Amitabha Roue du Dharma Amitabha Terre Pure

La souvenance [Se souvenir] du Bouddha


Conseils généraux du Maître Chu – Hung (Le 8ème Patriarche de la Terre pure)


L’enseignement de la Terre Pure commença avec l’Unique Honoré du Monde Bouddha Śākyamuni, et a été propagé à travers les générations des sages estimables.

Ils ont divisé l’unique porte du souvenir du Bouddha en quatre types : souvenir du Bouddha à travers la récitation du nom [du Bouddha Amitabha], le souvenir du Bouddha à travers la contemplation de l’image [du Bouddha Amitabha], le souvenir du Bouddha à travers la contemplation du concept [de Bouddha], et l’aspect-réalité (marque réelle) du souvenir du Bouddha.

Bien qu’il y ait des différences entre les quatre types, ultimement ils se ramènent tous à l’aspect-réalité du souvenir du Bouddha. De plus, les premiers trois types peuvent être regroupés en deux : contemplation du concept, et récitation du nom. [Le souvenir du Bouddha à travers] la contemplation du concept est expliquée en détail dans le Sūtra des Seize Contemplations [sūtra de la méditation].

Ici, je vais discuter de la récitation du nom. Le Sūtra Amitabha dit ceci : si une personne récite le nom du Bouddha Amitabha de façon concentrée en un point pendant [une période d’] un à deux jusqu’à sept jours sans permettre à quoique ce soit de rendre confus l’esprit, à la fin de la vie de cette personne le Bouddha Amitabha et une multitude de saints apparaîtront devant elle. Tandis que cette personne meure, son esprit ne sera pas illusionné, et il obtiendra la renaissance dans la Terre de Suprême Félicité du Bouddha Amitabha.

Ceci est la grande [scripturale] source de laquelle pendant des myriades de générations, est venue [la pratique] du souvenir du Bouddha en récitant le nom, le merveilleux enseignement personnellement transmis de la bouche dorée [du Bouddha]. Un ancien vénérable disait :

Comme ils contemplent les subtilités de la vérité intérieure des phénomènes, les esprits des êtres sont mêlés [avec d’autres soucis que la vérité]. Puisqu’ils pratiquent la contemplation des esprits mêlés, l’état contemplatif de l’esprit est difficile à acquérir. Le Grand Sage [Bouddha] a pris pitié d’eux, et les a encouragés à se concentrer sur la récitation du nom du Bouddha. Parce que il est facile d’invoquer le nom du Bouddha, de là commence à apparaître une certaine continuité [du souvenir du Bouddha].

Ceci enseigne que la tâche du souvenir du Bouddha à travers la récitation du nom est la plus essentielle pour renaître en la Terre Pure. Si en récitant le nom on arrive à la réalité-aspect, alors ceci a la même efficacité que la subtilité de la contemplation. Les êtres de la plus haute qualité ne doivent pas douter de ceci.

Vous tous enfants du Bouddha ici présents aujourd’hui, [je vous dis ceci] : dans l’accès de repentance, chacun doit se repentir – même les sages des véhicules des disciples [Śrāvakas] et des [Pratyekas] Bouddhas solitaires, même les grands êtres de l’esprit achevé [Bodhisattvas], même ceux de l’éveil égal aux Bouddhas, tous doivent encore se repentir. Puisqu’ils doivent tous également se repentir, ne doivent-ils pas tous renaître dans la Terre Pure ? Combien plus ainsi pour ceux au niveau mortel ordinaire et ceux au stade de l’étude !

À vous tous ici aujourd’hui, disciples et autres, quel que soit le plan d’existence dans lequel vous êtes, j’offre avec respect [cet enseignement] à vous tous : vous tous devez invoquer chaleureusement le nom du Bouddha, et rechercher la renaissance en Terre Pure. J’espère que la Compassion du Bouddha s’étendra spécialement vers vous, qu’elle vous rassemblera et vous sauvera.


Un appel général à se souvenir du Bouddha


Le Sūtra Amitabha dit :

Si les gens se souviennent du Bouddha, à la mort ils sont sûrs de renaître dans la Terre Pure.

Le Sūtra des Seize Contemplations (Sūtra de Méditation] dit ceci :

Les gens de toutes les catégories qui pratiquent le souvenir du Bouddha renaissent dans la Terre Pure.

Ainsi avec la méthode du souvenir du Bouddha, il n’importe pas que vous soyez homme ou femme ou moine ou nonne ou laïque, il n’importe pas que votre position sociale soit élevée ou basse, ou que vous soyez vertueux ou stupides. Aussi longtemps que la résolution [souvenir du Bouddha] n’est pas confuse, toutes les catégories de gens iront dans la Terre Pure, en fonction de l’intensité de leurs pratiques [souvenir du Bouddha]. Ainsi, nous savons qu’il n’y a personne dans le monde indigne du souvenir du Bouddha.


Si les gens sont riches et hauts placés, percevant l’utilisation de toute chose prête à l’emploi, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont pauvres et démunis, avec des petites familles et peu de relations, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens ont des enfants pour se souvenir d’eux dans leurs sanctuaires communautaires, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont sans enfants, et vivent seuls par eux même, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les enfants des gens sont filiaux, donc ils sont en sûreté en bénéficiant de leur soutien, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les enfants des gens sont rebelles, et n’éprouvent aucune gratitude et aucun amour, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont libres de la maladie, ils devraient prendre avantage de leur bonne santé pour pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont infirmes, et étroitement pressés par l’impermanence, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont vieux, et n’ont plus beaucoup de temps, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont jeunes en années, avec un esprit encore toujours pur et aiguisé, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont dans le loisir, sans soucis qui perturbent leurs esprits, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont occupés, et ne peuvent seulement que dérober un peu de temps à la pression des affaires, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens ont quitté la maison [pour devenir moine ou nonne], et errent librement de toutes considérations matérielles, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens vivent comme des propriétaires, alors sachant que [la vie mondaine est aussi impermanente qu’] une maison en feu, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont intelligents, et comprennent clairement la Terre Pure, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens sont stupides et sourds, et ne peuvent rien faire d’autre, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens maintiennent la discipline, la discipline qui est l’ordre du Bouddha, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens lisent les sūtras, les sūtras qui sont les paroles du Bouddha, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens étudient le Zen, le Zen qui est l’esprit du Bouddha, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.

Si les gens s’éveillent à la Voie, l’éveil dont le Bouddha doit être témoin, ils devraient pratiquer le souvenir du Bouddha.


J’encourage tous les gens partout, comme matière d’urgence à pratiquer le souvenir du Bouddha. Toutes les catégories des gens renaîtront dans la Terre Pure : La fleur [de Lotus] s’ouvrira et ils verront le Bouddha.

En voyant le Bouddha, en écoutant le Dharma, à la fin ils deviendront éveillés. Seulement ainsi, ils sauront que leur propre esprit inhérent était tout le temps fondamentalement Bouddha.  


Encouragement universel pour le souvenir du Bouddha

[Pratique d’invocation d’Amitabha]


Étudier le bouddhisme n’est pas une question d’ornements et de pratiques formalistes : la seule chose qui est importante est la culture authentique de la pratique. Les bouddhistes laïques qui vivent à la maison n’ont pas besoin de s’habiller en moine ou en nonne. Les gens qui gardent les cheveux peuvent faire une pratique constante du souvenir du Bouddha : ils n’ont pas besoin de respecter les horaires quotidiens des moines et des nonnes.


Les gens qui aiment vraiment peuvent pratiquer le souvenir du Bouddha [seuls] en silence : ils n’ont pas à former des groupes et créer des associations [pour le but fixé].

Les gens qui craignent les événements fâcheux, peuvent pratiquer le souvenir du Bouddha [à la maison] derrière des portes fermées : ils n’ont pas besoin d’aller dans les temples pour écouter les enseignements.

Les gens qui savent lire, peuvent pratiquer le souvenir du Bouddha en accord avec les écritures du Dharma.

Brûler des encens [dans les temples] de loin n’est pas aussi bien que de s’asseoir en paix dans une salle à la maison en pratiquant le souvenir du Bouddha.

Établir des connections étendues avec des amis trompeurs n’est pas aussi bien que de préserver sa pureté en étant seul et de pratiquer le souvenir du Bouddha.

Accumuler des mérites pour les vies futures n’est pas aussi bien que de créer du mérite dans le présent en pratiquant le souvenir du Bouddha.

Faire des Vœux et promettre l’expiation [de mauvaises actions] n’est pas aussi bien que de se repentir de ses fautes passées, de poursuivre son propre renouveau et de pratiquer le souvenir du Bouddha.

Étudier des textes et livres non bouddhistes n’est pas aussi bien que d’être complètement analphabète et de pratiquer le souvenir du Bouddha.

S’engager dans des fausses discussions sur les principes du Zen sans connaissance n’est pas aussi bien que de maintenir authentiquement la discipline et de pratiquer le souvenir du Bouddha.

Rechercher des pouvoirs spirituels démoniaques n’est pas aussi bien que d’avoir une foi correcte en la cause et l’effet et de pratiquer le souvenir du Bouddha.

Pour exprimer le point essentiel, un esprit intègre annihile le mal. Si on pratique le souvenir du Bouddha comme cela, on est appelée, une bonne personne. Si on pratique le souvenir du Bouddha en contrôlant l’esprit et en éliminant la dispersion, on est appelé une personne estimable. Si on pratique le souvenir en éveillant l’esprit et en coupant toute désillusion, on est appelé un sage.

J’exhorte les gens qui sont complètement dans le loisir de pratiquer le souvenir du Bouddha. Vous avez fini de vous occuper des mariages de vos filles. Vos fils et grand fils prennent soin des affaires de la famille. Vous êtes en sécurité et dans le loisir sans soucis. Vous devriez pratiquer le souvenir du Bouddha avec un esprit unifié et avec force. Chaque jour, récitez le nom du Bouddha plusieurs milliers de fois, ou même plusieurs dizaines de milliers de fois.

J’exhorte les gens qui sont à moitié dans le loisir ou bien occupés, de pratiquer le souvenir du Bouddha. Vous êtes à moitié libres, à moitié non : parfois vous êtes occupés, parois vous ne l’êtes pas. Bien que vous ne soyez pas entièrement dans le loisir, quand vous êtes occupés vous devriez prendre soin des affaires, et quand vous avez du temps libre, vous devriez pratiquer le souvenir du Bouddha. Chaque jour, récitez le nom du Bouddha plusieurs centaines de fois, ou plusieurs milliers de fois.

J’exhorte les gens qui sont complètement occupés de pratiquer le souvenir du Bouddha. Vous travaillez dans les affaires du gouvernement, ou autrement courez çà et là en prenant soin des affaires de la famille. Bien que vous n’ayez pas de temps libre, vous devez toujours voler un peu de votre temps libre au milieu de votre vie affairée pour pratiquer le souvenir du Bouddha. Chaque jour, récitez le nom du Bouddha dix fois dans la matinée, et plusieurs centaines de fois dans la journée.  

 

Des essentiels pour la lecture de sūtras


Ce qui est expliqué dans les sūtras du grand canon n’est rien de plus que la discipline, la concentration, et la sagesse.

En lisant les écritures, il y a deux genres d’erreurs.

Une erreur est de s’accrocher au texte littéral et de manquer les principes intérieurs.

La seconde erreur est de reconnaître les principes mais de ne pas les appliquer à votre propre esprit, de façon telle que vous gâchez votre temps et font d’eux des causes d’enchevêtrement.

Si vous pouvez pleinement comprendre la pratique de la discipline, de la concentration, et de la sagesse, ceci en soi même est ce qui est appelé demeurer constamment de moment en moment dans les enseignements scripturales du grand canon, et être attentif aux milliers et millions de volumes des sūtras.

Nous devons aussi reconnaître que cette discipline, concentration, et sagesse sont équivalents à la méthode du souvenir du Bouddha. Comment cela ?

La discipline signifie empêcher la mauvaise action. Si vous pouvez pratiquer d’un cœur à fond le souvenir du Bouddha, le mal ne pourra oser entrer – ceci est la discipline.

La concentration signifie éliminer l’éparpillement [une caractéristique de l’esprit ordinaire]. Si vous pratiquez à fond le souvenir du Bouddha, l’esprit n’a pas d’autre objet – ceci est la concentration.

La sagesse signifie claire perception. Si vous contemplez le son du nom du Bouddha avec chaque syllabe distincte, et contemplez aussi que celui qui est attentif et celui qui est l’objet de cette attention sont à la fois inaccessibles – ceci est la sagesse.

Ainsi, le souvenir du Bouddha est discipline, concentration et sagesse. Quel besoin y a-t-il de suivre des textes littéralement quand on lit les écritures ?

Le temps passe vite, la vie ne reste pas solide pour toujours. J’espère que vous tous ferez de la tâche qu’est la pratique de la Terre Pure votre devoir urgent. Ne pensez pas que ce que je dis est faux et manque de prêter attention.  


Un discours pour les propriétaires


La vie humaine : les mères et les enfants, les maris et les femmes. La famille d’une personne et les dépendants sont tous ici à cause de la connexion de facteurs causals des vies passées. Temporairement, ils sont rassemblés, mais à la fin, ils doivent se séparer. Ceci en soi-même n’est ni triste ni douloureux. Ce qui est triste et douloureux est de passer une vie en vain, sans être attentif au Bouddha, sans pratiquer le souvenir du Bouddha.

Aujourd’hui, abandonnons simplement les myriades d’enchevêtrements, tournons la lumière et réfléchissons.

Le souvenir du Bouddha est la chose la plus importante dans la vie. Il n’y a pas beaucoup plus à dire. Soyez juste soucieux de la purification de votre attention au Bouddha.

Tandis que vous récitez le nom du Bouddha, reflétez clairement dans votre esprit chaque syllabe. Soyez sérieux à chaque moment : ne laissez pas se mélanger et apparaître des pensées adventices. Chaque matin et soir, tandis que vous vous inclinez devant l’image du Bouddha, formulez le vœu le plus cher de rechercher la renaissance en Terre Pure.

Si vous persistez en ceci [à travers votre vie] jusqu’au point de mourir, l’attention juste apparaîtra devant vous spontanément, et vous irez renaître dans la Terre Pure de Grande Félicité du Bouddha Amitabha, re-né transformé dans le Monde Trésor de Lotus, pour toujours libéré de la souffrance.


-------------------

Réponses à des Questions - Chu Hung



Extrait 23 -Terre Pure où que vous soyez


Certains disent, "Ce n’est pas que je ne crois pas en la Terre Pure, ni que je dénigre le fait de s’y rendre. Mais où je vais est différent des autres personnes. S’il y a un Bouddha à l’Est, je vais à l’Est. S’il y a un Bouddha à l’Ouest, je vais à l’Ouest. J’irai dans n’importe quelle direction, Nord, Est, Ouest, haut ou bas, au Ciel ou en Enfer : aussi longtemps qu’il s’y trouve un Bouddha, j’irai là-bas. Je ne suis pas comme [Chih-i of] Tien – t’ai, [Yen – shou of] Yung –ming, et les autres qui recherchent la Terre Pure exclusivement dans la Terre Pure de l’Ouest de grande Félicité."

Ces mots sont très simples, leur signification est très profonde, leur vérité est très didactique, mais ils ne peuvent être pris comme un standard à suivre. Le Sūtra donne une métaphore : " Ceux dont les ailes sont fragiles peuvent seulement rester proches collés à une branche’’. Ainsi, nous savons que seulement ceux dont les ailes sont pleinement formées, dont les corps sont forts et dont l’énergie est grande, peuvent s’envoler au-delà des cieux, et survoler tous les points de la boussole. Ceci n’est pas une chose dont sont capables ceux qui ont en premier développé l’aspiration pour l’éveil.

Quand l’Unique Honoré enseigna à Vaidehī la méthode des seize contemplations, et lui dit qu’elle doit en premier raccrocher le tambour au coucher du soleil, pour solidifier sa volonté pour le Paradis de l’Ouest ; quand les anciens parlent de ne pas oublier le Paradis de l’Ouest que l’on soit assis ou allongé – sûrement qu’ils savaient qu’il y a des Terres de Bouddha partout. Une personne de grande libération peut aller où elle souhaite. Mais si nous ne sommes pas comme cela, nous devons respectueusement suivre les conseils du Bouddha [et rechercher la Terre Pure de l’Ouest].        


Extrait 29 - Trois difficultés pour croire en la Terre Pure


Quelqu’un a posé cette question : “ Le Bouddha Śākyamuni a touché le sol avec son orteil, et immédiatement le monde devint tout en or. Si le Bouddha a de tels pouvoirs, pourquoi ne transforme-t-il pas immédiatement ce monde qu’est le nôtre, le monde appelé de l’Endurance, avec sa terre et ses rochers et ses montagnes, avec ses lieux remplis de saletés et de mal, en une terre de sublime félicité, ornée de toutes les façons de précieux joyaux, pour permettre aux êtres sensibles de progresser rapidement vers les millions et billions de terres de Bouddhas loin d’accès ? "


Hélas ! Le Bouddha ne peut pas délivrer les êtres sans les conditions causales pour l’éveil. Vous savez ceci, n’est-ce pas ? Les pures conditions causales produisent des terres pures. Si les esprits des êtres sensibles ne sont pas purs, même si la Terre Pure existe, comment peuvent-ils y renaître ? "


Par exemple, les êtres qui pratiquent les dix vertus renaissent en tant que devas, et transforment les enfers en paradis. Même si le Tathāgata étend sa main dorée pour les tirer vers le haut, ces êtres sensibles qui s’adonnent aux dix actions néfastes ne pourront jamais s’élever vers son palais intérieur.


C’est pourquoi, quand le Bouddha retira ses pouvoirs spirituels, le monde momentanément en or redevint le monde de l’Endurance comme auparavant.


Quelqu’un a demandé, "Dans les sūtras, il est dit que la répétition du nom du Bouddha faite avec une complète sincérité efface les pêchés de quatre-vingt éons de naissance et de mort. Cela se réfère-t-il au niveau des choses et des événements, ou au niveau de la vérité intérieure ?"


Le sūtra dit :


Invoquer le nom du Bouddha une seule fois, et [vous êtes] déjà devenu Bouddha [à ce moment].


Il dit aussi :


Rendre hommage à un Bouddha une seule fois, et notre pied arrive dans le royaume de diamant, et un atome de poussière devient le siège d’un roi qui tourne la roue.


Pour l’instant, il n’y a aucun besoin de parler de choses et d’événements et de vérité intérieure. Nous devrions juste nous focaliser sur les deux mots avec une sincérité complète.  


Inquiétez-vous seulement que votre esprit ne soit pas dans un état de sincérité complète ; [si tel est le cas], ne soyez pas inquiets que les péchés ne seront pas effacés. Si tel est le cas en l’occurrence, ça sera comme ceci dans la vérité intérieure ; si tel est le cas dans la vérité intérieure, ça sera comme ceci en l’occurrence. Qu’y a-t-il à douter ?


***


Quelqu’un d’autre a demandé, "Une personne sérieusement récite le nom du Bouddha toute sa vie, mais sur le point de mourir régresse pendant un moment, et en conséquence ne peut aller en Terre Pure. Une personne entasse le mal toute sa vie, mais sur le point de mourir aspire à l’éveil et récite le nom du Bouddha, et en conséquence obtient d’aller en Terre Pure. Pourquoi la bonne personne devrait perdre et la mauvaise gagner ?"


Ah ! Seulement une personne sur un million accumule le mal toute sa vie et ensuite accomplit la conscience juste au moment de mourir. Sans les racines de la bonté des vies passées, sur son lit de mort elle sera harcelée par la douleur et la souffrance et plongée dans l’obscurité et la confusion : comment pourrait-elle générer une conscience juste ? De plus, parmi les gens bons, seulement une seule personne sur un million régresse à l’approche de la mort. S’il y a une telle personne, la raison doit être que sa récitation du nom du Bouddha tout au long de sa vie était faite avec désinvolture et en vain : elle n’était pas pure et pénétrée. "Pure" signifie que l’esprit n’était pas chaotique et mélangé [avec d’autres soucie pendant la récitation]. "Pénétrée" signifie qu’il n’y avait aucune interruption et pause [pendant la récitation]. Ainsi [si la récitation est pure et pénétrée], comment une quelconque régression peut-elle survenir ?  


Étant ainsi, ceux qui font le mal devraient retrouver leurs bons sens rapidement, et ne pas imaginer faussement qu’elles auront ce genre de bonne fortune imméritée au moment de la mort. Ceux qui cherchent la Terre Pure avec un esprit authentique devraient pour toujours être plus purs et pénétrés, et ne pas s’inquiéter qu’au moment de la mort ils régresseront.


 Namo Amitabha


Extrait de « Pure Land Pure Mind »

Traduit par J.C.Cleary et Édité par Van Hien Study Group


Amitabha Terre Pure - Dharma Diffusion