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Amitabha Amitabha Terre Pure Roue du Dharma Amitabha Terre Pure
♦ Extraits du Contenu

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Livre Complet !
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I- LE SINGE QUI PLEURE
VI- LE CERF QUI SAUVA SON SAUVEUR
II- LA GRATITUDE D’UNE TORTUE
VII- DES ÉLÉPHANTS AU SAUVETAGE
III- CH’ENG T'ANG ET LE FILET
VIII- LA RÉCOMPENSE DE LA MÉSANGE
IV- TZU CH'AN ET LE POISSON
IX- UN BRAS POUR UNE VIE
V- LA SOUPE DE BAGUETTES DE JADE
X-  LES ANGUILLES DANS L'URNE…

Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion

♦ Livre - Amour de la Vie

Nous proposons ici quelques histoires véridiques ayant eu lieu principalement en Chine .
En projet de publication gratuite, une centaine d’histoires formera le contenu du livre.


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Préface

BIENVENUE

Vous êtes sur le point d’entrer dans un monde différent, un monde dont vous ne pourriez connaître qu’à peine l’existence.
Bien que la plupart des histoires que vous allez lire ici ont eu lieu en Chine, des événements similaires se produisent autour de vous tous les jours. Ces choses vous arrivent, à moi, à votre famille et professeurs, à toutes les créatures vivantes sur terre.
Mais vous pouvez ne pas être conscients de ce qu’il se passe parce que vous ne comprenez pas. Si vous ne comprenez pas, c’est parce que vous n’avez jamais appris comment regarder.
La plupart de ces histoires n’ont jamais été racontées en français auparavant. C’est un nouveau royaume d’expérience pour vous, alors vous allez devoir garder vos yeux ouverts et être prêts à apprendre. Vous pourriez ne pas comprendre certaines histoires, vous pourriez même ne pas croire en d’autres. Mais chacune de ces cent histoires est vraie.
Elles sont vraies parce qu’elles sont de simples explications des lois universelles. La science occidentale connaît déjà comment le soleil aide les plantes à pousser, comment la lune fait les marées, et beaucoup d’autres faits quotidiens qui ne sont pas évidents au premier coup d’œil, et qui étaient inconnus des gens il y a longtemps. Mais il y a beaucoup de choses que la science n’a pas encore découvertes. Certaines de ces choses étaient bien connues des gens il y a longtemps dans d’autres cultures. Ce n’est pas parce que la science ne les a pas encore découvertes que cela veut dire qu’elles ne sont pas vraies. Cela signifie qu’elles nous attendent, pour que nous les apprenions.
Chaque histoire ici enseigne une importante leçon pour vous. Si vous apprenez bien ces leçons, vous gagnerez une vie pleine de santé, sagesse, et bonheur.
Si vous ignorez ces leçons, et cassez les lois de l’univers…peut-être qu’un jour vous pourrez devenir la cent unième histoire !
Êtes-vous prêt maintenant ? Alors commencez !

I- LE SINGE QUI PLEURE


Il y a très longtemps, une file de chars roulait rapidement à travers la plaine à la fin du printemps. Les soldats portaient des armures étincelantes. Des bannières flottaient dans la brise.

Après eux arrivèrent plusieurs généraux avec leurs épées et leurs lances. Ils étaient suivis par un beau char. Assis dans le char se trouvait le grand roi de Ch'u.

Chaque année, le roi faisait un voyage à travers son royaume pour inspecter ses terres, pour chasser, pour former ses troupes, et sortir de son vieux palais étouffant.

Le roi avait un général appelé Yang Youchi qui était très célèbre pour son tir à l'arc. Même maintenant, plus de deux mille ans plus tard, les gens se souviennent encore quel bon tireur il était. Il ne ratait jamais. Le roi lui faisait confiance. Au cours de la grande chasse, les lapins et les cerfs et tous les animaux sauvages couraient ça et là dans la panique, mais aucun endroit n'était à l'abri des flèches du général Yang Youchi. S’il tirait cent fois, il touchait son objectif cent fois.

Dans la plaine il y avait un grand et vieil arbre. Comme ils passaient, les soldats entendirent un bruit. Ils virent un singe dans les branches au-dessus de leurs têtes. ll sautait de haut en bas de façon irrespectueuse, se moquant des soldats de chasse. Il jeta une noix vers eux. «D'accord, joli garçon, je vais te donner une leçon », déclara un archer tandis qu'il visait le singe. Mais alors qu'il tirait sa flèche, le singe esquiva, et la flèche siffla sans danger à travers les branches. Un éclat de rire monta des troupes.

«Chanceux », grogna le soldat. «Prends ça ! »

Il tira une autre flèche, et cette fois, le singe n’esquiva pas - il s'empara de la flèche en l'air ! Puis il renifla avec mépris la flèche avant de la rompre en deux.

Maintenant, les soldats étaient furieux. Ils tiraient des flèches sur lui, mais le singe était si intelligent et tellement rapide qu'il attrapait leurs flèches dans les airs et se moquait d'eux encore plus.

Quand le roi vit combien le singe était irrespectueux, il ordonna au général Yang d'aller abattre ce petit malin de singe.

Le singe sembla comprendre, parce que dès que le général Yang se dirigea vers l'arbre, le singe se mit à pleurer. Les larmes roulaient au bas de son visage, et il sanglotait et hurlait très piteusement.

Le roi demanda : «Pourquoi le singe pleure-t-il ?»

Yang Youchi répondit, «Il doit savoir que mes flèches ne manquent jamais, donc peu importe la façon dont il puisse ruser, il doit mourir maintenant, selon l'ordre de son Altesse. C'est pourquoi il pleure.»

Le roi baissa la tête dans ses pensées. Comme le singe était triste ! Tous les autres animaux doivent souffrir aussi. Son cœur royal se rempli de compassion. Il dit au général Yang de ranger ses armes, et annula la chasse, de sorte que plus aucun animal ne puisse être blessé.

Quand il revint dans sa capitale avant la date prévue, tout le peuple découvrit que le roi avait été ému par les larmes d'un singe. Les gens de Ch'u étaient tous très heureux d'avoir un tel roi bon et aimant, donc ils ont travaillèrent très dur pour leur pays, et à partir de là, le Ch'u fut fort et puissant pendant des centaines d'années.


II- LA GRATITUDE D’UNE TORTUE


Pendant la dynastie Chin au IVe siècle, il y avait un homme d'âge moyen à Shanyin appelé K’ung Yu. Il était fonctionnaire pour le gouvernement, mais il avait pratiquement la position de fonctionnaire la plus basse de toute la dynastie. Sa position était basse, et donc son salaire l’était aussi. Les temps étaient durs pour lui.

Une fois, il vit une tortue que quelqu'un s'apprêtait à manger. Il eut pitié d’elle, alors il acheta la tortue et il la porta à la rivière. Là, il la laissa partir.

La tortue sembla comprendre que Yu l’avait sauvée de la soupe. Tandis qu’elle nageait au loin, elle regarda en arrière vers lui. Yu la regarda jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la voir.

Des années plus tard, Yu avait atteint une meilleure position. Menant les troupes, il réprima une rébellion. Pour ses exploits, l'Empereur l’éleva au rang de Seigneur, une haute et puissante position.

L'insigne officiel pour le rang de Seigneur est un sceau métallique, ou coup. Lorsque Kung Yu fut promu, les artisans royaux jetèrent un sceau pour lui, mais pour une raison inconnue, il sortit avec une tortue sur le dessus, et la tortue regardait par-dessus son épaule. Ils pensèrent que cela était étrange, alors ils fondirent le sceau, firent un nouveau moule, et le jetèrent à nouveau, mais il sortit encore avec une tortue regardant par-dessus son épaule ! Les artisans essayèrent maintes et maintes fois. Chaque fois, ils faisaient le moule très soigneusement, et tout le monde inspectait le moule. Chaque fois, le moule était très bien, mais à chaque fois qu’ils jetaient le sceau, il sortait avec une tortue sur le dessus de celui-ci, et chaque fois, la tête de la tortue regardait en arrière par-dessus son épaule !

Les artisans pensaient que c'était étrange. Ils décidèrent d'aller rencontrer le nouveau Seigneur et de voir ce qu'il en pensait. Ils s’agenouillèrent devant lui, et dirent : «Mon Seigneur, comme ordonné par notre Empereur des Dix Mille Ans, nous avons essayé de faire un sceau pour vous en signe de votre nouveau rang, mais à chaque fois que nous jetons le moule, le sceau sort avec une tortue sur le dessus, et la tortue regarde toujours en arrière par-dessus son épaule.»

«Continuez » ordonna Kung Yu. «Faites-le encore une fois.»

Les artisans suivirent ses ordres, mais encore une fois, le sceau apparu avec une tortue sur le dessus, regardant par-dessus son épaule. Kung Yu était perplexe. La nouvelle de cette occurrence étrange se répandit, et finalement parvint aux oreilles royales de l’Empereur.

L'Empereur appela Kung Yu pour expliquer pourquoi son sceau venait toujours avec une tortue, mais K'ung Yu était incapable d'expliquer.

Sur le chemin du retour, Kung Yu se rappela soudain de quelque chose. Le lendemain, devant la cour, il déclara : «Le loyal ministre de Son Altesse a examiné le sceau et les tortues inexplicables, et peut-être a-t-il trouvé une explication.

«Il y a plusieurs années, ce ministre vit un pêcheur se préparant à cuisiner et manger une tortue qu'il avait attrapée. Ce ministre fut désolé pour la tortue, et ainsi acheta la tortue au pêcheur et la libéra dans la rivière. La tortue semblait comprendre, car elle nagea à la surface de l'eau et regarda en arrière comme par gratitude.

«Votre Altesse m’a actuellement accordé le rang de Seigneur; il y a une tortue sur le sceau officiel, ce qui doit être un signe que j’ai la chance de gagner une telle faveur de Votre Altesse grâce à la reconnaissance de cette tortue, qui doit avoir déplacé le Ciel en ma faveur. »

L'empereur dit à la cour : «Ceux qui font le bien récolteront de bonnes récompenses. Le Seigneur K'ung est un excellent exemple. »


III- CH’ENG T'ANG ET LE FILET


Il y a plus de 3500 ans, il y avait un empereur très gentil et sage appelé T'ang Ch'eng. Chaque année, il voyageait dans son empire pour visiter tous ses habitants et voir s'il y avait quelque chose que le gouvernement pouvait faire pour eux.

Lors d’une belle journée, les oiseaux chantaient et les bêtes profitaient du beau temps. L'empereur sourit en entendant leurs chants agréables. Puis il vit de grands filets où tous ces animaux allaient se faire prendre. Il entendit un trappeur prier à haute voix. Voici ce que le trappeur priait :

Puissent tous les oiseaux dans le ciel,Puissent toutes les bêtes sur le sol,Puissent tous les animaux du nord, de l'est, de l'ouest et du sud,Venir dans mon filet,Sans qu’aucun d’eux n'échappe!L’Empereur Ch’eng T’ang fut bouleversé de trouver un trappeur si avide, sans cœur, mais il était également un monarque très sage. Il ne commanda pas au trappeur d’arrêter la chasse. Au lieu de cela, de ses propres mains impériales, il décrocha trois côtés des filets, ne laissant qu’un seul côté.

Le trappeur se demanda ce qui se passait, mais il ne pouvait pas monter et donner un coup de poing à l'Empereur. Puis il entendit Ch'eng T’ang prier à haute voix. Voici ce que l'Empereur pria : Puissent tous ceux qui souhaitent échapper à gauche, échapper à gauche;Puissent tous ceux qui souhaitent échapper à droite, échapper à droite;Puissent tous ceux qui souhaitent passer par-dessus les filets, passer par-dessus les filets;Puissent tous ceux qui souhaitent esquiver sous les filets, esquiver sous les filets;Que seuls ceux qui ne souhaitent plus vivre Puissent entrer dans mes filets.Le trappeur réalisa qu'il avait été cupide et méchant. Il dit à tout le monde combien leur Empereur était gentil, alors tout le peuple eut confiance en Ch'eng T'ang. La dynastie C’heng T’ang fut fondée, la dynastie Shang, et régna sur la Chine pendant plus de 600 ans.


IV- TZU CH'AN ET LE POISSON


Tzu C’han était un homme d’Etat qui vivait à Cheng au cours de la période du Printemps et de l'Automne, il y a 2.500 ans. Confucius louait hautement sa sagesse. Tzu Ch'an était si gentil et intelligent que le peuple chinois l'honore encore aujourd'hui. Il aidait les pauvres et sauvait les personnes en danger. Il aimait faire le bien, et en particulier, il n'aimait jamais tuer quoi que ce soit.

Un jour, un ami lui envoya un présent, plusieurs poissons vivants. Ils étaient gros et avait l'air délicieux. Ils feraient certainement un repas délicieux ! Lorsque Tzu Ch’an reçu ce don, il fut très heureux que son ami soit si attentionné. Il accepta le don joyeusement. Puis il appela son serviteur.

«Prenez ces poissons et mettez-les dans l'étang de la cour. »

Son serviteur répondit : «Maître, ce genre de poisson est d'une rare finesse. Si vous les mettez dans l'étang, l'eau n'est pas aussi claire qu'un torrent de montagne, donc leur chair ne sera pas aussi douce et ils n'auront pas aussi bon goût. Vous devriez les manger tout de suite. »

Tzu Ch'an sourit. «Je suis le chef ici. Faites ce qui vous est demandé. Comment pourrais-je tuer ces pauvres, innocents poissons juste pour le plaisir de leur goût ? Je ne pourrais pas supporter de le faire.»

Le serviteur devait obéir aux ordres. Comme il versait les poissons dans l'étang, il leur dit : «Vous êtes vraiment des poissons chanceux ! Si vous aviez été donné à quelqu'un d'autre que mon maître, vous seriez déjà en train de cuire dans le wok en ce moment ! »


V- LA SOUPE DE BAGUETTES DE JADE


À Wenchow au Chekiang, vivait un garçon du nom de Hsiao Chen. Une nuit, un dieu dans une armure dorée apparut en songe et lui dit : «Fils, tu ne peux vivre que jusqu'à 18 ans.» Lorsque Hsiao Chen se réveilla, il avait peur. Il se sentait très triste parce qu'il allait mourir si jeune.

Le père de Hsiao Chen était un fonctionnaire du gouvernement. Il était très honnête, alors il fut promu et envoyé au Sichuan, une autre province éloignée. Hsiao Chen ne voulait pas quitter la maison, parce qu'il savait qu'il ne pouvait pas vivre très longtemps. Son père n'avait pas connaissance du rêve de Chen, et insista pour l'emmener avec lui.

Le lendemain son père entra dans ses nouvelles fonctions, les fonctionnaires préparèrent une fête pour lui souhaiter la bienvenue, et bien sûr Hsiao Chen était invité. Pour les fêtes très spéciales au Sichuan, après trois plats vient le plat principal, appelé Soupe de Baguettes de Jade.

La façon dont ils faisaient la Soupe de Baguettes de Jade était très cruelle. Ils chauffaient des baguettes de fer jusqu'à ce qu'elles soient chauffées au rouge, et ensuite les poussaient dans le pis d'une vache. Le lait dans la mamelle collait à la baguette, alors quand ils tiraient sur la baguette, elle ressemblait à du jade, et des gens trouvaient que c'était délicieux.

Tandis que Chen attendait que le dîner commence, il entra dans la cuisine. Il vit une vache attachée à un poteau, et une baguette de fer chauffant sur des charbons ardents.

Il demanda au cuisinier ce qui se passait, et le cuisinier lui dit exactement ce qu'ils allaient faire. Lorsque Chen entendit cela, il courut vers son père et lui demanda de les arrêter. Il dit : «Ils vont coller une baguette rouge chaude dans le pis d'une vache juste pour faire un plat savoureux, mais pense combien la vache va souffrir ! S'il vous plaît, Père, faites-les arrêter ! Ne les laissez pas faire ce plat horrible ! "

Son père était un homme bon, alors il ordonna immédiatement de changer le menu et de relâcher la vache.

Quelques nuits plus tard, le dieu à l’armure dorée apparut de nouveau à Hsiao Chen dans un rêve. Cette fois, il dit :«Mon fils, vous avez fait une bonne action. Vous n'allez pas mourir jeune, et qui plus est, vous aurez tellement de succès qu'un jour vous deviendrez un des plus hauts fonctionnaires de toute la Chine. C'est parce que vous avez un bon cœur. »

Hsiao Chen grandit pour gagner un poste très élevé dans le gouvernement impérial, et il vécut jusqu'à plus de quatre-vingt-dix ans.


VI- LE CERF QUI SAUVA SON SAUVEUR


Le ruisseau murmurant dans la forêt verte s'écoulait devant les fleurs sauvages magnifiques qui ornaient cette petite maison.

Le soleil brillait haut dans le ciel. Tout à coup, un cerf couru dans la cour de la maison, où un petit garçon jouait. Le cerf accrocha les vêtements du petit garçon avec ses bois. Cela effraya le petit garçon tellement qu'il laissa échapper un hurlement qui amena sa mère à courir pour voir ce qu'il y avait. Elle sortit juste à temps pour voir le cerf s'enfuir vers les montagnes avec son petit garçon.

Bien sûr, la mère du garçon fut horrifiée ! Elle courut après le cerf le plus rapidement qu'elle pouvait, et pas trop loin, elle trouva son petit garçon assis en toute sécurité sur l’herbe. Quand il vit sa mère venir, le petit garçon se mit à rire et lui tendit les bras. Sa mère le ramassa. Elle était si heureuse qu'elle pleurait.

Elle se hâta de retourner à leur domicile avec son fils précieux. Quand elle arriva, elle s'arrêta net dans son élan, étonnée de ce qu'elle voyait. Le grand arbre à l'arrière de leur maison avait basculé alors qu'elle courait après son fils. L'ensemble de la maison avait été écrasé sous son poids énorme. Les murs avaient été écrasés, et toutes les tuiles avaient été brisées en poudre. Les poulets et les chiens dans la maison étaient tous morts. Si elle et son petit garçon avaient été à la maison ...

Alors la mère du petit garçon se souvint d’une journée il y avait environ un an, lorsqu’un cerf fuyant un chasseur avait couru dans sa maison. Elle se sentit désolée pour le pauvre, effrayé cerf, alors elle le couvrit de vêtements. Lorsque le chasseur entra précipitamment cherchant sa proie, il ne pouvait pas la trouver. Il pensa qu'elle avait dû sortir par la porte arrière, donc il continua à la pourchasser, et lorsqu'il fut loin, très loin, elle découvrit le cerf et le laissa revenir à la forêt.

Le cerf semblait comprendre qu'elle lui avait sauvé la vie, parce qu’à sa sortie, il inclina sa tête vers elle, comme la remerciant de sa compassion.

Elle n'aurait jamais imaginé que le cerf pouvait se rappeler sa gentillesse. Le cerf d’une manière ou d’une autre savait que l'arbre était sur le point de tomber et de l'écraser, alors il revint pour montrer sa gratitude.

Lorsque la mère du garçon se souvint de tout ceci, elle dit : «Sauver la vie d'un autre est identique à sauver sa propre vie. »


VII- DES ÉLÉPHANTS AU SAUVETAGE


Il y a deux mille ans, dans une rivière de l'Inde ancienne, il y avait un étang plein de poissons. Ils vivaient heureux dans l'eau claire. Ils sautaient et nageaient ou tout simplement flottaient ça et là profitant de leur maison liquide.

Puis, pendant longtemps il ne plut pas. Chaque jour de plus l'eau s'évaporait, jusqu'à ce que l'étang soit presque tari. Si l'étang s'asséchait, tous les poissons allaient mourir sous le soleil chaud et sec.

Le soleil continuait à s'abattre sur la terre sèche. Un vieil homme arriva près de l'étang. Il vit que l'eau avait presque disparu. Son cœur se remplit de compassion. Il alla directement voir le roi et dit: «L'eau dans l'étang aux poissons est presque asséchée, les poissons sont en grand danger. Si Votre Majesté le veut bien, vous pouvez envoyer vingt éléphants pour transporter de l'eau pour sauver ces poissons.»

Le roi était bouddhiste, donc dès qu'il entendit la requête du vieil homme, il dit: «C'est merveilleux que vous ayez un tel cœur bon et miséricordieux. Allez aux écuries royales d'éléphants et prenez autant d'éléphants dont vous pensez que vous avez besoin pour porter l'eau pour sauver ces pauvres poissons souffrants. »

Lorsque le vieil homme entendit la réponse du roi, il emmena ses deux fils aux écuries royales d'éléphants et sélectionna vingt des meilleurs éléphants. Puis il se rendit à la brasserie et emprunta autant de peaux qu'il le pouvait- en Inde à cette époque, l'alcool était stocké et transporté dans des peaux. Ensuite, tous les trois conduisirent les vingt éléphants au plus grand fleuve de la région, et remplirent toutes les peaux avec de l'eau. Les vingt éléphants royaux portaient les peaux lourdes pleines d'eau à l'étang, et ils versèrent toute l'eau dans l'étang.

Après de nombreux voyages, l'étang était plein à nouveau, comme il l'avait été avant la sécheresse. Les poissons dans l'étang étaient sauvés ! Ils sautaient et jouaient et nageaient de long en large.

Lorsque le vieil homme vit combien les poissons étaient heureux, et regardait les vagues sur la surface de l'eau, tous les soucis et la tristesse que les longues années avaient rassemblés dans son vieux cœur fatigué furent immédiatement emportés.

Alors que le jour tombait dans la nuit, lui et ses fils allègrement conduisirent les vingt éléphants aux écuries royales et allèrent raconter à leur roi les bonnes nouvelles.


VIII- LA RÉCOMPENSE DE LA MÉSANGE


Au cours de la dynastie des Han, il y a près de deux mille ans, au nord de la Montagne Huayin, vivait une famille appelée Yang. Ils étaient agriculteurs, et avait un seul enfant, qui était si précieux pour eux qu’ils le nommèrent Trésor Pao.

Yang Pao n'était pas seulement intelligent, gentil et vif d'esprit, mais il avait aussi une très bonne apparence avec ses sourcils clairs et ses yeux brillants. Ses parents rasèrent tous ses cheveux, à l'exception de deux mèches sur le dessus, qu’ils attachèrent en deux nœuds. Tout le monde convenait qu'il était très mignon.

Yang Pao aimait la nature. Il passait beaucoup de temps à jouer dans les forêts de la Montagne Huayin. Un jour, alors qu'il était âgé de neuf ans, il jouait à l'extérieur comme d’habitude. Tout d’un coup, il entendit un cri au-dessus de lui. Il leva les yeux et vit un hibou en chasse qui venait d’attraper un petit oiseau, une mésange, en l'air. Le hibou était tellement surpris de découvrir que quelqu’un le regardait chasser qu'il laissa tomber la mésange, qui tomba au sol. Elle était tellement étourdie qu’elle gisait là, sans bouger.

Les fourmis ensuite vinrent pour l’enlever pour s’en nourrir, mais la mésange avait été blessée par les griffes du hibou et la chute sur le sol, et elle ne pouvait plus bouger. Yang Pao couru et prit la mésange, enlevant les fourmis. Il prit la mésange chez lui et l’éleva dans une cage en bambou.

Il aimait son petit oiseau. Il le nourrissait de pétales de chrysanthème et s’occupait de ses blessures jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour voler. Puis il l’emmena dans la forêt et le laissa partir.

«Tu es libre maintenant ! Méfie-toi des hiboux ! Adieu ! »

Peu de temps après, il fit un rêve étrange. Un enfant habillé en vêtements marron vint le remercier pour lui avoir sauvé sa vie. Il présenta à Pao quatre inestimables bracelets de jade blanc, en disant : « Monsieur, je suis un envoyé de la Reine du Ciel. Vous m’avez sauvé la vie. Je voudrais montrer ma gratitude en vous offrant ces quatre bracelets de jade immaculés pour vous, avec ma bénédiction que vos enfants et petits-enfants soient aussi impeccables que le jade pur, et tiennent des postes dans les premiers rangs du gouvernement.»

Yang Pao ne voulait pas prendre le cadeau, mais le petit garçon vêtu de brun insista, alors finalement il prit les bracelets. Dès que ce fut fait, il se réveilla et constata qu'il avait juste fait un rêve.

«C'est sûr que c'était un rêve étrange», pensait-il, en secouant la tête.

Les fils de Yang Pao, ses petits-fils, arrière-petits-fils, et arrière-arrière- petits-fils étaient aussi impeccables que le jade pur. Pendant quatre générations, ses descendants occupèrent tous des postes dans les premiers rangs du gouvernement.


IX- UN BRAS POUR UNE VIE


C'était une journée claire et ensoleillée. Le temps était magnifique. Le Bouddha se promenait dans la forêt quand il vit un aigle gigantesque chasser une colombe. Tandis que l'aigle était sur le point de fondre et de l'attraper, la colombe repéra le Bouddha et alla à son côté pour être en sécurité. Le Bouddha la protégea de l'aigle.

L'aigle se percha sur une branche voisine et dit : «Vous pouvez sauver la colombe, mais cela signifie que vous m’affamez. Vous êtes vraiment méchant.»

Le Bouddha dit aimablement : «Dis-moi ce que tu veux manger, et je l’obtiendrai pour toi. » L'aigle répondit, «Je mange de la viande.»

Le Bouddha sortit un couteau et coupa un morceau de viande à partir de la chair de son propre bras. Il la donna à l'aigle, mais l'aigle se plaint : «Il y a plus de viande sur une colombe que cela», le Bouddha trancha un autre morceau de son bras, mais il descendit jusqu'à l'os où il n'y a pas beaucoup de viande. Enfin, il avait coupé toute la viande de son bras, mais il n'y avait toujours pas autant que le poids de la colombe.

L'aigle demanda au Bouddha, «Êtes-vous désolé d'avoir abîmé votre propre bras ?»

Le Bouddha répondit : «Je ne suis pas le moins du monde désolé. Ma mission est de sauver tous les êtres vivants. Quelle différence fait un peu de chair de mon bras ?»

L'aigle ricana : «Tu dis ça pour avoir l’air bon. »

Le Bouddha dit: «Si mes paroles sont la vérité sincère, que mon bras repousse comme neuf. » Quand le Bouddha fit ce serment, la chair de son bras repoussa, comme neuve.

Quand l'aigle vit cela, il s'envola dans le ciel et révéla sa vraie forme : il était l'Empereur du Ciel ! Il avait entendu dire que le Bouddha était gentil, et il était venu le tester. Il montra son profond respect au Bouddha et ensuite s'envola, chantant les louanges de la grande compassion du Bouddha.

D’ici peu, tout le monde sut que le Bouddha avait coupé son bras dans le but de sauver une colombe.


X- LES ANGUILLES DANS L'URNE


La période Wanli de la dynastie Ming en Chine dura de 1573 à 1620, la même année, les pèlerins atteignirent le Massachusetts aux États-Unis. À cette époque, dans la belle ville chinoise de Hangchou, la ville de Marco Polo appelée Kinsai et louée comme la plus grande, plus belle ville sur terre, aussi splendide que le paradis, vivait un homme très riche nommé Yu.  

M. Yu aimait faire de bonnes actions. Il n'avait jamais tué quoi que ce soit.

Au moment de notre histoire, une famille, dans son quartier avait été dépouillée de presque tout ce qu'elle possédait. M. Yu généreusement fit don d'argent pour aider ses voisins à se remettre sur pieds. La femme de son voisin fut profondément touchée par sa gentillesse.

Un jour, elle arriva à obtenir dix anguilles, alors elle les envoya à la maison de M. Yu afin qu'il puisse les faire cuire pour sa vieille mère. Même si les anguilles étaient un met délicat pour la plupart des Chinois, les Yus jamais ne tuaient quoi que ce soit, de sorte que leurs serviteurs mirent les anguilles dans une grande urne en poterie, prêts à les laisser partir un jour. Avec tout ce qu’ils avaient à faire, tout le monde oublia complètement les anguilles dans l'urne.

Quelques temps plus tard, la vieille mère de M. Yu rêva qu'un groupe de dix personnes entrait dans sa chambre et se mettait à genoux devant son lit. Comme ils étaient habillés étrangement ! Chacun avait des vêtements brun clair et un bonnet pointu. Ils dirent, «Nous implorons votre compassion ! S'il vous plaît sauvez nos vies ! » Puis ils partirent.

La vieille Mme Yu se réveilla. Elle était confuse par ce rêve étrange. Elle ne savait pas comment elle devait sauver la vie de quelqu'un. Elle ne savait pas ce qu'il fallait faire, alors, étant une vieille femme sensée, elle alla demander à sa diseuse de bonne aventure de la conseiller.

Sa diseuse de bonne aventure jeta ses baguettes et examina la date et regarda ses paumes et dit : «Ne vous inquiétez pas. C'est un rêve de chance, pas un rêve malchanceux. Ce sont des êtres vivants qui veulent que vous sauviez leurs vies. Vous n’avez pas besoin de regarder trop loin. Ils sont juste dans votre honorable maison.»

Elle courut chez elle et retourna tout sans dessus dessous pour trouver les vies à sauver. Finalement l'un des serviteurs se rappela des anguilles dans l'urne. Ils réalisèrent qu'il y avait dix anguilles, tout comme il y avait dix personnes dans le rêve. Lorsque Mme Yu entendit parler de cela, elle dit «Nous avons failli prendre dix vies par accident ! » Tout de suite, elle emmena les anguilles au lac et les libéra.

Les anguilles vécurent heureuses, et les Yus devinrent toujours de plus en plus riches.


….la suite des histoires sous forme de livre. © Amitabha ! D-P