Amitabha Roue du Dharma Amitabha Terre Pure

▪ Après la mort, la  Terre Pure

De Yin Kuang ( le 13ème Patriarche de la Terre Pure )


Le changement enraciné dans le temps qui s’écoule d’avant en avant, les symptômes de l’âge, cela n’existe pas dans la Terre Pure.

Dans ce monde, la maladie est galopante parce que les quatre éléments ne sont pas sous contrôle, mais dans la Terre Pure le corps subit une transformation, mais devenant toujours plus propre et parfumé. La vie dans la Terre Pure est éternelle et ainsi, il n’y a pas de douleur due à la mort.

Ici, une quête d’amour cause d’innombrables souffrances parce que tout ce qui s’assemble doit se séparer tôt ou tard, mais dans la Terre Pure il n’y a pas de relation personnelle intime et en conséquence pas de tristesse résultant d’une perte de la personne aimée.

Dans ce monde, nous n’avons aucun choix des personnes avec lesquelles nous devons rentrer en contact. Nous ne pouvons éviter ceux qui nous exècrent pas plus que nous pouvons éviter ceux qui nous indignent.


Dans la Terre Pure nous nous trouvons entourés par la meilleure présence (compagnie) et il n’y a aucune disharmonie due au ressentiment.

Dans ce monde nous sommes témoins de beaucoup de genre de dépravation, mais en Terre Pure, le vêtement, la nourriture, les trésors abondent, attendant d’être savourés à volonté. Nos corps temporels sont sales et dégoûtant et certains ont des organes et des parties manquants, mais en Terre Pure tous les corps sont bien formés et tous les visages sont radieux.

Ici, nous sommes prisonniers dans le cycle de la naissance et de la mort mais en Terre Pure nous ne naissons plus pour toujours. À cause de la transmigration, nous devons souffrir dans les quatre destinations, à savoir : les enfers, les esprits avides, les animaux et les titans vindicatifs, mais en la Terre Pure il n’y a même pas les noms de ces mauvais chemins.

Dans le monde Sahā, nous avons des collines, des ravins, des routes rugueuses, nous avons de la poussière, de roches, des épines, et des saletés partout. Par contraste, le sol en Terre Pure est couvert d’or, des précieux joyaux sont utilisés pour les arbres et la construction. Beaucoup de genres de fleurs, dont le lotus, couvrent le sol aussi loin que les yeux peuvent voir.

Le Bouddha a quitté ce monde samsarique et est entré en Nirvāṇa il y a bien longtemps maintenant, tandis que Maitreya n’est pas encore arrivé, et ainsi, le vrai Dharma est difficile à trouver. Mais en Terre Pure, la Terre de Suprême Félicité, Amitabha enseigne le Dharma en ce moment même.

Dans ce monde, on peut admirer Avalokiteśvara (Quan Yin en Chinois) et Mahasthama-Mahasattva par leurs noms, mais en Terre Pure ils deviennent tous deux des amis.

Dans ce monde notre pratique est marquée de combat avec un essaim de démons avec des voies hétérodoxes, mais en Terre Pure rien de tout cela n'existe.

La corruption, la dissipation et la tentation séduisent et rendent confus les pratiquants ici, mais ne Terre Pure, il n’y a aucun sexe et tout existe dans son état immaculé. Les êtres sensibles dans ce monde sont troublés par beaucoup de gnomes, monstres et animaux mauvais mais en Terre Pure les forêts, les rivières, les lacs et les oiseaux parlent le merveilleux Dharma. Il y a beaucoup plus à comparer mais nous ne pouvons le faire en détails. Les quelques comparaisons montrent le contraste entre les deux mondes.

La Terre Pure est une région merveilleuse prête à recevoir tous les êtres sensibles et leur fournir l’opportunité de purifier leur esprit. Notre pratique y est améliorée et renforcée en surpassant les conditions locales, et donc il est particulièrement important de recommander la Terre Pure et de souligner son importance.

Il y a un point que je voudrais rendre clair : la renaissance en Terre Pure ne signifie pas devenir Bouddha, de vivre tranquille jusqu’à obtenir l’éveil. Nous savons tous à quel point la vie est courte sur cette terre et que nous dépensons plus de la moitié de son temps à jouer ou dormir. De plus, nous sommes devenus confus à travers d’innombrables renaissances. Demandons-nous ce que nous pouvons faire pour rester confiants en vue du fait que nous n’avons pas encore atteint le stade de l’éveil. Pour cette raison seule, nous devons chercher une renaissance dans la Terre Pure de l’Ouest.


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▪ Quatre lettres en réponse à des laïques.


Terre Pure et Esprit-Seulement

Lettre 12 – Patriarche Yin Kuang –



Question Une : La Terre Pure Esprit-Seulement et la Nature-Propre Amitabha sont-ils identiques ou différents de la Terre Pure de l’Ouest et Amitabha dans la Terre Pure ?


Réponse : C’est parce que la Terre Pure Esprit-Seulement existe que nous renaissons dans la Terre Pure de l’Ouest. Si l’esprit n’est pas pur, il est impossible d’accomplir la renaissance à travers les dix récitations, une telle renaissance est due à leur récitation du nom du Bouddha avec un esprit pur, suscitant ainsi une réponse du Bouddha Amitabha. Les gens ordinaires en général pensent que si la Terre Pure est Esprit-Seulement, alors elle n’existe pas. Ceci est la compréhension des démons et des éternalistes. Une telle vue erronée, qui apparaît juste mais qui est en réalité fausse, affectent plus de la moitié de tous les gens et cause aux pratiquants la perte de réels bénéfices.


C’est précisément à cause de la Nature Propre Amitabha que le pratiquant doit réciter le nom du Bouddha Amitabha de l’Ouest en cherchant la renaissance dans la Terre Pure – de façon à accomplir la Nature-Propre Amitabha de façon progressive. S’il s’accroche simplement au Bouddha Amitabha de l’Ouest, il ne peut pas accomplir immédiatement la libération de la naissance et de la Mort – même s’il n’est pas réellement éveillé, combien même si (comme la plupart des gens qui posent cette question) il est prétentieux et s’adonne à des discussions vaines sans s’engager dans la pratique.


Ainsi, la réponse à votre question [La Terre Pure Esprit-Seulement et la Nature-Propre Amitabha sont-ils identiques ou différents de la Terre Pure de l’Ouest et Amitabha dans la Terre Pure ?] est que ils sont un encore deux avant que la Bouddhéité soit obtenue, deux encore un après que la Bouddhéité soit obtenue.  

Question deux : Quelle est la signification de l’affirmation : "la renaissance [dans la Terre Pure] est certainement renaissance, mais retourner [vers la Terre Pure] est, en fait, non-retour" ?


Réponse : "La renaissance est certainement renaissance" est du point de vue des phénomènes ; "Retourner est, en fait, non-retour "est du point de vue du principe ou du noumène.


Cependant, ceux qui n’ont pas encore pénétré la subtile différence entre noumène et phénomène devrait juste suivre les phénomènes et les marques, et réciter le nom du Bouddha d’une manière accomplie. De cette façon, ils accompliront des résultats. Autrement, ils feront l’erreur, commune aux éternalistes et aux démons, de s’accrocher au noumène et en abandonnant les phénomènes.

Question Trois : Certaines personnes disent : "voir le Bouddha est voir le Bouddha du Esprit Lui-même, non pas le Bouddha de la Terre Pure de l’Ouest." Ceci étant le cas, au moment de la mort, est-ce que c’est le Bouddha de Esprit Lui-même qui apparaît, ou est-ce le Bouddha Amitabha qui vient nous recevoir et nous guider ?


Réponse : voir le Bouddha au moment de la mort est du à notre propre Esprit Lui-même, qui a provoqué une réponse du Bouddha Amitabha. Vous ne devriez pas tout retourner vers l’Esprit Lui-même et penser qu’il n’y a pas de Bouddha Amitabha qui arrive pour vous recevoir et vous guider !!


Lettre 12 à un laïc Ch’u.  


La récitation du Bouddha et des Mantras -

Lettre 18 – Patriarche Yin Kuang –


Le pratiquant de la Terre Pure peut réciter des mantras aussi bien que le nom du Bouddha [Amitabha].

Cependant, il devrait faire une distinction claire entre la pratique principale et la subsidiaire – dans quel cas la pratique subsidiaire pointe naturellement vers la pratique principale. Si, d’un autre côté, il ne fait pas attention et considère les deux pratiques comme égales, même la pratique principale n’est plus la pratique principale !

Le Mantra d’Avalokiteśvara à milles bras (Cundī Dhāraṇī) est ni moins ni plus efficace que le Mantra de la grande Compassion. Si l’esprit est hautement sincère, chaque et toute méthode du Dharma suscite une merveilleuse réponse ; si l’esprit n’est pas sincère, aucune méthode n’est efficace.

Une simple récitation du nom du Bouddha englobe tous les enseignements du Tripiṭaka. Elle inclut toutes les méthodes entièrement sans en omettre une seule.

Seulement ceux qui sont bien versés dans toutes les traditions et les enseignements peuvent être des vrais pratiquants de la récitation du Bouddha. D’un autre côté, les insipides, qui sont ignorants de toute chose mais qui savent comment suivre les instructions sincèrement, peuvent aussi devenir des vrais pratiquants. En dehors de ces deux groupes, la justesse de la pratique dépend de la diligence du pratiquant et de si oui ou non il pratique en accord avec les enseignements.

Puisque vous êtes déjà déterminé et n’avez plus aucun doute au sujet de la pratique de la Terre Pure, pourquoi enquêter sur les résultats que peuvent obtenir les autres pratiquants ? Même si aucune personne d’autre dans le monde entier n’obtient des résultats, vous ne devriez pas développer la moindre simple pensée de doute. La raison en est que les mots du Bouddha Śākyamuni et des Patriarches devraient être une preuve suffisante.

Si vous recherchez continuellement des résultats que d’autres pratiquants obtiennent, cela signifie que vous manquez de Foi complète dans les paroles du Bouddha – et ainsi votre pratique ne pourra pas certainement amener des résultats. Le sage ne doit pas abandonner les mots du Bouddha pour suivre ceux des êtres humains. Ceux qui n’ont pas de position ferme et sont seulement guidés par les résultats des autres sont à prendre hautement en pitié !


Lettre en réponse à un laïc à Yungchia

Extrait : Letters from Patriarch Yin Kuang - par Master Thich Thiên Tâm



Penser uniquement à la Terre Pure

Lettre 19 – Patriarche Yin Kuang -


Les principales doctrines de la Terre Pure sont la Foi, les Vœux et la Pratique. Comme un brûleur d’encens à trois pieds, s’il manque un pied, il ne peut tenir. Vous avez diligemment pratiqué la récitation du Bouddha et n’avez aucuns doutes au sujet du premier critère de la Foi. Cependant, vous semblez être attaché à l’idée qu’il y ait une dichotomie entre les Vœux et la pratique. Pour cela, vous ne pouvez avoir une synthèse et une compréhension complète.

Ainsi, au sein du Dharma merveilleux, parfait et ininterrompu, il y surgit soudainement de nombreux obstacles et entraves, incitant la lune brillante, ornée de milles halos, des anciens maîtres Ch’e Wu, Chien Mi et Ou I à démonter et diviser. Tout cela est dû simplement à de la soie fine enfilée devant vos yeux. Comme cela est regrettable !

Le véritable pratiquant de la Terre Pure combine toujours pleinement les trois critères de la Foi, des Vœux et de la pratique pendant la récitation. Il est comme un enfant recherchant sa mère. Quand, seul et en pleure, il la recherche, il ne manque sans doute jamais la Foi ou le désir (Vœu) de la voir. Par conséquent, pourquoi demandez-vous si "les Vœux et la pratique’’ viennent séparément ou ensemble ? Pourquoi dites-vous des choses telles que " avec les Vœux, il est difficile de focaliser complètement l’esprit," ? Ou " dans la récitation du Bouddha, on ne peut avoir ni les Vœux et la pratique cumulativement ni non cumulativement’’ ? Ceci est comme créer des problèmes là où il n’y en a pas !

De votre lettre, et des lignes de raisonnement du moine (de Hangchou), il apparaîtrait que ni l’un ni l’autre d’entre vous ne sache comment pratiquer la récitation du Bouddha correctement. Vous êtes comme une personne qui n’a pas commencer son voyage mais qui pense déjà à quoi cela ressemblera quand il sera de retour à la maison.

Par conséquent, vous prenez les vraies prononciations du Dharma des anciens maîtres – qui avaient pour objectif de neutraliser la différenciation et la discrimination - pour créer encore plus de différenciation ! Permettez-moi de vous poser cette question : pouvez-vous vraiment atteindre le stade du "non Bouddha hors de l’esprit, non esprit hors du Bouddha’’ sans le plus haut sérieux ? Pouvez-vous vraiment atteindre ce niveau sans Foi ni Vœux ? Tandis que les anciens maîtres Ch’e Wu et Chien Mi peuvent se différencier de leurs mots, leurs idées véritablement se renforcent et se complètent mutuellement. Les réduire à la question de savoir si oui ou non "les Vœux et la Pratique sont séparés ou ensemble’’ est comme manquer de l’œil du discernement dans le Dharma !


Lettre en réponse à un laïc.

Extrait : Letters from Patriarch Yin Kuang - par Master Thich Thiên Tâm


Pratiquez, Ne parlez pas !

Lettre 22 – Patriarche Yin Kuang -


Les doctrines de la méthode Terre Pure sont la Foi, les Vœux et la Pratique. Uniquement avec la vraie Foi et des Vœux pénétrés, la Pratique peut devenir assidue et pure. La maladie commune des êtres sensibles est de devenir diligents et pénétrés quand la catastrophe frappe, mais en temps normal, ils se relaxent et négligent.

Cependant, vivre à cette époque n’est pas différent de s’allonger paisiblement sur une énorme pile de bois séché sous lequel un feu a déjà commencé à brûler. Bien qu’il n’ait pas encore atteint le corps, en moins de deux, les flammes et la fumée couveront toute chose, ne laissant aucune possibilité de s’échapper. Si vous êtes indifférent ou insouciant, pénétré dans la quête d’une aide à travers la récitation du nom du Bouddha, votre compréhension et votre perception sont en effet superficielles !

Quand vous pratiquez différentes méthodes du Dharma, vous devez atteindre le niveau du développement de la pratique vraie, perfection de la compréhension avant de pouvoir recevoir de réels bénéfices. Ceci n’est pas unique à la méthode de Visualisation de la Terre Pure. Dans le Zen, un koan sans signification (kung an) devient la " vraie vie et le vrai esprit du pratiquant ; il place son esprit entier et sa pensée à l’intérieur, le méditant constamment, inconscient de l’écoulement du temps, que ce soient des jours ou des mois, jusqu’à ce qu’il atteint le point de l’extinction de toute discrimination, de vues illusoires en respect des sphères intérieures et extérieures.

Seulement ainsi, accomplit-il le grand Éveil. N’est-ce pas cela "développement de la pratique vraie, perfection de la compréhension" ?

Le sixième patriarche du Zen a dit :

Simplement en lisant le Soutra du Diamant, nous pouvons éveiller notre esprit et voir notre Vraie Nature.

N’est-ce pas cela aussi "Développement de la pratique vraie, perfection de la compréhension" ?

Le mot "développement" devrait être compris ici comme "En développant au plus haut". Seulement en s’efforçant au plus haut, l’adepte peut oublier à la fois, le corps, l’esprit et le monde autour de lui, restant complètement calme et serein, comme d’une seule teinte.


Lettre adressée à un Laïc Fan Ku-nung

Extrait : Letters from Patriarch Yin Kuang - par Maître Thich Thiên Tâm


Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion