Seigneur, comme ordonné par notre Empereur des Dix Mille Ans, nous
avons essayé de faire un sceau pour vous en signe de votre nouveau rang, mais à chaque
fois que nous jetons le moule, le sceau sort avec une tortue sur le dessus, et la
tortue regarde toujours en arrière par-
«Continuez » ordonna Kung Yu. «Faites-
Les artisans suivirent ses ordres, mais encore une fois, le sceau apparu avec une
tortue sur le dessus, regardant par-
L'Empereur appela Kung Yu pour expliquer pourquoi son sceau venait toujours avec une tortue, mais K'ung Yu était incapable d'expliquer.
Sur le chemin du retour, Kung Yu se rappela soudain de quelque chose. Le lendemain,
devant la cour, il déclara : «Le loyal ministre de Son Altesse a examiné le sceau
et les tortues inexplicables, et peut-
«Il y a plusieurs années, ce ministre vit un pêcheur se préparant à cuisiner et manger une tortue qu'il avait attrapée. Ce ministre fut désolé pour la tortue, et ainsi acheta la tortue au pêcheur et la libéra dans la rivière. La tortue semblait comprendre, car elle nagea à la surface de l'eau et regarda en arrière comme par gratitude.
«Votre Altesse m’a actuellement accordé le rang de Seigneur; il y a une tortue sur le sceau officiel, ce qui doit être un signe que j’ai la chance de gagner une telle faveur de Votre Altesse grâce à la reconnaissance de cette tortue, qui doit avoir déplacé le Ciel en ma faveur. »
L'empereur dit à la cour : «Ceux qui font le bien récolteront de bonnes récompenses. Le Seigneur K'ung est un excellent exemple. »
III-
Il y a plus de 3500 ans, il y avait un empereur très gentil et sage appelé T'ang Ch'eng. Chaque année, il voyageait dans son empire pour visiter tous ses habitants et voir s'il y avait quelque chose que le gouvernement pouvait faire pour eux.
Lors d’une belle journée, les oiseaux chantaient et les bêtes profitaient du beau temps. L'empereur sourit en entendant leurs chants agréables. Puis il vit de grands filets où tous ces animaux allaient se faire prendre. Il entendit un trappeur prier à haute voix. Voici ce que le trappeur priait :
Puissent tous les oiseaux dans le ciel,Puissent toutes les bêtes sur le sol,Puissent tous les animaux du nord, de l'est, de l'ouest et du sud,Venir dans mon filet,Sans qu’aucun d’eux n'échappe!L’Empereur Ch’eng T’ang fut bouleversé de trouver un trappeur si avide, sans cœur, mais il était également un monarque très sage. Il ne commanda pas au trappeur d’arrêter la chasse. Au lieu de cela, de ses propres mains impériales, il décrocha trois côtés des filets, ne laissant qu’un seul côté.
Le trappeur se demanda ce qui se passait, mais il ne pouvait pas monter et donner
un coup de poing à l'Empereur. Puis il entendit Ch'eng T’ang prier à haute voix.
Voici ce que l'Empereur pria : Puissent tous ceux qui souhaitent échapper à gauche,
échapper à gauche;Puissent tous ceux qui souhaitent échapper à droite, échapper à
droite;Puissent tous ceux qui souhaitent passer par-
IV-
Tzu C’han était un homme d’Etat qui vivait à Cheng au cours de la période du Printemps et de l'Automne, il y a 2.500 ans. Confucius louait hautement sa sagesse. Tzu Ch'an était si gentil et intelligent que le peuple chinois l'honore encore aujourd'hui. Il aidait les pauvres et sauvait les personnes en danger. Il aimait faire le bien, et en particulier, il n'aimait jamais tuer quoi que ce soit.
Un jour, un ami lui envoya un présent, plusieurs poissons vivants. Ils étaient gros et avait l'air délicieux. Ils feraient certainement un repas délicieux ! Lorsque Tzu Ch’an reçu ce don, il fut très heureux que son ami soit si attentionné. Il accepta le don joyeusement. Puis il appela son serviteur.
«Prenez ces poissons et mettez-
Son serviteur répondit : «Maître, ce genre de poisson est d'une rare finesse. Si vous les mettez dans l'étang, l'eau n'est pas aussi claire qu'un torrent de montagne, donc leur chair ne sera pas aussi douce et ils n'auront pas aussi bon goût. Vous devriez les manger tout de suite. »
Tzu Ch'an sourit. «Je suis le chef ici. Faites ce qui vous est demandé. Comment pourrais-
Le serviteur devait obéir aux ordres. Comme il versait les poissons dans l'étang, il leur dit : «Vous êtes vraiment des poissons chanceux ! Si vous aviez été donné à quelqu'un d'autre que mon maître, vous seriez déjà en train de cuire dans le wok en ce moment ! »
V-
À Wenchow au Chekiang, vivait un garçon du nom de Hsiao Chen. Une nuit, un dieu dans une armure dorée apparut en songe et lui dit : «Fils, tu ne peux vivre que jusqu'à 18 ans.» Lorsque Hsiao Chen se réveilla, il avait peur. Il se sentait très triste parce qu'il allait mourir si jeune.
Le père de Hsiao Chen était un fonctionnaire du gouvernement. Il était très honnête, alors il fut promu et envoyé au Sichuan, une autre province éloignée. Hsiao Chen ne voulait pas quitter la maison, parce qu'il savait qu'il ne pouvait pas vivre très longtemps. Son père n'avait pas connaissance du rêve de Chen, et insista pour l'emmener avec lui.
Le lendemain son père entra dans ses nouvelles fonctions, les fonctionnaires préparèrent une fête pour lui souhaiter la bienvenue, et bien sûr Hsiao Chen était invité. Pour les fêtes très spéciales au Sichuan, après trois plats vient le plat principal, appelé Soupe de Baguettes de Jade.
La façon dont ils faisaient la Soupe de Baguettes de Jade était très cruelle. Ils chauffaient des baguettes de fer jusqu'à ce qu'elles soient chauffées au rouge, et ensuite les poussaient dans le pis d'une vache. Le lait dans la mamelle collait à la baguette, alors quand ils tiraient sur la baguette, elle ressemblait à du jade, et des gens trouvaient que c'était délicieux.
Tandis que Chen attendait que le dîner commence, il entra dans la cuisine. Il vit une vache attachée à un poteau, et une baguette de fer chauffant sur des charbons ardents.
Il demanda au cuisinier ce qui se passait, et le cuisinier lui dit exactement ce
qu'ils allaient faire. Lorsque Chen entendit cela, il courut vers son père et lui
demanda de les arrêter. Il dit : «Ils vont coller une baguette rouge chaude dans
le pis d'une vache juste pour faire un plat savoureux, mais pense combien la vache
va souffrir ! S'il vous plaît, Père, faites-
Son père était un homme bon, alors il ordonna immédiatement de changer le menu et de relâcher la vache.
Quelques nuits plus tard, le dieu à l’armure dorée apparut de nouveau à Hsiao Chen dans un rêve. Cette fois, il dit :«Mon fils, vous avez fait une bonne action. Vous n'allez pas mourir jeune, et qui plus est, vous aurez tellement de succès qu'un jour vous deviendrez un des plus hauts fonctionnaires de toute la Chine. C'est parce que vous avez un bon cœur. »
Hsiao Chen grandit pour gagner un poste très élevé dans le gouvernement impérial,
et il vécut jusqu'à plus de quatre-
VI-
Le ruisseau murmurant dans la forêt verte s'écoulait devant les fleurs sauvages magnifiques qui ornaient cette petite maison.
Le soleil brillait haut dans le ciel. Tout à coup, un cerf couru dans la cour de la maison, où un petit garçon jouait. Le cerf accrocha les vêtements du petit garçon avec ses bois. Cela effraya le petit garçon tellement qu'il laissa échapper un hurlement qui amena sa mère à courir pour voir ce qu'il y avait. Elle sortit juste à temps pour voir le cerf s'enfuir vers les montagnes avec son petit garçon.
Bien sûr, la mère du garçon fut horrifiée ! Elle courut après le cerf le plus rapidement qu'elle pouvait, et pas trop loin, elle trouva son petit garçon assis en toute sécurité sur l’herbe. Quand il vit sa mère venir, le petit garçon se mit à rire et lui tendit les bras. Sa mère le ramassa. Elle était si heureuse qu'elle pleurait.
Elle se hâta de retourner à leur domicile avec son fils précieux. Quand elle arriva, elle s'arrêta net dans son élan, étonnée de ce qu'elle voyait. Le grand arbre à l'arrière de leur maison avait basculé alors qu'elle courait après son fils. L'ensemble de la maison avait été écrasé sous son poids énorme. Les murs avaient été écrasés, et toutes les tuiles avaient été brisées en poudre. Les poulets et les chiens dans la maison étaient tous morts. Si elle et son petit garçon avaient été à la maison ...
Alors la mère du petit garçon se souvint d’une journée il y avait environ un an, lorsqu’un cerf fuyant un chasseur avait couru dans sa maison. Elle se sentit désolée pour le pauvre, effrayé cerf, alors elle le couvrit de vêtements. Lorsque le chasseur entra précipitamment cherchant sa proie, il ne pouvait pas la trouver. Il pensa qu'elle avait dû sortir par la porte arrière, donc il continua à la pourchasser, et lorsqu'il fut loin, très loin, elle découvrit le cerf et le laissa revenir à la forêt.
Le cerf semblait comprendre qu'elle lui avait sauvé la vie, parce qu’à sa sortie, il inclina sa tête vers elle, comme la remerciant de sa compassion.
Elle n'aurait jamais imaginé que le cerf pouvait se rappeler sa gentillesse. Le cerf d’une manière ou d’une autre savait que l'arbre était sur le point de tomber et de l'écraser, alors il revint pour montrer sa gratitude.
Lorsque la mère du garçon se souvint de tout ceci, elle dit : «Sauver la vie d'un autre est identique à sauver sa propre vie. »
VII-
Il y a deux mille ans, dans une rivière de l'Inde ancienne, il y avait un étang plein de poissons. Ils vivaient heureux dans l'eau claire. Ils sautaient et nageaient ou tout simplement flottaient ça et là profitant de leur maison liquide.
Puis, pendant longtemps il ne plut pas. Chaque jour de plus l'eau s'évaporait, jusqu'à ce que l'étang soit presque tari. Si l'étang s'asséchait, tous les poissons allaient mourir sous le soleil chaud et sec.
Le soleil continuait à s'abattre sur la terre sèche. Un vieil homme arriva près de l'étang. Il vit que l'eau avait presque disparu. Son cœur se remplit de compassion. Il alla directement voir le roi et dit: «L'eau dans l'étang aux poissons est presque asséchée, les poissons sont en grand danger. Si Votre Majesté le veut bien, vous pouvez envoyer vingt éléphants pour transporter de l'eau pour sauver ces poissons.»
Le roi était bouddhiste, donc dès qu'il entendit la requête du vieil homme, il dit: «C'est merveilleux que vous ayez un tel cœur bon et miséricordieux. Allez aux écuries royales d'éléphants et prenez autant d'éléphants dont vous pensez que vous avez besoin pour porter l'eau pour sauver ces pauvres poissons souffrants. »
Lorsque le vieil homme entendit la réponse du roi, il emmena ses deux fils aux écuries
royales d'éléphants et sélectionna vingt des meilleurs éléphants. Puis il se rendit
à la brasserie et emprunta autant de peaux qu'il le pouvait-
Après de nombreux voyages, l'étang était plein à nouveau, comme il l'avait été avant la sécheresse. Les poissons dans l'étang étaient sauvés ! Ils sautaient et jouaient et nageaient de long en large.
Lorsque le vieil homme vit combien les poissons étaient heureux, et regardait les vagues sur la surface de l'eau, tous les soucis et la tristesse que les longues années avaient rassemblés dans son vieux cœur fatigué furent immédiatement emportés.
Alors que le jour tombait dans la nuit, lui et ses fils allègrement conduisirent les vingt éléphants aux écuries royales et allèrent raconter à leur roi les bonnes nouvelles.
VIII-
Au cours de la dynastie des Han, il y a près de deux mille ans, au nord de la Montagne Huayin, vivait une famille appelée Yang. Ils étaient agriculteurs, et avait un seul enfant, qui était si précieux pour eux qu’ils le nommèrent Trésor Pao.
Yang Pao n'était pas seulement intelligent, gentil et vif d'esprit, mais il avait aussi une très bonne apparence avec ses sourcils clairs et ses yeux brillants. Ses parents rasèrent tous ses cheveux, à l'exception de deux mèches sur le dessus, qu’ils attachèrent en deux nœuds. Tout le monde convenait qu'il était très mignon.
Yang Pao aimait la nature. Il passait beaucoup de temps à jouer dans les forêts de
la Montagne Huayin. Un jour, alors qu'il était âgé de neuf ans, il jouait à l'extérieur
comme d’habitude. Tout d’un coup, il entendit un cri au-
Les fourmis ensuite vinrent pour l’enlever pour s’en nourrir, mais la mésange avait été blessée par les griffes du hibou et la chute sur le sol, et elle ne pouvait plus bouger. Yang Pao couru et prit la mésange, enlevant les fourmis. Il prit la mésange chez lui et l’éleva dans une cage en bambou.
Il aimait son petit oiseau. Il le nourrissait de pétales de chrysanthème et s’occupait de ses blessures jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour voler. Puis il l’emmena dans la forêt et le laissa partir.
«Tu es libre maintenant ! Méfie-
Peu de temps après, il fit un rêve étrange. Un enfant habillé en vêtements marron
vint le remercier pour lui avoir sauvé sa vie. Il présenta à Pao quatre inestimables
bracelets de jade blanc, en disant : « Monsieur, je suis un envoyé de la Reine du
Ciel. Vous m’avez sauvé la vie. Je voudrais montrer ma gratitude en vous offrant
ces quatre bracelets de jade immaculés pour vous, avec ma bénédiction que vos enfants
et petits-
Yang Pao ne voulait pas prendre le cadeau, mais le petit garçon vêtu de brun insista, alors finalement il prit les bracelets. Dès que ce fut fait, il se réveilla et constata qu'il avait juste fait un rêve.
«C'est sûr que c'était un rêve étrange», pensait-
Les fils de Yang Pao, ses petits-
IX-
C'était une journée claire et ensoleillée. Le temps était magnifique. Le Bouddha se promenait dans la forêt quand il vit un aigle gigantesque chasser une colombe. Tandis que l'aigle était sur le point de fondre et de l'attraper, la colombe repéra le Bouddha et alla à son côté pour être en sécurité. Le Bouddha la protégea de l'aigle.
L'aigle se percha sur une branche voisine et dit : «Vous pouvez sauver la colombe, mais cela signifie que vous m’affamez. Vous êtes vraiment méchant.»
Le Bouddha dit aimablement : «Dis-
Le Bouddha sortit un couteau et coupa un morceau de viande à partir de la chair de son propre bras. Il la donna à l'aigle, mais l'aigle se plaint : «Il y a plus de viande sur une colombe que cela», le Bouddha trancha un autre morceau de son bras, mais il descendit jusqu'à l'os où il n'y a pas beaucoup de viande. Enfin, il avait coupé toute la viande de son bras, mais il n'y avait toujours pas autant que le poids de la colombe.
L'aigle demanda au Bouddha, «Êtes-
Le Bouddha répondit : «Je ne suis pas le moins du monde désolé. Ma mission est de sauver tous les êtres vivants. Quelle différence fait un peu de chair de mon bras ?»
L'aigle ricana : «Tu dis ça pour avoir l’air bon. »
Le Bouddha dit: «Si mes paroles sont la vérité sincère, que mon bras repousse comme neuf. » Quand le Bouddha fit ce serment, la chair de son bras repoussa, comme neuve.
Quand l'aigle vit cela, il s'envola dans le ciel et révéla sa vraie forme : il était l'Empereur du Ciel ! Il avait entendu dire que le Bouddha était gentil, et il était venu le tester. Il montra son profond respect au Bouddha et ensuite s'envola, chantant les louanges de la grande compassion du Bouddha.
D’ici peu, tout le monde sut que le Bouddha avait coupé son bras dans le but de sauver une colombe.
X-
La période Wanli de la dynastie Ming en Chine dura de 1573 à 1620, la même année,
les pèlerins atteignirent le Massachusetts aux États-
M. Yu aimait faire de bonnes actions. Il n'avait jamais tué quoi que ce soit.
Au moment de notre histoire, une famille, dans son quartier avait été dépouillée de presque tout ce qu'elle possédait. M. Yu généreusement fit don d'argent pour aider ses voisins à se remettre sur pieds. La femme de son voisin fut profondément touchée par sa gentillesse.
Un jour, elle arriva à obtenir dix anguilles, alors elle les envoya à la maison de M. Yu afin qu'il puisse les faire cuire pour sa vieille mère. Même si les anguilles étaient un met délicat pour la plupart des Chinois, les Yus jamais ne tuaient quoi que ce soit, de sorte que leurs serviteurs mirent les anguilles dans une grande urne en poterie, prêts à les laisser partir un jour. Avec tout ce qu’ils avaient à faire, tout le monde oublia complètement les anguilles dans l'urne.
Quelques temps plus tard, la vieille mère de M. Yu rêva qu'un groupe de dix personnes entrait dans sa chambre et se mettait à genoux devant son lit. Comme ils étaient habillés étrangement ! Chacun avait des vêtements brun clair et un bonnet pointu. Ils dirent, «Nous implorons votre compassion ! S'il vous plaît sauvez nos vies ! » Puis ils partirent.
La vieille Mme Yu se réveilla. Elle était confuse par ce rêve étrange. Elle ne savait pas comment elle devait sauver la vie de quelqu'un. Elle ne savait pas ce qu'il fallait faire, alors, étant une vieille femme sensée, elle alla demander à sa diseuse de bonne aventure de la conseiller.
Sa diseuse de bonne aventure jeta ses baguettes et examina la date et regarda ses paumes et dit : «Ne vous inquiétez pas. C'est un rêve de chance, pas un rêve malchanceux. Ce sont des êtres vivants qui veulent que vous sauviez leurs vies. Vous n’avez pas besoin de regarder trop loin. Ils sont juste dans votre honorable maison.»
Elle courut chez elle et retourna tout sans dessus dessous pour trouver les vies à sauver. Finalement l'un des serviteurs se rappela des anguilles dans l'urne. Ils réalisèrent qu'il y avait dix anguilles, tout comme il y avait dix personnes dans le rêve. Lorsque Mme Yu entendit parler de cela, elle dit «Nous avons failli prendre dix vies par accident ! » Tout de suite, elle emmena les anguilles au lac et les libéra.
Les anguilles vécurent heureuses, et les Yus devinrent toujours de plus en plus riches.
….la suite des histoires sous forme de livre. © Amitabha ! D-
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